Tattoo's Game | L.S | [TERMINÉE]

Chapitre 1

| Harry Styles |

Je marchais tellement vite que j'avais l'impression de courir à travers l'entreprise la plus réputée d'Amérique.

J'avais l'air d'un fou. Ici, tout est parfait, du décor jusqu'à la forme du cerveau des employés. Okay, ouais j'exagère mais il vaudrait mieux que je n'arrive pas trop souvent en retard.

Mon cul se retrouve violemment projeté contre le sol, et ma tête l'heurte également. Une masse m'écrase et tout mes papiers se retrouvent éparpillés un peu partout.

Moi: Merde !

Je me gifle mentalement pour ma vulgarité. Et d'ailleurs, pourquoi est-ce que je lui ai dit "Merde" ? Mais quel crétin...

La personne se lève et repart, comme si rien ne s'était passé. Wow, il est aussi gentil que toutes les autres personnes d'ici... Super, je sens que je vais bien m'amusé! (Notez le sarcasme)

Une autre voix d'homme m'interpelle, ce qui me sort de mes pensées. Je lève les yeux vers lui, toujours au sol, massant mes tempes avec mes doigts. Putain.
Un homme de la trentaine, je dirais, m'offre sa main. Je continue à observer les fins traits de son visage. Mais... Qu'est-ce qu'il me prend?
Voyant que je n'agrippe pas sa main, il l'a retire et la fourre dans sa poche. Mon regard se pose ou il ne faut pas. Harry, STOP.

Je me lève mais manque de tomber, encore étourdi par le choc. Aïe! Je m'agrippe à la première chose dans mon champ de vision. Je remarque que je tire sur sa cravate. Oh putain... Ses yeux bleu plongent dans les miens et je les vois changer de couleurs. Ses yeux son presque entièrement noir, il semble... Nerveux.

Je regarde par terre, voulant à tout pris éviter son regard.
Mes feuilles. Putain !
Je me jette soudainement par terre et ramasse mes feuilles, qui sont des photographies très peu catholique. Certaines sont de moi. Oh merde merde merde. Je ramasse celles que je trouve et les mets rapidement dans mon cahier. Personne ne doit voir ça. Personne.

Je lui jette des coups d'oeil rapide avant de murmurer.

Moi: Je... Je dois y aller.

Et je m'en vais, tête basse. Je me suis complètement ridiculisé. Oh dieu faite que j'ai  ramassé toutes mes photos, pitié. Je monte dans l'ascenseur et monte au 10 ème étage, toujours un peu tremblant. Je finis par trouver la porte et toque doucement. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur l'homme de tout à l'heure. Bordel, il a dû se dépêcher de monter, ses cheveux sont en bataille et il a retiré sa cravate, et déboutonné deux boutons de sa chemise blanche.

Moi: B-bonjour...

Mr.Tomlinson: Bonjour Harry, asseyez-vous sur la chaise juste là.

Il me pointa une chaise noir, qui a l'air très confortable. Je fais ce qu'il me dit, rouge de honte.

Mr.Tomlinson: Je crois que... Heu... Vous avez... Oubliez cela tout à l'heure.

Je regarde son expression. Il regarde la photo, avec un sourire en coin, ouais bah un sourire pervers quoi! Merde! Il me l'a tend et je lui arrache des mains, je la déchire en 4 et la met rapidement dans mes poches sans regarder de quelle photo il s'agit. Je regarderai plus tard.

Mr.Tomlinson: Alors... Vous êtes ici pour le poste de photographe dans la section...

Il regarde mon dossier et ouvre grand les yeux.

Mr.Tomlinson: Nu? Oh... Vous êtes engagé.

Moi: Quoi mais... je n'ai pas passé d'examen.

Mr.Tomlinson: Peu importe, vos photos sont très belles. Est-ce que vous me feriez l'honneur de les regarder?

Moi: Heu... C'est à dire que... Je suis... Sur plusieurs de ces photos alors.

Mr.Tomlinson: Raison de plus.

Il m'adresse un clin d'oeil et je sens mes joues chauffer quand je lui tend mon cartable.

Il le feuillette et se remue à quelques reprises. Je regarde son entre jambe et vois une bosse se former. Bordel. Je change de position pour cacher mon excitation.

Mr.Tomlinson: Ces photos sont... Bien. Très bien. Heu... J'ai autre chose à faire alors, vous n'avez qu'à revenir me voir lundi avec de nouvelles photos, si possible.

Moi: Ok, hum ... Merci. Au revoir.

Je marche vers la porte et l'ouvre, mais la voix de Tomlinson m'interpelle.

Mr.Tomlinson: Entre vous et moi, vous êtes bandant Harold.

Mon corps se crispe au son de mon prénom complet. Soudain, l'image de cet homme gémissant mon prénom surgit dans mon esprit. Oh...

Je m'empresse de sortir et de fermer la porte derrière moi. Où sont les putains de toilettes?