MALIA: Le Prix du Bonheur

Partie 35: La vie est belle

Il est 10 heures lorsque j'ouvre les yeux. On dirait bien que Thomas est levé depuis un moment. Il a déjà pris sa douche et il boit son café sur la terrasse d'autres suite.
Je l'observe depuis le lit il est vraiment beau mon mari bien qu'il soit blanc comme un cachet d'aspirine. Cette lune de miel au soleil ne lui fera aucun mal, bien au contraire !

La journée d'hier a été tellement intense, tellement riche en émotions que j'aurais voulu que ça dure toujours. De mon point de vue, notre mariage est une réussite, et je suis ravie que tout le monde ce soit autant amusé. Ravie aussi que Thomas ait eu sa famille avec lui, et encore plus ravie qu'il n'y ait pas eu d'Abdoul ou d'Alimata pour venir gâcher notre fête.

Thomas vient récupérer son journal dans la chambre.

- Hep là ! Bonjour mon mari.

- Bonjour ma petite femme d'amour ! Alors bien dormi ?

- Oui bien dormi, pourtant j'ai encore sommeil je crois bien.

- Mais repose-toi le temps qu'il faudra. Maman a appelé pour dire que le repas serait prêt vers quatorze heure trente seulement. Ils dorment tous. Sauf Khelia et Maman.

- Ça ne m'étonne pas du tout !

- Tu veux manger un petit bout ?

- Oui, mais je vais aller me doucher d'abord.

- Je viens avec toi ?

- Arrête un peu toi ! T'as déjà pris ta douche non ?

- Oui et alors ?

- Marssillac...

- Bon d'accord ma poupée, je te laisse y aller, mais dépêche-toi.

- Hmm !

Je termine ma toilette, et nous prenons notre petit déjeuner en commentant les premières photos de la fête. Nous sommes interrompus par un appel d'Anita :

- Bien dormi Ani ?

- Mieux que toi je suppose ! Alors cette nuit de noces... c'était bien ? Raconte !

Thomas me prend le téléphone des mains pour lui répondre :

- Curieuse ! Tu n'es q'une curieuse Anita. Laisse-nous tranquille !

- Eh ! Marssillac je croyais que j'étais ta go sûre. Bon alors c'était bien ?

- Incroyable ! Au lieu d'être indiscrète, dis-moi plutôt si vous venez manger avec nous tout à l'heure ?

- Et comment ! Nous réglerons nos comptes sur place Thomas.

Mon mari me tend le téléphone :

- Tiens, reprends ta copine, elle est complètement cinglée et très impolie avec ça.

Je souris de voir Thomas si gêné.

- Eh ma copine ! Ton mari là Hmm! Pas grave... Tu me raconteras quand on sera toutes les deux. À plus tard ! glousse-t-elle.

- À tout à l'heure Ani ! Bisous à mon homonyme.

- Je n'y manquerais pas. Mouah !

Avant même que je raccroche, Thomas m'interpèle :

- Ta copine est complètement frappée.

- Attends tu n'as rien vu mon pauvre ! Bou va s'y mettre, mes cousines aussi, je suis sûre que Diéné aussi... Et attends qu'on revienne de Tahiti ! Elles voudront tout savoir dans les moindre détails. Et elles ne vont pas arrêter de faire des allusions, si tu vois ce que je veux dire.