𝑨dar Torrento est un grand fanatique des motos. Il participe régulièrement à des courses de rues interdites, lui créant une forte réputation. Indépendant et libre, Adar est un beau jeune homme qui malgré son caractère fougueux attire la convoitise...
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Adar était assis en face de Corpius, à l'intérieur d'un petit café chic aux décorations végétales. Il n'avait sûrement jamais mis les pieds dans un endroit aussi luxueux, hors de l'académie Angelaria et de la villa des Lior depuis qu'il menait la vie de Tom. Adar avait une expression curieuse sur le visage, jetant des regards sur tout ce qui l'entourait. Ce n'était clairement pas un habitué à ce genre de lieu entretenu. L'intérieur semblait encore plus propre et frais qu'à l'extérieur. C'était si agréable qu'Adar en oubliait presque devant qui il se trouvait actuellement. Mais ce n'était pas assez pour le déconcentrer. Le motard restait méfiant, dans tous les cas. Il n'allait pas se laisser faire aussi facilement.
- Tu as bien changé, dis-moi. Commençait à engager la conversation en premier Corpius, étant donné que c'était lui qu'il l'avait, en quelque sorte, obligé à venir ici.
Adar se contentait de répondre sèchement.
- Si tu m'as emmené ici juste pour me dire ça, je pense que cela ne sert à rien que je reste plus longtemps.
Corpius s'était mis à sourire, buvant une gorgé de sa boisson glacée, raffinement, avant de poursuivre calmement sans faire attention au commentaire péjoratif d'Adar.
- C'est assez amusant, ce que l'on me raconte à ton sujet, si nous le comparons à celui de ton année passée. Je me souviens encore de toutes les insultes et autres violences que tu te prenais, ainsi que de la manière dont mes amis et moi te traitions. Ses lèvres narquoises semblèrent s'agrandir, plus sadique qu'elles ne le paraissaient déjà. À présent, j'entends que tu as fait soumettre ton frère, placé ton genou dans le visage de Théodore George qui souffre actuellement d'un cocard aussi gros qu'une pierre, et fais bruler la langue de Zack Martino avec du piment.
- On récolte ce que l'on sème. Se contentait de répondre l'adolescent en relevant un sourcil sarcastique, les bras croisés.
Le blond platine prit un temps d'observer l'individu en face de lui, essayant de déceler quelque chose qui pouvait le trahir : Du regret, de la peur des représailles que ses actions auraient pu causer, ou même bien de la fierté de part cette nouvelle rébellion après tout ce temps de souffrance... Mais non. Absolument pas. Corpius y notait simplement une neutralité extrême qui le faisait sombrement froncer des sourcils, accentuant le bleu enneigé de ses yeux. Quelqu'un qui n'avait jamais jusqu'ici eu recourt à la violence et qui pour la première fois en faisait usage pouvait-elle rester de marbre ? Comme si de rien n'était, et qu'il semblait appliquer ce genre de choses comme une... habitude ? Le président du conseil des élèves était indéniablement épaté. Son art du développement psychologique et corporel chez autrui ne le trahissait jamais, et avait toujours d'une manière ou d'une autre une raison ou bien une explication. Quel était le mystère de Tom Lior ? Que cachait-il ? Corpius le découvrirait de toute manière. Rien ne lui échappait. Il y parviendrait à un moment ou un autre, ce n'était qu'une question de temps.