Chapitre 2

554 38 10
                                    

J'étais perdu dans mes pensées, est-ce que je venais de me faire virer ? Je ne pouvais simplement pas le réaliser, moi qui croyais qu'elle allait laisser passer pour cette fois-ci en sachant tout ce que j'avais vécu pendant ces trois dernières semaines, j'avais tort et si un jour j'avait cru que cette femme était une exception dans le monde des riches alors j'avais tout vu faux, car elle était tout aussi cruelle et hypocrite que tous les gens de leur rang

Le raclement de gorge de madame Anderson ou plutôt de cette femme sans pitié me fit revenir à la réalité, elle attendait que je parte, et c'est ce que je fis car je n'avais pas d'autres choix et je n'avais plus la force d'argumenter afin de tenter toutes mes chances. Je me levai de leur fauteuil confortable, les larmes brûlaient mes yeux réclamant de couler, mais je les retins du mieux que je pus parce que je ne voulais pas donner l'opportunité à ce monstre de me voir faible et vulnérable ou de croire que ma vie dépendait de ce travail même si c'était la réalité. Je lui souhaitai une bonne journée par pure politesse même si elle ne le méritait absolument pas et sortis de leur demeure cette demeure qui avait l'aspect d'un paradis, mais abritait que des purs diables. Arrivé vers le portail, j'éclatai en sanglots comme une enfant qui s'était perdue au milieu de la foule. J'étais complètement désespéré et dévasté vu que la seule chose qui me tenait debout, c'était volatilisé en une fraction de seconde.

Je commençai à marché de rue en rue, ne sachant pas ou aller ou quoi faire à part pleurer pour vider toute cette peine que j'avais en moi. Et après des heures de marche qui me parurent une éternité, je me rendis compte que j'étais devant le cimetière, cet endroit qui désormais était devenu le nouveau domicile de ma mère, sa nouvelle maison. Je me demandai comment ai-je pu arriver ici sans même avoir l'intention, l'envie de lui rendre visite ou le courage d'affronter le fait que ma mère était sous l'une de ces pierre glaciale et vide de vie. J'hésitai pendant quelques minutes entre aller la voir et affronter la réalité ou ne pas aller attendant le bon moment où je serrais prête, car je souffrais assez comme ça et voir son nom gravé sur l'une de ces pierres n'allait surement pas m'aider, mais d'un côté, je me disais que peut-être si j'allais la voir, je me sentirais un peu mieux et après un moment, j'optai pour le fait d'aller la voir faisant confiance à mon destin même s'il m'avait trahi à maintes reprises, en me disant à moi-même que si le destin a voulu ainsi, c'est qu'il y avait une raison.

~~~~

Je m'agenouillai devant la tombe de ma mère et avançai ma main pour caresser cette pierre froide qui portait son nom et se contacte me donna plein de frissons qui parcoururent tout mon corps.

- Salut m'man, dis-je les lèvres tremblantes. Tu n'as pas froid là ou tu es ? Tu veux que je te couvre. Je me couchai sur la tombe de ma mère et caressai la terre que désormais était le lit qu'enveloppait la femme qui m'avait donnais naissance. J'essayais d'essuyer ces larmes qui n'arrêtaient pas de coulé. Voilà maintenant son doit allé. Je lâchai entre mes sanglots. Tu... Tu sais maman, j'ai perdu mon travail et je baisse déjà les bras, et oui, tu n'as pas une fille forte comme tu le disais, mais tu sais maman, c'est de ta faute aussi, car tu as laissé ta fille de 17 ans dans ce monde cruelle, remplie de gens méchant, pourquoi tu ne m'as pas prise avec toi ? Pourquoi maman ? Pourquoi ? Je finis en criant de désespoir.

Plusieurs minutes passèrent dans le silence mortel du cimetière ou le seul son qui se faisait entendre était le son de mes reniflements, mes pleures et mes cris désespérés.

- Maman, tu me manques beaucoup. Je finis par dire avant de décider de quitter cette endroit.

~~~~

Je me levai pour quitter le monde des morts pour revenir dans celui des vivants, ce monde cruel qui m'avait tout volé. Cette journée m'avait beaucoup épuisé, je n'avais même plus la force pour revenir à la maison et encore moins pour raconter tout à Aria, mais je n'avais pas vraiment le choix vu que je n'avais pas d'endroit ou logé autre que la maison d'Aria et devant elle, je ne pouvais jamais cacher mes larmes et ma peine.

Je n'avais plus une maison ou je pouvais vivre sans être un fardeau sur les autres ou tous simplement un chez-moi. Moi qui ne voulais pas abuser de la gentillesse d'Aria me voilà que j'étais en train de le faire, qu'avais-je fais pour mériter tous cela ? D'abord, ma mère qui m'avait laissé puis ma maison que j'étais obligé de quitter et maintenant le seul espoir que j'avais, c'était envolé, je réalisai que je n'avais vraiment plus rien qui me tenait à la vie, mais je devais tenir bon pour ma défunte mère.

Je me dirigeai vers un arrêt de bus un peu loin du cimetière et après quelque minute d'attente le bus arriva, je montai et m'assieds derrière le conducteur. Je mis ma tête contre la vitre en réfléchissant a comment j'allais expliquer tous ça a Aria, comment j'allais faire pour me trouver un autre travail et qu'allais-je faire pour la suite. Toutes ces questions s'entre choquaient dans ma tête sans vraiment y trouver une réponse claire tout était devenu flou désormais toute ma vie était encerclée de doute et d'incertitude.

J'arrivai enfin devant la porte de l'appartement Des Atkinz, j'inspire profondément et toquai à la porte une fois, mais personne ne vint m'ouvrir puis une deuxième fois et cette foi-ci la porte s'ouvrit sur l'adorable visage d'Aria. En la voyant, j'essayai tant bien que mal de paraître normale, mais je ne pus pas retenir mes larmes qui n'avaient pas eu le temps de sécher qu'ils avaient repris leur route sur mes joues. En voyant mes larmes, elle me prit dans ses bras réconfortants ce qui me fit le plus grand bien après cette journée épouvantable :

-Caroline. Elle commença en me caressant le dos de haut en bas qu'est-ce qui t'arrive ?

-Je... Je n'ai plus la force Aria, je n'ai plus la force d'avancer. Je dis en reniflant.

Elle me fit entrer à l'intérieur en fermant la porte puis on avança vers le fauteuil sur lequel je me laissai tomber comme une masse. Elle s'assied près moi, tout en gardant son bras autour de mes épaules :

-Raconte moi tout, ma chérie. Elle en reprenant ses caresses dans mon dos

-Je... Je suis allée chez les Andersen avec l'espoir de reprendre le travail, mais... Mais tu sais quoi ? Dis-je les larmes continuaient de tombe sur ma blouse. Elle ma mise a la porte Aria, elle m'a mis la porte en me disant que je ne peux plus travailler chez eux, tu te rends compte après 1 an de travail acharné d'endurance, elle m'a abandonné comme un vieux chien qui ne serve plus à surveille. Qu'est-ce que je vais faire maintenant ?

-Tu es sérieuse là et dire qu'on croyait qu'elle est gentille, elle cache bien sa nature, si je la vois, je lui arrache ses dents à cette vieille peau toute ridée et arrête de pleurer, car ce n'est pas la fin du monde, ensemble, on va te trouver un meilleur travaille ma chérie. Un travail dans de meilleure condition, mieux payer et où tu te sentiras à l'aise alors arrête de pleurer et montre moi ton joli sourire. Elle me dit tout en me prenant dans ces bras.

Je hochai de la tête et la remerciai pour être toujours à mes côtés.

____________________________________________

Hello les z'amis ,j'espère que vous avez aimé ce chapitre :) n'oubliez pas de voter et surtout de commenter.

Bisous (^-^)

We love all of you <3

Rose blancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant