Love 1: Entretient d'embauche

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Ah Magnolia, une des magnifiques villes du royaume de Fioré, cette ville était connue pour son importance économique, en effet toutes les plus grandes sociétés avaient installé leur siège dans ce complexe en développement. Mais cette ville remplie de passion racontait l'histoire d'un amour tragique ......Nous étions en l'an 786, cela faisait un moment depuis que j'avais été diplômé de l'Université des fées en économie et gestion, pour le moment aucune grande société n'avait de poste libre. Je faisais donc quelques formations pour avoir plus d'expérience. Un jour alors que tout semblait inespéré , je vis une offre d'emploi pour l'une des plus grosses boîtes du pays. Sans plus tarder, je m'étais informée au sujet du travail et celui-ci était un simple poste de secrétaire pour le nouveau PDG mais il pourrait m'ouvrir des portes dans le métier. J'avais donc remis mon CV à jour en indiquant toutes mes nouvelles qualifications. Le 10 avril ce fut le jour-j. J'étais stressée à mort encore plus que lors d'une compétition de Kendo... À cause de ce stress, je m'étais réveillée à six heures du matin pour être sûr de ne pas être en retard. Je partis en direction de la cuisine pour me prendre un fraisier, ce petit rituel avant un "combat" me calmait et me rendait sûr de moi. Après ce petit moment de plaisir, je pris une longue douche pour détendre mon corps avant d'enfiler mon tailleur bleu marine, je me coiffais d'un chignon classique, mis mes bijoux et pris mon CV avec d'autre paperasse. Je me mis ensuite en route avec ma voiture, une Magique noir ancien modèle. Elle est vielle mais en très bonne état et au bout de dix minutes j'étais enfin devant le grand et imposant gratte ciel d'une effigie de mode connu. En entrant je m'étais directement dirigée vers l'accueil car je ne voulais pas me perdre.

-Bonjour mademoiselle, puis-je vous aider?
-Bonjour, oui s'il vous plaît je voudrais savoir où se déroule l'entretien pour le poste de secrétaire du PDG.
-Miaou, vous devez prendre l'ascenseur et aller au quinzième étages, vous verrez il y aura une salle d'attente à votre droite. Bonne chance.
-Merci beaucoup madame, au revoir et bonne journée.
-Merci à vous aussi.

Je suivis les instructions de l'hôtesse d'accueil et pris l'ascenseur qui était chaleureux, à l'intérieur il y avait deux tableaux. L'un représenté des fleurs de cerisier arc-en-ciel, tans dis que l'autre porté une citation « Le travail forme les rêves ». Cette phrase m'avait remise en confiance. En arrivant au quinzième étage, j'avais tourné à droite et vis une porte avec comme écriteau "salle d'attente pour l'entretien", en entrant tout le monde me dévisagea comme si je n'étais pas normale. La petite salle était de couleur beige clair et se mariait parfaitement avec le carrelage blanc cassé, pour égailler la salle. Les fauteuils tressés noirs étaient disposés autour d'un tapis noir carré à poil haut sur laquelle une table basse en verre trônait. Sur la table il y avait une pile de magazines de mode. Sur les murs, il y avait des photos de mannequins portant des vêtements de la marque. Sans en prendre compte, je m'assis dans un des fauteuils près de la portes. Celui-ci était très confortable surtout avec les coussins moelleux. Je croisai mes jambes pour ne pas qu'on voyait sous ma jupe, je sortis de mon sac un livre qui racontait une histoire assez touchante.

- C'est quoi ces cheveux rouges? On dirait une punk.....dit une femme assise en face de moi.

Elle était brune et sans doute dans la vingtaine, cette fille devait être une innocente et pur petite fille qui dès que quelqu'un était différent rien n'allait plus.

- Whaou ce qu'elle est belle, les cheveux colorés sont très à la mode... Dit une petite voix à l'autre bout de la pièce.
- Pfff, elle va se servir de son beau minois pour les avoirs dans la poche, c'est une des ces filles superficielles, répliqua une autre femme assise à ma gauche.

Cette autre femme devait être plus âgée dans la trentaine environ, elle savait qu'avec son âge elle n'allait pas avoir ce poste. Ces filles se sentaient obliger de me rabaisser pour ce sentir mieux et avoir ainsi un sentiment de supériorité, le summum du complexe d'infériorité était d'être méchant avec quelqu'un d'original.

Love me nowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant