Chapitre 5

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- j ... Je ... Je bégayai terrorisée par ses cris, mais il ne me laissa même pas le temps de terminer ma phrase qu'il me prit violemment par le bras me faisant très mal et sans entendre les moindres de mes protestations, il me tira comme un fou furieux vers le salon.

-Arr... Arrêtes s'il te plaît. T... Tu me fais mal. Balbutiai-je en essayant de dégager mon bras de son emprise, mais c'était peine perdue, car ma force de mouche ne faisait pas le poids devant la sienne qui en plus était décuplé par la rage qu'il ressentait en lui. Et une fois arrivés au salon, il commença à m'agiter par le bras comme un sac a patate devant sa mère qui ne se donna même pas la peine de nous regarder.

-qu'est-ce que foutait cette ordure dans ma chambre ? Il cria avec rage que je sentis tout mon corps vibrer.

Mais Mme McCarthy ne daigna même pas jeter un seul regard à son fils qui était furieux comme une bête blessé et tout en buvant une nouvelle gorgée de son thé elle répondît enfin mais avec un calme et une froideur qu'on aurait dit que la personne en face d'elle n'était guère son fils :

-c'est la nouvelle domestique que j'ai embauchée aujourd'hui et qui est chargée principalement de ta chambre, du salon et aussi de la salle à manger, pourquoi tu as un problème ?

Il resta debout sans rien dire face à la froideur avec laquelle réagissait sa mère.

- tu sais que je n'aime pas que l'on entre dans ma chambre, mais tu fais toujours ce qui me contrarie. Il finit par parler en essayant misérable d'avaler sa colère sans trop y parvenir, car chaque mot qu'il disait sa voix vibrait de colère.

- pour faire court sache que ce petit film que tu me joues là, car ça ne va te mener à rien, ta chambre va être rangée par Caroline quotidiennement et ça si tu le veuilles ou non, car cette chambre fait partie de ma maison et je ne veux en aucun cas laisser même un petit recoin de cette maison en désordre. Alors s'il te plaît laisse Caroline retourner à son travail et toi vas te reposer, car je suis sûr que cette petite comédie t'a beaucoup épuisé. Elle lâcha avec le même ton glacial et ça me fit vraiment froid dans le dos. Elle était vraiment forte Mme McCarthy au point de faire taire son fils avec seulement quelques mots, elle me fit vraiment peur cette femme.

Je tremblais comme une feuille en mois d'automne, tenue par le bras qui commençait vraiment à me faire mal, les larmes déjà apparues dans mes yeux perlèrent au long de mes joues et je me sentis vraiment mal, comment pouvaient ils me traiter ainsi comme un animal ou encore moins que ça. C'est vrai que j'étais seulement une domestique, mais pas une esclave pour qu'ils puissent tout me faire subir sans que je ne puisse dire quoique ce soit.

Et dans un élan de révolte, je m'apprêtais a parler et me défendre, mais au moment même ou j'ouvris ma bouche cet immonde jeune homme me coupa en me jeta violemment par terre, aussi violemment que je sentis ma respiration se couper pendant quelques instants.

- tu sais que cela ne fera du mal qu'à elle. Il cria une seconde fois en me pointant du doigt.

- Tu sais très bien que cela m'est bien égal. Elle débuta en levant les yeux vers son fils pour la première fois. Car si elle démissionne, j'embaucherai une autre et si celle-ci aussi ne supporte pas, je ramènerai encore une autre jusqu'à ce que tu en aies marre de cette comédie idiote que tu me joues à chaque fois. Elle conclut en défiant Gabriel du regard et sérieux, j'eus peur à sa place.

Rose blancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant