Le Labyrinthe Maudit.

Chapitre 17. L'hiver éternel.

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                    Le Labyrinthe Maudit. 
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Le soleil a disparu depuis plusieurs jours, les sarcleurs sont inquiets. La température a rapidement chuté, l'été éternel à laisser sa place à un hiver que les blocards n'ont encore jamais vu.  Leurs récoltes n'ont pas survécu à ce froid extrême de -250°C. Leurs terres ont gelé avec leurs fruits et leurs légumes. Aucune plante ne peut survivre sans lumière et sans chaleur. Les jours sont longs et les nuits sont interminables. Plusieurs blocards sont allés chasser en forêt et n'ont rien rapporté, la faim devient pesante comme le froid. Les plus faibles restent à l'infirmerie pour se reposer sous d'énormes couvertures faites avec du poil de sanglier. Les plus courageux continuent leurs recherches, ils espèrent trouver une proie facile comme un lièvre ou un chevreuil. Ils chassent avec leurs arcs, les archers sont d'excellents chasseurs, les meilleurs du groupe. Malheureusement, le froid est insupportable et ils ne peuvent pas rester longtemps à l'extérieur, loin du feu. Ce soir, Newt et Gally sont de garde, ils surveillent les portes et les murs du Labyrinthe en restant à l'intérieur d'une cabane. Cette cabane est perchée sur un grand chêne depuis plusieurs années, c'est Alby qui l'avait construite avec les premiers blocards. Newt s'en souvient encore, il n'oubliera jamais son premier et vrai ami. 

Gally surveille le feu avec attention, il est leur unique source de chaleur. La brute a brûlé plusieurs morceaux de bois pour chauffer l'intérieur de la petite cabane. Il doit faire 13°C en ce moment même, il essaye d'augmenter la température en brûlant d'autres branches mais le froid reste gagnant. Le bâtisseur jeta sa dernière branche en soupirant fortement, Newt est juste devant lui. Il observe le bois brûler en restant silencieux, il a l'air pensif. Gally l'observa pendant un long moment, puis il décida de briser le silence lui-même.

Gally: Tu penses à elle, je me trompe? demanda-t-il sans gêne.  

Le petit blond releva la tete pour le regarder, son visage exprime beaucoup de colère et de peine ce qui étonna le jeune blocard. Il attendit sa réponse patiemment et Newt finit par prendre la parole, la voix sombre.

Newt: C'est toi qui penses à elle. 

Gally: Moi je l'assume contrairement à toi. répondu-il calmement. 

Newt: fronçant les sourcils. Je t'ai déjà raconté ce qu'elle a fait. Elle a tué tes hommes avec l'aide de son nouvel ami! Nous ne pouvons pas lui faire confiance. 

Gally: Elle a sauvé sa peau, j'aurais fait la même chose. 

Newt: froidement. De toute façon, je ne peux pas parler avec toi, tu la soutiens toujours. 

Le bâtisseur ouvrit son sac à dos pour récupérer une gourde remplie d'un liquide chaud, il avala une grosse gorgée avant de la tendre à son camarade. Le sarcleur l'attrapa sans le remercier, puis il but à son tour pour se réchauffer. Le liquide qu'il avala fut si amer qu'il crut le recracher immédiatement. Il l'avala quand même en faisant une grimace qui fit rire la brute. 

Gally: Ma potion va te réchauffer les tripes! dit-il en riant bêtement. 

Newt: en essuyant ses lèvres. Mais qu'est-ce que? 

Gally: De la liqueur, je l'ai fabriquée à partir de plantes amères que j'avais précieusement gardées dans ma cabane. 

Newt: s'énervant. Tu es en train de me dire que tu as volé des plantes à mon groupe?