ꚰ CHAPITRE 54: Chantage

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- Putain de merde, sombre fou

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- Putain de merde, sombre fou... Pourquoi tu as fait ça, exactement ?

- C'était une minute de silence. Tu as manqué de respect à un moment d'hommage. Littéralement. C'est le moins que tu méritais, expliqua Corpius au cadet de la famille George, croisant ses bras l'un en dessous de l'autre comme un père qui punirait son fils. — Oubliant presque qu'ils se tenaient tous les deux derrière le bureau du proviseur de l'académie.

- Les garçons... Soupira l'homme plus âgé. Je ne peux pas vous expulser, étant donné que d'une part ; Corpius, vous êtes non seulement le président du conseil des élèves, celui qui a choisis l'horaire de la minute de silence, et en ce qui vous concerne, Théodore, les problèmes familiaux qui vous rencontrez sont on ne peut plus délicats. Je pense que le mieux à faire est de vous renvoyer chez vous temporairement pendant quelques jours tous les deux, le temps que vous vous calmiez et reprenez vos esprits...

- Mais Monsieur- Essaya de s'immiscer Théodore, sans succès, alors que le proviseur poursuivit d'un ton plus sec encore.

- Corpius, j'ai confiance en vous et en vos capacités de jugement, de votre travail en général. C'est d'autre part l'une des raisons qui explique que je vous ai validé le poste de président du Conseil des élèves, et pour vous remercier de vos services rendus à l'académie et en l'honneur de votre ami perdu, je fais une exception et nous ne vous impose aucune sanction, mis à part ces jours de pauses cette semaine afin de limiter votre deuil. Nous sommes tous attristés par le décès de Tom Lior, mais ce n'est définitivement pas une raison pour perdre le contrôle et de se comporter ainsi.

- Et moi je suppose que non... Soupira le rouquin, d'une voix ronchonne à peine audible en un murmure.

Le proviseur arqua un sourcil, ayant bien entendu la remarque de Théodore, plus implacable que précédemment.

- Vous supposez bien. Vous pouvez quitter mon bureau, Corpius. J'ai à discuter avec Monsieur George, à présent.

- Je peux savoir c'est quoi ton putain de problème, Monsieur le président du conseil des élèves ? Sortit Théodore en trombe quelques minutes plus tard que Corpius du bureau du proviseur, aussi ravi qu'énervé de constater que ce dernier l'avait attendu. Le dos calé confortablement contre le mur et toujours de sa position hautaine avec les bras croisés. On n'a pas les mêmes privilèges, apparemment ! Vas-y. Tu peux me casser la gueule autant que tu veux. Ça me fait même gagner des heures de colle pour les deux prochains mois au lieu de te les donner à toi, si c'est pas génial, ça ?

- Calmes-toi.

- J'ai le nez pété, pointa-t-il du doigt son visage. Ça ne se répare pas, ce genre de choses.

𝗗𝖄𝗡𝗔𝗠𝗜𝗧𝗘 {𝐁𝐱𝐁}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant