Adar Torrento est un grand fanatique des motos. Il participe régulièrement à des courses de rues interdites, lui créant une forte réputation. Indépendant et libre, Adar est un beau jeune homme qui malgré son caractère fougueux attire la convoitise...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
- Tu sais à qui appartiens cette moto, en fait ? Demandait Adar après s'être arrêté devant Vasco, restant assit sur la Kawasaki. —Il était vraisemblablement beaucoup trop heureux d'avoir l'occasion de s'assoir de nouveau sur une moto pour avoir l'envie de déjà la quitter—.
- À vrai dire je ne sais pas... Avouait Vasco. Ça fait à peu près un an qu'elle est là. D'après Monsieur Tréflasse, l'un des anciens propriétaires, probablement un ancien élève de Terminale, il a dû partir puis l'oublier en la laissant ici.Et comme elle ne marchait pas très bien il s'en fichait sûrement.
- Tu crois que je pourrais la reprendre ?Demandait surexcité Adar.
C'était d'ailleurs assez honteux pour lui de se dire qu'il avait sûrement une quarantaine de motos dans son propre garage grâce aux paris des courses auxquelles il avait participé, et qui pourtant il n'avait même pas la possibilité de s'y rendre afin d'aller au moins en chercher une dans le but pour lui faciliter la tâche.
Vasco se contentait alors de relever ses épaules, perplexe.
- Demandes à Monsieur Tréflasse si tu la veux, je suppose que c'est lui qui s'occupe de ça.
Cependant Monsieur Tréflasse n'était en effet pas revenu. L'après-midi c'était écoulé, les élèves commençants à petit à petit à rentrer chez eux par une jolie sonnerie annonçant la fin de la journée. Adar baissait son regard, se rappelant qu'à Santa Marta la sonnerie ne marchait pas très bien, et était complétement déformé à tel point elle était vieille. Cela avait eu pour conséquence de lui faire lâcher un léger sourire nostalgique.
Remarquant que son nouvel ami semblait une fois de plus plongé dans ses pensées, Vasco souriait légèrement avant de le prévenir qu'il partait.
- Sinon moi j'y vais Tom, on se voit demain !
Adar gigotait un peu sa tête de gauche à droite pour se réveiller, saluant Vasco.
- Ah ouais, à plus mec !
Baissant légèrement de nouveau la tête, Adar restait encore un peu assit sur la moto, reniflant la violente odeur de brulée et de caoutchouc des pneus cramés qui s'en dégageait. À cause du gaz du moteur et les figures de dérapages marquants le sol, ce n'était pas étonnant qu'une pareille odeur n'entoure à présent le parking. Seulement, aussi nauséeuse soit-elle, elle lui avait réellement manqué. De nombreux souvenirs apparurent une nouvelle fois dans ses pensées, notamment ses fameuses courses de moto interdites qui lui manquaient tant.
« J'ai hâte que tout redevienne comme avant... » Espérait-il du plus profond de son être, une douleur désagréable se prononçant dans sa poitrine et son estomac. Il ne se sentait pas très bien. Après tout, maintenant qu'il y pensait c'était évident : il n'avait pas mangé, et ce petit corps de faiblard ne pouvait pas le supporter très longtemps.
