Chapitre 18

1.1K 92 8
                                    

Clarke : C'est chou !

Octavia levant les yeux au ciel : Clarke...Et toi au fait avec Bell ?

Clarke : C'est magique...

Raven : Mais ?

Clarke : Mais je ne suis pas sûre qu'il soit amoureux de moi.

Elle leur raconta l'histoire de sa mère qui voulait qu'elle vienne vivre avec eux et la réaction de Bellamy.

Raven : Clarke on parle de Bellamy. Il ferait n'importe quoi pour que l'un d'entre nous soit enfin en sécurité. Et là c'est toi !

Clarke : Oui, mais si je partais, on ne serait plus ensemble. Et moi j'aurais voulu entendre de sa bouche qu'il voulait que je reste.

Le soir, Clarke rejoint Bellamy qui semblait soucieux, appuyé contre son bureau. Elle se plaça contre lui et l'embrassa mais quelque chose semblait clocher.

Clarke : Qu'est-ce qui se passe ? Ça a un rapport avec les militaires ?

Bellamy : Tu as réfléchi à la situation concernant ta famille ?

Clarke fut totalement déroutée par la franchise des propos de Bellamy. Alors il voulait à ce point la mettre à la porte ?

Clarke : Pourquoi ? Tu voudrais que je parte ?

Bellamy : Clarke...

Clarke : Bellamy je voudrais une réponse à ma question, est-ce que tu aimerais que je parte ?

Bellamy détourna les yeux et Clarke s'éloigna quelque peu en passant une main dans ses cheveux.

Clarke murmurant : Je n'arrive pas à le croire ! Et tu fais quoi de ce que tu m'as dit ? De ta soit-disant envie de vivre pleinement avec moi ? Tu te foutais de moi c'est ça ? Tu voulais juste tirer ton coup quand t'en avais envie ? 

Bellamy : Clarke...

Clarke : Et dire que j'ai cru que tu voulais être avec moi, qu'elle idiote je fais !

Bellamy soufflant : Je ne veux pas que tu partes.

Clarke : Moi j'ai toujours été sincère avec ... quoi ?

Bellamy : Je t'ai posé la question parce que je veux savoir ce que tu veux, m'imaginer ce que tu pourras me répondre est une torture ... Clarke je n'ai pas le droit de te dire ça, mais je ne veux pas que tu partes. Pourtant je sais que tu serais mieux là-bas, en sécurité...Seulement l'idée de te perdre...je n'arrive pas à imaginer ce qui pourrait se passer sans toi. Enfin si puisque je l'ai déjà vécu, mais ce serait encore pire, parce que maintenant je suis conscient de l'importance que tu as dans ma vie.

Il se rapprocha d'elle alors qu'elle restait figée. Il passa tendrement une main sur sa joue en la regardant amoureusement.

Bellamy : Tu devrais partir, mais ce n'est pas ce que je veux. Plus les jours passent, et plus je me rends compte que tu me rends heureux. Je m'étais juré de ne plus parler de mes sentiments, pour ne plus souffrir, mais avec toi toutes mes bonnes résolutions partent en fumée. Et j'en suis content. Ne pars pas Clarke...

Clarke, plus émue que jamais embrassa tendrement Bellamy puis plongea ses yeux dans les siens.

Clarke : Je ne comptais pas partir...tu ne pourras pas te débarrasser de moi aussi facilement.

Il lui sourit puis l'embrassa plus profondément alors qu'elle s'accrochait à son cou.

Clarke : Tu ne peux pas savoir comme j'espérais que tu me dises ça un jour...

Puis elle releva la tête vers lui et son visage prit un air sérieux et épanoui.

Clarke : Je t'aime Bellamy.

Bellamy plongea sa tête dans son cou pour respirer son parfum et déposa plusieurs baisers à cet endroit.

Bellamy : Moi aussi j'espérais ces mots, et je les pense aussi.

Clarke dans un élan de joie sauta sur Bellamy qui tomba sur les fesses. La jeune femme éclata de rire alors qu'il arborait une mine douloureuse en regardant la jeune femme afin de la réprimander. Clarke pour se faire pardonner commença à l'embrasser et Bellamy oublia rapidement sa douleur. Le soir, Lincoln toqua à la porte de la chambre d'Octavia et découvrit celle-ci en train de regarder par la fenêtre. Elle fit volte face et fut surprise en voyant Lincoln se tenir face à elle les mains dans les poches.

Lincoln : Je suis venu pour te parler.

Octavia : Je t'écoute.

Lincoln : On ne peut pas rester comme ça, ne pas se parler...Ce serait dangereux pour les missions. Alors on n'a qu'à essayer d'avoir une relation amicale, pour le bien de tout le monde.

Octavia : Quoi ?

Lincoln : C'est mon offre, n'espère rien d'autre venant de moi. Tu m'as piétiné Octavia, moi et notre relation. Je ne te fais plus confiance, alors on se contentera de ça.

Octavia : Moi ce n'est pas ce que je veux ! Lincoln je me suis excusée, je regrette d'être parti, mais tu n'as pas le droit d'agir comme ça ! De me demander de jouer la comédie.

Lincoln froid : Tu n'as pas le choix.

Il ferma la porte, après être sorti, les yeux baissés et remplit d'une peine inégalable. A l'intérieur de la pièce, Octavia était pétrifiée, seules ses larmes prouvaient qu'elle n'était pas comme une statue de pierre.




Fate [ Bellarke ] • Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant