Le Labyrinthe Maudit.

Chapitre 25. La Sirène.

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                    Le Labyrinthe Maudit.
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L'orage ne quitte plus New York, le ciel est gris comme les nuages, la pluie ne cesse de tomber et les habitants de la ville n'osent plus sortir dans les rues. La petite Freya écoute la pluie qui ruisselle sur les fenêtres, celles-ci se trouvent à sa gauche. Elle se mit assise sur un petit fauteuil et observa le paysage morose. La pluie tombe doucement, fine et froide, elle passa sa main par l'ouverture et profita de cet air frai, l'eau qui tombe du ciel est glaciale. Soucieuse, elle referma la fenêtre et observa les gouttes qui se trouvent sur ses doigts, celles-ci sont en train de geler. La température à l'extérieur de cette pièce doit être insupportable. La jeune mutante tourna la tete vers un bureau, au-dessus de celui-ci se trouve un calendrier accroché sur le mur. Elle peut lire le mot "Janvier". New York est plongé dans un long sommeil, le sommeil provoqué par l'hiver.  

Freya quitta son fauteuil pour rejoindre une petite chaise, elle se mit assise et prit une brosse. Pour faire passer le temps, elle décida de coiffer une nouvelle fois sa longue chevelure bleue. Ses cheveux ne sont pas teintés, ils ont changé de couleur lorsqu'elle a muté. Ça fait déjà une semaine qu'elle apprend à contrôler ses pouvoirs. Elle a beaucoup de mal à être elle-même lorsqu'elle utilise toute cette énergie. De nombreux scientifiques essayent de l'aider, mais Freya est une mutante très différente, elle peut les ensorceler n'importe quand en utilisant son merveilleux chant. Hier après-midi, la jeune mutante a échouer à son entrainement comme d'habitude mais cette fois-ci, elle est devenue ingérable. Plusieurs scientifiques se sont eux-même donner la mort lorsqu'ils entendirent la magnifique voix de Freya. Les paroles qu'elle prononce lorsqu'elle chante, sont incompréhensibles. De nombreux traducteurs ont essayé de les traduire mais aucun n'a trouvé le sens de cette chanson morbide. 

La porte de sa chambre s'ouvra et une grande blonde entra. La mutante tourna la tete vers elle et lui lança un regard noir et méfiant. Ses iris sont violets comme les nombreuses écailles qui poussent sur sa peau si pale. Freya connaît cette scientifique, c'est le docteur Hall. Elle est une belle femme qui a la trentaine, ses yeux sont bleus, ses cheveux blonds sont souvent coiffés en chignon et elle porte toujours des tailleurs très féminins. Celui qu'elle porte aujourd'hui est très élégant, sa couleur est beige et le tissu a l'air tous neuf. L'élégance et la coquetterie d'une femme restent permanentes dans sa vie. Freya l'a vite compris. 

Le docteur Hall s'approcha d'elle en restant silencieuse, elle prit une chaise et se mit assise à ses côtés, puis elle posa un gros dossier sur la petite table blanche. Elle l'ouvra et lui montra les photos de ses victimes, les scientifiques qu'elle a tués la veille. La mutante poussa un long soupir, puis elle croisa ses mains et resta muette. La blonde prit la parole, sa voix est dure, cruelle mais surtout insupportable à écouter. Le visage de Freya exprime beaucoup de colère, elle n'aime pas la présence de cette femme. Émilie la remarquer mais elle ne s'intéresse pas à ses émotions, ce sont ses pouvoirs qui l'intéressent, rien d'autre. 

Le docteur Hall: Je vais te poser une série de questions. Il faudra répondre sincèrement. 

La mutante aux cheveux bleus évita son regard, elle n'a aucune envie de répondre à ses questions étranges et indiscrètes mais elle sait qu'elle n'a pas le choix. Elle doit lui dire la vérité, un ensemble d'appareils mesurent ses réactions psychophysiologiques afin de déterminer si elle dit la vérité ou si elle ment. Le postulat selon lequel est censé fonctionner le polygraphe est que le fait de mentir provoque une réaction émotionnelle et s'accompagne donc de manifestations psychophysiologiques mesurables. Par exemple, le stress engendré par le mensonge augmenterait la transpiration et donc la conductance cutanée. La mutante et la scientifique sont filmés par plusieurs caméras de surveillance, des gardes sont à l'extérieur de la pièce, ils attendent patiemment les ordres de leur chef. La blonde passa sa langue sur ses lèvres charnues puis elle commença son interrogatoire.