Adar Torrento est un grand fanatique des motos. Il participe régulièrement à des courses de rues interdites, lui créant une forte réputation. Indépendant et libre, Adar est un beau jeune homme qui malgré son caractère fougueux attire la convoitise...
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Din, Elvir et Maxence étaient pétrifiés. Choqués. Épouvantés... Leur meilleur ami, qui d'habitude était rempli de vie et toujours dans l'action dans le danger ou autres, était allongé dans un misérable lit d'hôpital. Les yeux fermés depuis à présent deux jours... Le médecin avait interdit les visites, hier, durant l'entièreté de la journée ; Pour la sécurité et la santé du patient. C'était donc la première fois que les trois élèves de Santa Marta voyaient leur ami dans cet état... Cela faisait un bon moment que toutes sortes d'émotions des plus douloureuses traversaient leurs poitrines, toutes plus désagréables et inquiétantes les unes que les autres. Adar était dans le coma... Il avait les yeux fermés... Non. Il n'était pas en train de conduire une moto, il n'était pas en train de manger un plat des plus pimentés qui pouvaient être, il n'était pas en train de balancer une blague ridicule pour interrompre le sérieux de l'un d'entre eux, il n'était pas non plus en train de se battre... Et n'était pas non plus avec eux. À leurs côtés.
Maxence n'avait pas retenu ses larmes, assumant pleinement d'exprimer sa douleur. Elvir n'arrêtait pas de se répéter dans ses pensées qu'ils auraient dû être plus méfiant, afin que justement ce genre de choses n'arrivent pas, en se mordant les lèvres, les yeux rouges... Quant à Din, le latino exprimait un regard vide aussi choqué que s'il venait d'apercevoir un fantôme.
Néanmoins, les trois amis n'étaient pas les seuls à contempler la silhouette endormie d'Adar.
Un quatrième personnage à la carrure aussi féroce qu'une bête était également présente.
À son arrivée, le latino chauve et les jumeaux se tournèrent vers l'encadrement de la porte pour apercevoir l'homme en question. Ils le regardèrent d'un œil si explicite que cela aurait pu faire fuir n'importe qui.
Une chose était sûre, c'était que l'individu en question était terrifiant. Très beau, mais terrifiant... Et extraordinairement tatoué. Din fut le premier à vouloir protéger Adar dans son état de fragilité, détestant que quelqu'un d'autre voit son ami habituellement si fort dans une situation aussi critique. Les jumeaux, automatiquement, suivirent le mouvement. Protecteurs.
- Qui es-tu ? Conservait calmement mais sévèrement la voix d'Elvir, la mâchoire aussi serrée que celle de ses congénères.
Din avait baissé les yeux en direction de ce que tenait dans les mains l'inconnu : Un bouquet de fleurs. Et, sachant que dans sa vie Adar n'avait que ses trois amis, il était impossible qu'un autre proche ne vienne à lui. Alors le latino comprit réellement qui était cette personne.
- C'est toi qui... dans la voiture... qui... a fait... ESPÈCE DE BÂTARD !
Voulant donner un coup de poing au grand tatoué, ce dernier attrapa sans problème le poing du chauve, à l'aide de sa main libre avec laquelle il ne tenait pas le bouquet. Din cria de douleur, bousculé au sol à l'autre bout de la pièce pendant que Maxence et Elvir se dirigèrent vers lui, inquiets, dans le but de l'aider.
