𝑨dar Torrento est un grand fanatique des motos. Il participe régulièrement à des courses de rues interdites, lui créant une forte réputation. Indépendant et libre, Adar est un beau jeune homme qui malgré son caractère fougueux attire la convoitise...
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Les regards des invités s'étaient tournés vers Adar tandis que l'adolescent s'était précipité pour quitter la pièce, les mains tremblantes, ses cheveux corbeaux cachant l'expression de son visage. Il s'était dirigé vers l'entrée dans l'un des nombreux couloirs ouverts qu'Adar savait menait à plusieurs autres pièces dont il se remémorait vaguement au dépend des quelques souvenirs qu'il avait de cette demeure durant les fêtes de Conrad. Et qui, à différence de la villa des Seven minimaliste, était ici un style ancien du XIXᵉ siècle, les mobiliers identiques de l'époque ainsi que des tapis écarlates couchés dans les pièces.
- S'il-vous-plaît, si vous pouvez vousoccuper de ça. Merci. Avait presque ordonné à l'un des serveurs Corpius qui s'occupaient du buffet à ramasser le verre brisé sur le sol afin de suivre Adar, en longeant le couloir par où il lui avait semblé le voir traverser.
Corpius ralentit le pas en remarquant parmi toutes les portes alignées l'une d'elle légèrement entrouverte. Il l'ouvrit lentement, constatant une pièce plutôt spacieuse dénuée de mobilier où seule une cheminée était allumée. Corpius avait tourné son regard bleu au pied du mur, y voyant Adar recroquevillé sur lui-même en tremblant.
Il faisait une crise de panique, pouvait facilement conclure Corpius en s'approchant d'Adar avec retenue, presque hésitant, ne voulant pas le brusquer. Le roi d'Angelaria savait à quel point la colère de ce dernier pouvait monter avec facilité, il ne savait donc pas dans un état tel que celui-ci comment le jeune homme réagirait. Corpius, ni quiconque n'avait encore jamais depuis le réveil de Tom Lior de son coma dans une situation pareille. Toute l'impétuosité dont il faisait preuve ces derniers temps avait fait presque oublier à Corpius que même à travers sa force brute, il était possible qu'il réagisse de cette façon et atterrir dans un état de faiblesse pareille et de choc.
À une époque, cela l'aurait amusé de voir le fils cadet de la famille Lior dans cet état. Aujourd'hui, seule une douleur déchirait la poitrine du président du conseil des élèves.
Il ne comprenait pas qu'est-ce qui aurait pu donner une réaction pareille à Tom Lior. Était-ce Théodore George ? Non. Tom gagnait la moindre altercation qu'il avait avec le blond décoloré, ce n'était donc pas possible. Son frère ? Non plus. Eliott Lior avait déposé les armes depuis déjà un bon moment à l'égard de son frère. De plus, Corpius avait été clair dans ses paroles envers les concernés qui auraient pu avoir l'idée de s'en prendre à Tom Lior de nouveau. Cependant même si un nouvel individu aurait pu provoquer le brun de nouveau, celui-ci n'aurait pas reculé le moins du monde. Qu'importe qui Adar pouvait avoir en face de lui... C'était donc insensé. Corpius n'avait réussi à suivre qu'une fraction de seconde le regard du brun qu'il lui avait semblé que son attention s'était attardée sur le visage d'une femme, en particulier. Evaïa Belliar ? Lui avait-il semblé.
- Respire, Tom. Calme-toi. Et respire.
Corpius avait continué de murmurer des mots doux, sans pour autant toucher le jeune homme. Le blond platine ne savait pas s'il pouvait se le permettre... Il n'aurait de coutume pas songer à ce genre de détails, mais Corpius avait bien peur que lui donner un contact physique, tout particulièrement venant de sa part, ne puisse réellement lui être appréciable ou d'un réel soutien aux yeux du motard.
