Chapitre 4

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Le lendemain, je me réveillais avec un important mal de crane qui m'obligea à plisser les yeux. La lumière qui devait être à son habitude douce me parer agressive. Je me lève donc du spacieux lit que mes parents m'avaient offert il y 2 ans lors de mon installation dans cet appartement, et passe ma main dans mes cheveux emmêler par ma nuit agitée. Je quitte d'un pas maladroit ma chambre pour me diriger vers mon téléphone posé sur le meuble de l'entrée: 0 messages et 3 appels manqués de maman.

Être beau va de paire avec être populaire, mais je suis une exception à la règle. J'avais choisi dès mon entrée à la fac de ne pas avoir d'amis, de peur de les séduire ou même de leurs faire peur en dévoilant ma véritable identité. Je ne voulais en aucuns cas qu'une quelconque personne apprenne que j'étais un nymph. En aucuns cas. Puis devant la grande armoire en chêne massif, je choisis la tenue que je porterais aujourd'hui. J'opte, après 10 minutes de réflexions intenses sur l'union des couleur, pour un jean slim accompagné d'un tee-shirt à l'emblème de New-York (t-shirt rapporté par mes parents lors de leurs voyages en Amérique), mes converses montantes sont les seules chaussures que j'ose mettre avec mon manteau, et vu le temps qu'il fait dehors j'ai intérêt à le porter si je ne veux pas mourir de froid. J'attrape mon sac, le cale entre mes cuisses le temps de fermer la porte de l'appartement à clé et je pars. Je traverse la rue et arrive quelques pas plus loin au feu de le veille. Sans surprise je découvre monsieur Marthial me dévisageant comme hier. Je ne peux pas me permettre de faire deux fois la même erreur et je décide donc que je devais tout de suite l'éloigner de moi en plongeant mon regard dans le sien. Il soutient mon regard. Puis quand le feu passe au vert, je m'avance sur la route en passant à coté de mon professeur je lance:

-Bonjour monsieur Marthial!

Perdu, celui-ci marmonne quelque chose d'incompréhensible et je lui souri tout en m'éloignant dans la rue. Dès lui avoir tourné le dos je pousse un long soupir chargé de soulagement. J'ai reussi mon tour de force. Devant la fac, je m'arrête vérifiant que personne ne me voit et balance ma main devant moi. L'horloge se fige alors et les aiguilles retournent de dix minutes en arrière. En retardant la sonnerie, j'assurais ma ponctualité au cours de monsieur Marthial et ainsi de ne pas me faire remarquer. Les cours de la matinée se déroulèrent à merveille, bien que je dus éviter le plus souvent possible de ne pas regarder par la fenêtre lorsque monsieur Marthial avait son regard posé sur moi. Quand l'heure de la pose de midi sonna, je me dirigeais vers les bancs jouxtants à la salle de musique. Il était temps pour moi de me nourrir convenablement. Quand Lizzy Swift sortit de son cours, je l'interpellais:

-Lizzy! Attends!

Elle s'arrête alors, le visage figé dans une étrange impression de gêne. Quand j'arrive à sa hauteur elle me fit un sourire crispé.

-Quelque chose ne va pas Lizzy? demandais-je.

-Et bien... commença t-elle en hésitant, j'avais dit à Peter Evercook de mon cours de math que je déjeunerais avec lui....

-Ah... Mon regard devint froid.

Cela faisait trois semaines que j'avais pris l'habitude de me nourrir des sentiments de Lizzy. Elle était naïve et donc par conséquent extrêmement manipulable, de plus ses sentiments étaient toujours profonds et sincères.

-Mais je t'en supplie ne m'en veut pas! relance t-elle en avant de partir en courant.

Me retrouvant seul et frustré d'avoir été rejeté par Lizzy, la naïve petite fille qui était d'habitude sous mon charme dès que mes cils bougeaient, je me dirigeais d'un pas lent vers la cafétéria.

-Et Hock!

Je me retourne et découvre une fille aux longs ongles vernis, mastiquant un chewing gum comme une vache mastiquerait son herbe.

-Oui? répondis-je

-J'ai un problème, répondit-elle, mes copines là bas, elle me montre une bande de filles nous regardant en gloussant, m'ont lancé le défi de t'embrasser... Si je ne le fais pas je leurs devrais de l'argent et ça Hock, ça ne serait pas très sympa de ta part si tu refuses...
Voilà qui faciliter les choses ! J'avais besoin de me nourrir et cette fille était prête à m'embrasser! Parfait! Ni une ni deux je m'avançais vers elle, la prends par la taille et l'attire contre moi , je colle ma bouche et la sienne et sans ménagement je vais cherchais au plus profond d'elle ses sentiments les plus puissants. Je n'y trouve que de la surprise mais cela me suffit. Je prends. Quand je me recule, elle a le visage pâle et me regarde d'un oeil hagard.

-ça va ? demandais-je en souriant malicieusement.
-euh ... Oui je crois... répond t-elle faiblement.

Je peux deviner ses copines surprises gloussant encore plus devant la gêne qu'elles pensent voir sur le visage de leurs amie. Je la salue de la main et me dirige vers mon prochain cours.

Body of SeductionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant