Chapitre 7

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Plus le temps passait, plus ma curiosité et mes craintes augmentaient, surtout avec les bruits bizarres qui surgissaient de ma chambre. J'avais très envie d'aller voir qu'est-ce qu'ils faisaient de cet endroit qui désormais était mon seul refuge, mais comment faire alors que se montre de Gabriel restait debout comme un champêtre devant la porte refusant accès à qui que ce soit voulant franchir le seuil.

C'était vraiment injuste, vu que même l'endroit qui soit disant était ma chambre ne m'appartenait pas du tout et en plus de ça, ils en faisaient ce qu'ils voulaient sans que je puisse refuser ou même dire un mot. C'est seulement injuste comme ces gens pouvaient être méchant et cruels.

-Caroline. M'interpella la mère du monstre ou plutôt la reine de la cruauté, Madame Grâce qui au passage son nom ne lui allait pas du tout.

Je me précipitai vers elle craignant d'entendre mon nom une deuxième fois et me trouver obligée de la voir mettre à exécution les menaces qu'elle m'avait faite ce matin au petit-déjeuner.

- oui madame. Arrivai-je à dire à temps pour éviter la punition.

Elle me regarda minutieusement avant de rouvrir sa bouche une nouvelle fois :

- où est passé Gabriel ? Elle demanda tout en feuilletant le magazine qu'elle tenait dans les mains.

- il est avec les deux hommes qui sont venus avec lui ce matin dans la pièce qui me sert désormais de chambre. Je lui répondis simplement.

- quoi ? Elle s'écria hors d'elle. Mais il devait reprendre ses cours aujourd'hui. Qu'est-ce qu'il fait encore à la maison et en plus de ça dans l'ex chambre de cette minable servante. Elle marmonna furieuse pendant que moi, je restai debout sans ajouter un mot par pure peur de l'énerver encore plus et franchement, je ne voulais en aucun cas subir sa colère. Vas l'appeler et tout de suite. Elle reprit fermement et voilà que les ennuis commencent songeai-je avant de sortir du salon pour descendre les escaliers qui menaient vers le bas-étage.

Une fois arrivée, je trouvai Gaby le petit monstre adossé au mur et donner des instructions aux deux hommes qui exécutaient ses ordres sans dire un mot.

C'est avec crainte que je m'avançais vers la porte qui était grande ouverte ce qui lui permit de me voir arriver :

- qu'est-ce que tu fous là, toi ? Ne t'ai-je pas interdit de venir ici. Il m'agressa directement en me voyant, comme le petit monstre qu'il était.

- je suis désolé de vous déranger monsieur. Je commençai en essayant misérablement de paraître normal et ne pas paniquer. Mais madame Grâce, votre mère vous prie d'aller la rejoindre au salon. Je repris essayant de calmer mon cœur qui tremblait de peur. Cela pouvait paraître un peu exagéré de ma part, mais je n'y pouvais rien, car il m'effrayait surtout que l'incident que j'avais eux avec lui était trop récent pour pouvoir oublier son regard plein de rage et la violence avec laquelle il m'avait traité. Je ne pouvais tout simplement pas oublier ça.

- Arrête de jouer à ce petit jeu de la jeune fille gentille et aimable, car cela ne te va vraiment pas. Il cracha et je ne compris rien à rien pourquoi disait-il ça.

- je ne joue à rien monsieur. Je ne fais que mon travail. Je répondis même si je trouvais ses paroles vraiment sans aucun sens.

-oh, tu m'énerves, si tu sais à quel point je déteste les personnes dans ton genre. Il lâcha violemment avent qu'il ne me devança et quitta la chambre que d'après ce que je pouvais voir était en un désordre total. Bonjour le travail supplémentaire, je dis à moi-même en regardant désespérément chaque recoin de la pièce, mais heureusement que mes affaires étaient encore à leurs places.

Rose blancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant