" Être en retard est un acte de violence"
-Ghandi
***
Je venais de rentrer de chez ma tante, ce matin là, après un mois de vacance en famille. Mais mes vacances ne m'avaient jamais parût aussi fades. J'essayais de ne pas craquer. Je montais les escaliers qui menaient à ma chambre, voulant trouver mon téléphone au plus vite pour le brancher. Ma tante vivait dans un coin paumé ou rien ne captait, alors il aurait été inutile de prendre mon téléphone, surtout que la seule personne à qui je parlais ne répondais plus. Il était partit comme un voleur, sans prévenir, et je lui en voulait pour ça. Mais je l'aimais. Je ne pouvais pas m'en empêcher.Je laissais mon téléphone charger pendant que je défaisai ma valise. Mes parents avaient de la peine pour moi, mais ils disaient que ça passerai, et que ça avait déjà commencé, vu que ne ne pleurai plus chaque soirs. Mais non, ça ne passait pas. La douleur était toujours aussi vive, c'était juste que je m'y habituais chaque jours un peu plus. Mais elle était toujours là, aussi brûlante, cuisante. Une fois ma valise vidée, je regardais enfin mon téléphone. Une fois le code PIN entré, le petit son indiquant que j'avais des notifications retenti plusieurs fois. Quelques messages de Julie, une amie, et d'autres de pubs pour magasins. Et j'avais apparemment un message vocal d'un numéro inconnu. Je composais alors le répondeur.
" Le 22 août, à 10h 53. Le petit "bip" se fit entendre. Nathan, c'est Liam. Sa voix était légèrement cassée mais je l'aurai reconnu entre mille, il avait l'air paniqué . Viens au 1309 rue Phoenix, 2 ème arrondissement, maison n°237, elle est beige et au nom de mon père, le code postal est 69207 Lyon. Mon père est devenu fou, s'il te plaît Nath' fais vit-
-Liam raccroche ce téléphone! Son père se mit à crier.
-Oh mon Dieu... Mes yeux commençaient à brûlaient.
-Je voulais te dire au revoir, je le jure, je t'aime. Sa voix se brisait, mon coeur avec. Son "pshit air" comme il disait, fit un bruit. Crois-mo-
-Ta gueules petit con ! La voix de Christophe le stoppa. Puis un bruit d'os se cognant se fit entendre.Pour rappeler, tappez 5. Pour effacer, tappez 2. Pour réécouter tappez 3."
Tremblant, j'ai appuyé sur le 3."Non, non, non. Je me répétais, mes larmes tombant. Ce message datait d'une semaine. Une semaine !
J'ai envoyé un message à tout mon répertoire, pour demander qui pourrait m'emmener à Lyon en urgence. Je devenais fou. La moitié étaient encore en vacance et dormaient sûrement à 8h du matin. Mais Julie m'a appelé, et m'a demandé la raison. Elle savait ce qu'il représentait pour moi, elle était son amie aussi. Quand je lui ai expliquée la situation, elle avait dit qu'elle serait chez moi dix minutes plus tard. Elle a tenu sa promesse. Je suis sortie par la fenêtre de ma chambre, en descendant par le gros arbre à côté. Dire que j'insistai étant enfant pour qu'il soit coupé, parce qu'il faisait des bruits effrayants la nuit, aujourd'hui je suis bien heureux qu'il soit là.
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Mais, c'était avant...
RomanceJe n'ai jamais eu de tendance suicidaire, mais plusieurs fois, j'ai pensé que ce monde se porterait mieux sans moi. Quand je t'ai connu, j'avais cru que ma vie serait toujours banale, ce qui n'était pas une mauvaise chose, j'avais toujours rêvé de b...