Chapitre 16

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Les carreaux de l'arbalete furieuse de miss-en-manteau-de-cuir continuaient de fuser dans la clairière , les jeunes filles avait cessés de courir , affolées, elle s'était comme métamorphosées. Leurs ongles manucurés s'étaient changés en griffes, leurs cheveux si soyeux s'était volatilisés pour laisser place a des mèches sales et grasses de cheveux clairs. Le rêve était devenu cauchemar. Derrière la fille en manteau de cuir, émergea un homme d'une grande taille , vêtu entièrement de cuir lui aussi. Il tenait entre ses phalanges d'étranges piques. Alors que les monstres de la clairière se jetaient dans les airs sur eux deux, l'homme jeta une volée de ces fameuses piques , ce qui stoppa net les créatures en plein vol. Elles vinrent s'écraser a mes pieds, répandant dans l'herbe leurs sang poisseux. Bientôt une odeur de pourriture s'éleva dans l'air. Je mettais relevé avec difficulté et regardais ce spectacle ahurissant avec un sentiment d'inutilité.
Alors comme pour faire mes preuves, j'ecartais mes bras a la limite de mes épaules et frappais dans mes mains aussi fort que possible. Tout autour de moi, les monstres tombèrent comme frappaient par un mur invisible. Étant nymphs ,j'avais d'innombrable dons, mais mes préfères résidaient dans la manipulation de l'air. Je fis donc s'amonceler des nuages aussi sombre qu'une nuit sans lune et bientôt un grondement sourd de tonnerre se fit entendre. Alors mes éclairs descendirent du ciel. Rempant sur les atomes présent, je les dirigeais précautionneusement sur mes adversaires. Ou devrais-je nos adversaires puisqu'à preuve du contraire, l'homme et la femme de cuir se battaient contre le même mal que moi ? N'étais ce pas pas la le principe d'une équipe ?
Quand une des créatures se jeta sur moi, toutes griffes dehors, je me tournais vers elle , bien décidais a en découdre. Passant rapidement ma main dans mes cheveux (nota bene : il faut absolument que je les lave) , je tendis mes mains dans sa direction. Je sentis sous la terre se faufiler mon plan. Alors qu'elle n'était qu'a un mètres de moi, une racine des plus pointus vint empaler le monstre. Son visage était si proche du mien que je sentais son haleine putride. Les créatures se mirent a battre en retraite. Avant de regagner la lisière du bois, je remarqué qu'elle reprirent leurs apparence de jeunes filles inoffensive.
-Non mais tu vas sortir de ce cercle , maudit nymphs ! Tonna la femme. Allez Mike on y vas, lança t'elle a son semblant de coéquipier.

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