Rose blanche

Chapitre 4

-Et bien figure toi que nos recherches ont porté leurs fruits.

-Comment ça, porté leurs fruits ?

-Hier soir après que tu te sois endormie, j'ai un peu cherché des demandes d'emploi sur internet et j'ai envoyé un message à l'une d'elles.

-Et ? Dis-je impatiente d'entendre la suite.

-Et ils m'ont rappelé en disant d'être présente à 09:00 piles demain chez eux. Dit-elle en s'excitant de plus belle

-Tu es la Caroline ? Elle demanda face à mon silence

-Oui, oui. C'est juste que je suis... Tu es la meilleure Aria. Heureusement que tu es là, dis-je la voix cassée à cause de mes yeux remplie de larmes prêt à être versé. J'étais tellement heureuse que je ne pusse même pas trouver les mots.

- Eh ce n'est pas le moment d'être faible, c'est le moment de montrer ce que tu as dans le ventre. Elle commença. Bref, je voudrais bien continué à parler, mais je dois y aller. À plus, ma puce et repose toi bien pour demain. Elle termina.

- à plus, ma chérie et ne t'en fait pas, je vais être dans ma meilleure forme pour demain. Dis-je avant de raccrocher le téléphone.

Je restai quelque minute sans bouger me permettant à remettre en place le désordre qu'il y avait dans ma tête. Enfin une demande qui porte ces fruits, je me dis à moi-même en fin et je ne pouvais pas exprimer la reconnaissance que j'avais envers Aria sans elle, je ne savais pas ce que je serais devenue.

Je me mis debout sur le lit et sautai comme une gamine de 5 ans en criant comme une folle des "yes, yes, yes "puis je me jetai à plat sur le matelas. Des perles coulèrent le long de mes joues et a ce moment, je vis Miranda entrer dans la chambre, j'essuyai mes larmes en vitesse avant qu'elle ne s'aperçoive de rien.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Elle dit tout essoufflé.

-Rien Miranda. Je suis juste heureuse, mais vous, qu'est-ce que vous avez à être essoufflé comme ça ? Je demande en me remettant de mes émotions

-J'ai cru que tu as eu quelque chose. Dit-elle en essayant de reprendre son souffle. Et ce quoi qui te donne cette joie et celle qui m'a fait faire du sport ? Me questionna-t-elle avec son petit sourire tendre.

-J'ai enfin un entretien. Je répondis tout en lui rendant son sourire.

- Vraiment ma chérie ça c'est une nouvelle à rendre le sourire. Elle dit tout heureuse en me prenant dans ces bras

Quelques larmes perlèrent le long de mes joues car j'aurais voulu entendre cette phrase de ma mère au lieu de Miranda, mais bien sur cela n'empêchait que cette femme qui me couvrait de ses bras, était comme une mère pour moi surtout dans sa tendresse qui me comblait et me donnait chaque fois du courage pour avancer.

-Je crois que je suis bipolaire, je change d'humeur de seconde en seconde il n'y a pas une minute j'étais heureuse et là je pleure. Dis-je en rigolant bêtement

-Non, non, tu es ni bipolaire, ni rien d'autre. Elle essuya mes larmes avec son pouce, tu es juste une fille qui a vécu trop de choses en même temps pour ton jeune âge.

Je la regarde sans rien dire, elle avait raison, j'avais vécu beaucoup trop de pertes en même temps tout d'abord ma mère puis mon emploi et enfin ma jeunesse.

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Après qu'Aria et c'est soeurs et frère eurent rentrés de l'école et que nous eûmes fini de manger. Nous montâmes dans la chambre accompagnée d'Ania, la petite soeur d'Aria.Depuis tout à l'heure nous étions en train de choisir la tenue pour l'entretien et comme toujours Ania et Aria se chamaillaient comme un chat est une souri, on dirait Tom et Jerry dans la vie réelle.