On continue alors notre petite balade.
Ellipse.
Voilà, plus d'une heure, qu'on marche, main dans la main, sous le vent frais de Paris, s'arrêtant de temps en temps pour entrer dans les boutiques.
Après une bonne dizaines d'achats, on rentre tranquillement à la maison.
Mon téléphone se met à sonner, oh non, pas lui ! Et puis tant qu'à faire.
-Moi : Allo Louis ?!
-Louis : Coucou, oui, c'était pour savoir si tu voulais boire un verre avec moi.
-Moi : Pas maintenant, je viens de rentrer et je suis avec mon fils.
-Louis : Tu sais, J'aimerai bien faire sa connaissance, je peux venir chez toi ?!
-Moi : Non !
-Louis : Silteplait !
-Moi : Bon, d'accord.
Il m'exaspère, Louis, c'est un gars que j'ai rencontrer dans un bar et nous avons passé une semaine ensemble, très sympa, pendant qu'Olympe était en colonie.
Depuis, il ne me lâche plus, je l'aime, vous trompez pas, je ne joue pas avec ses sentiments.
Mais parfois, il est un peu collant.
-Moi : Olympe, un ami viens à la maison.
-Olympe : D'accord.
-Moi : Tu es bien sage alors, c'est bon ?!
-Olympe : D'accord.
Tu parles, il joue déjà, tranquillement par Terre.
En vérité, c'est un enfant super sage et plutôt timide.
Je l'aime mon fils.
-Louis : Coucouuuuu !!!!!
-Moi : Bah ça va toi, tu rentres sans toquer ! (Rires)
Il s'approche de moi et m'embrasse.
-Louis : Coucou petit Bonhomme !
-Olympe : Déjà, je suis pas petit !
-Louis : (Riant et lui tendant la main) D'accord, grand bonhomme alors.
-Olympe : Ok D'acc', t'es pardonné.
-Moi : Olympe, ne dis pas Ok D'acc', Silteplait.
-Olympe : D'accord, Maman.
Louis commence à faire connaissance avec mon fils, ils ont l'air de plutôt bien s'entendre.
Un problème de moins, ça fait plutôt du bien !
-Louis : Bon, allez, je vous emmène tous les deux au Resto !
Je lui fais un bisou sur la joue et pose sur les épaules d'Olympe, sa veste.
Une fois, les pieds chaussés et les épaules au chaud, nous montons dans la voiture de Louis, tout en fermant la porte bien à clef.
-Olympe : On va à quel restaurant ?
-Moi : Je ne sais pas.
-Louis : Au club d'or, demain matin, je vais faire du foot avec mon fils Olympe, tu voudras venir ?!
Ah oui, j'ai oublié de préciser que Louis a un fils par une autre union, son enfant s'appelle Constant et il a à peine quatre ans. Mais je peux vous dire qu'il fera une grande carrière de footballeur professionnel vu comment son père l'entraîne. Un vrai petit passionné ce gosse, ce n'est pas le rêve de son père hein, non, c'est le sien !
-Olympe : Tu es Papa ?!
-Louis : Oui, d'un petit garçon comme toi !
-Olympe : Tu veux bien être mon Papa ?
-Louis : (gêné) Euh....
-Moi : Ne dis pas de bêtise mon cœur.
-Olympe : Je veux bien faire du foot, si tu veux bien être mon Papa.
-Moi : ....
-Louis : Marché conclu ! (Riant de bon cœur)
Mon fils est quand même mature pour son âge, oui, il sait réfléchir et est conscient de ce qu'il dit. Je ne suis pas de ces mères qui vantent leurs fils, ni de celles qui le rabaisse, loin de là. Je garde les pieds sur Terre et ne dévoile que strictement la vérité.
-Olympe : Louis, demain Tonton Michael et Tonton Andy, ils peuvent venir avec nous ?!
-Louis : Bah oui, bien sûr ! Tu me les présenteras !
-Olympe : Ça marche, j'ai déjà hâte Papa !
Là, ça me fait froid dans le dos, "Papa", même si j'aime Louis, je suis désolée mais son père est et restera Kevin.
-Moi : Constant est chez sa mère ?!
-Louis : Oui mon Amour.
Je ne sais pas vraiment mais je ne ressens pas vraiment quelque chose quand il prononce ces paroles, en fait, moins que quand Kevin me faisait des compliments pourtant, je suis sûre que je l'aime et que j'ai tourner la page.
Mais quelque chose me bloque. Je ne sais quoi, peut être qu'Olympe me rappelle sans cesse son père.
Louis est quelqu'un de vraiment formidable mais je sais pas si il est fait pour moi.
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Tome 2 : "Dans un rêve, comme dans la vie, il y a des hauts et des bas...."
FanficJe m'appelle Nina, Nina Dupuis, vous avez sans doute dût lire le tome 1 de cette fiction. Celui ou je raconte comment j'ai rencontré l'homme de ma vie, une star et pourtant, je le détestez vraiment, mais vraiment. Je croyais qu'il avait changé, mais...