Mais, c'était avant...

9- À présent

( chapitre avec propos assez cru, désolé mais c'est le but de l'histoire)

"Il y a bien des façons de séquestrer un homme. La meilleure est de s'arranger pour qu'il se séquestre lui même."
-Jean-Paul Sartre
***
Je me fait réveillé par la porte de la cave qui claque. Encore une fois, la lumière s'allumait pour me laisser voir ou j'étais, toujours au même endroit. Ce petit sous sol sombre, où se trouvait un toillette et un évier où l'eau arrivait. Il y a aussi trois vieilles couvertures usées, des vêtements et des tonnes de poussière. J'ai mal à la gorge, je dois être tombé malade. J'entends des pas descendre l'escalier, et quelques secondes plus tard mon père est face à moi, l'expression neutre. Pitié, qu'il soit dans un de ses bons jours.
Il m'attache les poignets avec une corde, très serré. J'ai peur de ce qu'il va faire.
Il me lève et m'aide à marcher. On arrive en bas de l'escalier, et là je vois les rayons du soleil en haut. J'aimerai m'empêcher de sourire, mais c'est juste impossible, même si je sais que mon bonheur apparent risque de lui faire changer d'avis, c'est trop bon pour le cacher. Mais il ne semblait pas le remarquer.

"Monte" dit-il. Plutôt deux fois qu'une !

Mes jambes étaient douloureuses, surtout ma cheville gauche, celle ou il avait laissé tomber la vieille machine à laver il y a quelques jours, mais c'était vraiment plaisant, de se dire que je marchais ailleurs que dans cette cave de 10m2. Une fois arrivé dans le salon, j'avais l'impression que le soleil me brûlait la peau. Je portais un t-shirt blanc, enfin, gris maintenant, et un vieu pantalon de jogging, avec des tongs. J'empestais la sueur, mon haleine était déplorable et mes ongles étaient noir. J'espérais qu'il m'avait fait sortir pour que je puisse le laver. Il m'a fait monter d'autres escaliers. Oui ! J'allais pouvoir prendre une douche. Une fois en haut, il a ouvert la porte de salle de bain, a fermé les vollets, et les fenêtres, puis il m'a détaché. Il m'avait détaché dans une autre pièce que la cave. Croyait-il que je serais assez bête pour ne pas sauter sur l'occasion ?

"Je te laisse dix minutes, et si tu te tiens tranquille, tu pourra venir en prendre une toutes les semaine.

Mais j'allais peut-être me laver d'abord, j'étais tellement sale que ça me grattait.

-D'accord. Ma voix était enroué, à force de ne jamais parler, juste crier quand il me martyrisé. Et je devais avoir une angine aussi.

Il se dirigea vers la porte, et avant de la fermer, il me prévint :

-Par contre, si tu compte faire quoi que ce soit, tu ne sortira plus jamais . Jamais" puis il partit. Un frisson me parcouru l'échine, mais je devais faire vite.

Je ne perdis pas une seconde, me déshabillant en vitesse, je me précipitai sous la douche. L'eau coulante était grise, et je me pressais de me mousser les cheveux. L'odeur de la pomme n'avait jamais parût aussi bonne. Avec le gant, je me brossait le corps. Je frottai si fort que je m'enlevais des morceaux de peaux, noirs à certains endroits. Mes ongles noirs étaient maintenant blancs, mais terriblement longs. En sortant de la douche, je pris enfin le temps de voir mon reflet. C'était horrible, j'avais des hématomes partout, j'étais pâle et mince. Non, pas mince, maigre, terriblement maigres, je m'effrayai. Mais je n'avais pas le temps de m'y attardé. Les vêtements posé sur la commode pour moi étaient propre, c'était juste merveilleux. Je pris la seule brosse à dents sur l'évier, et la recouvrit de dentifrice, puis je la fourrais dans ma bouche. Une fois le brossage fini, je me coupai les ongles. Mon père revint. Et là, il fallait que ça cesse. Je priais Dieu Nathan, en pensant à toi, en pensant à ce qui se passerait si je sortais d'ici. Et c'est ça, qui a fait que quand mon père à ouvert la porte, je me suis jeté sur lui. Il est tombé à terre dans le couloir de l'étage.