Partie 14 | Ainsi va la vie

5.5K 540 14
                                    

Le pédiatre a ausculté Khelia et il nous confirme que tout va bien

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le pédiatre a ausculté Khelia et il nous confirme que tout va bien. Nous sommes, toutes les deux, autorisés à rentrer chez nous. Je suis très heureuse de sortir de la maternité où malgré le bon accueil, je me sentais à l'étroit. Je suis heureuse d'avoir réalisé mon rêve, je me sens maman à part entière maintenant ! Quand je pense à tout ce que j'ai traversé, je me dis que ça en valait la peine.

Mon frère Kwadjo est venu me récupérer, j'entre dans la voiture, attache Khelia dans son siège-auto et nous voilà en route pour chez moi !

J'ai surtout hâte de retrouver mon fils adoré !

Maman aurait voulu que je reste un peu chez elle le temps de récupérer, mais je veux me confronter à la réalité dès maintenant. Je préfère rester chez moi pour ne pas perturber les enfants en changeant trop souvent d'environnement.

Jusqu'à présent, Khalil refuse de me voir ou de me parler, j'ai du mal à comprendre sa décision mais je ne peux pas me laisser aller car j'ai deux marmots qui comptent sur moi. J'ai mal c'est vrai, mais je respecte son choix, je ne veux rien forcer car il me semble que la priorité ne se trouve pas là.

Youssoupha, est passé lui parler hier et ce dernier lui a remonté les bretelles. Il lui clairement dit que ce n'était pas très juste pour moi et la réponse de Khalil ne s'est pas faite attendre :

- Elle sera mieux sans moi. Elle n'a pas besoin d'un troisième enfant pour le moment. Malia a besoin d'un homme solide, patient et aimant, et moi je suis pire qu'un enfant ! Regarde-moi Youssou !

- Pourquoi tu compliques toujours tout comme ça ? C'est de toi dont elle a besoin. Tu n'as pas idée de ce qu'elle a traversé Khalil, tu ne peux pas lui infliger ça !

- Elle n'a pas besoin de moi, elle a juste pitié de moi. Je le vois dans ses yeux

- Ne dis pas n'importe quoi ! Ta femme t'aime à point que tu n'imagines, pas je crois. Tu t'inventes des histoires Poto ! Et puis, qui a dit qu'avoir pitié empêcherait d'aimer ? Prends ton portable et envoies-lui ne serait-ce qu'un petit bonjour. Sérieux Khalil...Tu me déçois frère, ta femme ne mérite pas ça.

Youssoupha a visiblement utilisé les bons arguments, puisque trois jours plus tard, je reçois message de mon mari.

« Je t'aime et je t'aimerai toujours. Pardonne-moi mon cœur. Embrasse les enfants pour moi. K. »

Ce message me fait du bien et j'y réponds tout de suite en lui assurant que je l'aime aussi et qu'il me manque. En revanche, il ne me dit pas que je peux passer le voir, alors j'attends patiemment.

Pendant ce temps Khelia, s'endort enfin, je la pose dans son couffin lorsque que quelqu'un frappe à la porte. Je n'attends personne donc je m'étonne. C'est un livreur qui vient avec un énorme bouquet de fleur. Je remercie le jeune homme et m'empresse de mettre les fleurs dans un vase avant de lire la carte qui y est jointe :

MALIA: Le Prix du Bonheur      Où les histoires vivent. Découvrez maintenant