" Tu m'aimes bien, je t'aime tout court. La différence s'appelle l'amour"
-Patrick Bruel
***Tu te souviens ? Au début de l'été dernier, quand on avait pas encore bronzé, que les cigales commençaient à peine à chanter ? C'est à ce moment là que j'ai commencé à tomber sous ton charme.En ce temps, je ne me permettais pas moi-même d'y croire. Comment pouvais-je être amoureux de toi ? Mais, tu avais ce sourire, celui qui faisait battre mon coeur plus fort, celui qui me le réchauffait quand il y restait encore un peu de glace. Les restes de celle que tu avais déjà brisé. On allait sur la plage, dans les environs de dix-huit heures, les pieds dans l'eau, quand le soleil ne cognait presque plus. Même si nous y étions aller pendant la journée.
"J'aime venir à la plage en début de soirée"
Tu m'avais dis ça le lendemain de notre arrivée, mais je voulais te faire plaisir à long terme. Alors ce fût comme ça tout les jours, pendant deux semaines. Tu n'avais pas étalé plusieurs raison, et ça avait été une phrase courte, mais j'avais compris que tu aimais vraiment ça. Ça pouvait paraître bizarre de mettre autant d'importance à cette simple phrase, mais c'est un souvenir que je ne peux négliger. Comme tous ceux qui te sont rattachés. Et, tous les soirs, c'était la même plage. C'était devenu notre rituel.
Tu aimait tellement cette île, c'en été déroutant. Tu m'en avait déjà parlé évidement, de tes souvenirs d'enfance, de ton premier amour, sur cet plage entouré d'arbres où encore de la fois où ton oncle t'avais emmené à la chasse avec lui. Tu m'avais raconté tout ça un jour de pluie, quand pour la première fois, tu étais entré chez moi. À ce moment là, nous n'étions que bons amis, juste parce que nous avions atterrit dans la même classe. Mais quand tu es sorti de chez moi ce soir là, en entrant dans la voiture de ta mère en vitesse, pour être le moins mouillé possible, je me suis rendu compte que tu était devenu une personne plus importante pour moi.
"Putain Nath' sérieux t'abuse là!
Ce soir là, sur cet plage, notre plage de sable blanc, tu m'avais pousser dans l'eau, alors que j'avais mon téléphone dans les mains. Il était aussi trempé que moi.
- C'est ma vengeance, pour ce matin." M'avais-tu expliqué en riant.
Le matin en question, je t'avais réveillé avec de l'eau glacé parce que tu ne voulais pas te lever, alors que la veille, tu m'avais promit de m'emmener visiter les petites îles aux alentours.
" Demain on ira visiter les îles Lavezzi, mais il va falloir qu'on se lève tôt, parce qu'une navette part toutes les trois heures, et tant qu'à payer, autant y rester le plus longtemps possible. Donc demain réveille moi à 6h30 ."
Tu savais que j'aimais ça, la nature, tu sais tout de moi. Plus que mon père. Et je suis presque sûr que même ma mère, de la haut, elle en sait moins que toi à mon sujet. Mais, aller visiter ces îles un lendemain de soirée arrosée n'était pas un choix très intelligent, surtout quand il s'agissait de te réveiller. Je me souviens du cri que tu avais poussé quand l'eau t'est tombé dessus, et du bond que tu avais fait, c'était hilarant.
Quand j'y pense, ça arrive à me faire sourire malgré mes larmes qui ne se tarissent jamais.
Ces îles, on avait l'impression d'être dans un autre monde, nager avec les poissons, sans qu'ils n'aient peur de toi. Je crois que cette journée, restera l'un de mes meilleurs souvenirs d'adolescence. Parce que tu étais avec moi. Nous avions prit la navette à huit heures, et celle du retour était arrivée aux îles à dix-sept heure. Je voulais filmer les alentours de Bonifacio, mais le bateau bougeait beaucoup trop, je n'ai même pas comptait le nombre de fois ou j'ai failli faire tomber mon appareil photo. Alors je me suis juste bien tenu au bateau, toi à côté de moi. Tu n'arrêtais pas d'essayer de me faire lâcher la barre que je tenait pendant que les vagues cognaient le bateau. Ce jour là, tu n'avais pas cesser de rire, c'était tellement beau. Te voir toi, avec tes longs cheveux châtains qui chatouillaient ton visage, bien bronzé après 12 jours passer à la plage à répétition, tes beaux yeux verts entourés de tes longs cils, dans ce décor, c'était tout simplement magique. C'était à s'en demander si je ne rêvais pas, mais non, les photos sont là pour le prouver, c'était bien réel.
Le lendemain, mon téléphone ne marchait plus, j'ai voulu te faire la gueule, mais comment j'aurai pu, quand au déjeuner je t'ai vu revenir de quelques courses avec un sourire jusqu'aux oreilles et un nouveau téléphone bien plus beau que celui que j'avais. Je ne le pouvais décidément pas. Cette journée là, la dernière complète de notre séjour, on est allé à une rivière. C'était un décor de rêve, comme toujours. L'eau était glacé, mais tu y est rentré comme on rentre dans un bain. Moi, j'ai pris vingt bonnes minutes pour m'y mettre jusqu'à la taille. Puis tu m'a attrapé par derrière et m'a entièrement mis sous l'eau.
Une fois dans l'avion, pendant que tu dormais, je repensai à ce que nous avions fait.
À ta cousine, que je n'ai vu qu'en photo, qui à eût la gentillesse de laisser ses clefs de voiture à ta tante pour qu'on puisse profité de son véhicule, de notre promenade à cheval dans la forêt et notre virée en jet-sky. Et je me suis dit, que oui, j'avais passer de bonnes vacances, de magnifiques vacances, mais, est ce que j'aurai autant apprécié si tu n'y avais pas été ? J'ai tourné la tête vers toi, j'ai vu tes yeux, papillonnés doucement, pour s'habituer à la lumière quand on était entrain d'atterrir, et j'ai trouvé ma réponse. Sans toi, ces vacances auraient étaient en noir et blanc. Mais j'ai vécu deux semaines arc-en-ciel.Tu sais quoi? Sans toi, je croyais que ce serait en noir et blanc. Mais non, il n'y a pas de blanc. Même pas de nuances de gris. Juste du noir.
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Des avis ?
Personnellement les deux premiers chapitres sont assez mauvais...
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Mais, c'était avant...
RomanceJe n'ai jamais eu de tendance suicidaire, mais plusieurs fois, j'ai pensé que ce monde se porterait mieux sans moi. Quand je t'ai connu, j'avais cru que ma vie serait toujours banale, ce qui n'était pas une mauvaise chose, j'avais toujours rêvé de b...