Mon père finit par me punir, et honnêtement, être puni est identique à la manière dont j'ai vécu toute ma vie, seul dans ma chambre. Ce n'est pas si mal. Je suis allé chez le médecin un peu plus tard dans la semaine pour mon nez, et il est à priori guérit. Merci bon Dieu.
La vie continue et maintenant que je suis puni, je m'assois et lit des livres ou bien je dors.
Jusqu'à l'appelle de Louis il y a quelque jours.
« Tu es puni ? » demanda-t-il. « Putain de merde ! Sors par la fenêtre ou quelque chose du genre! On s'en va tous admirer les œuvres de Zayn dans une galerie ce soir! »
« Laquelle? »
« La galerie 'Reese.' Pourquoi est-ce important ? »
« C'est la galerie de mon père. Tu es au courant que mon père en possède une pas vrai? Il y a aucun chance pour que je puisse y aller. »
« As-tu compris ce que je t'ai dit? Enfui toi. »
« Non ça va aller. Tu féliciteras Zayn pour ses œuvres de ma part. »
« Niall, » Louis soupira. « Ce n'est pas cool qu'on te laisse derrière. Écoute, j'envoie Iris te chercher. D'accord? »
« Absolument pas, » Dis-je. « Elle conduit comme une maniaque. »
« Elle est à la maison de Jake, je crois. Elle va venir te chercher. Ton père n'est pas sorti avec sa 'baby momma' ou quelque chose du genre? »
« Je t'en prie, ne l'appelle plus comme ça ou je vais être malade. » Dis-je me frappant le front de ma main.
« Je ne fais que blaguer Niall River. Aller, j'appelle Iris. »
« Pourquoi me mets-tu autant la pression? »
« Je ne te mets pas la pression, je te persuade gentiment! »
« Ceci n'est pas de la persuasion. »
« Peu importe tomate, tom-ate, » dit-il. « Veux-tu venir avec nous ou non? »
Je soupire, regardant par la fenêtre. « Louis, mon père est à la maison et je ne sais pas comment m'enfuir. Désolé. »
« Okay, quand est-ce que ta punition se termine? »
« Aucune idée. Je ne sais pas comment les punitions fonctionnent. Encore moins mon père. »
« Appelle-moi quand tout sera arrangé alors. »
« D'accord. »
« Cool. On se reparle bientôt. »
Je raccroche et me couche mon lit, complètement désappointé que mon père m'est grondé. Je ne suis pas un chien. Il ne peut pas me faire ça.
Parlant de chiens, je me rappelle d'un truc.
Je sors de ma chambre et appelle Bones par un certain son.
Il n'est pas dans ma chambre, ce qui est étrange puisqu'il y est toujours habituellement. Je vérifie dans la salle de lavage, où parfois il aime s'asseoir dans les vêtements propres, puis dans la cuisine pour voir s'il n'est pas en train de boire, mais il est nulle part.
Debbie et mon père regarde un film sur le sofa.
« Avez-vous vu Bones? »
« Je crains bien que non. Je croyais qu'il était avec toi. »
Je jure et sors de la maison en laissant échapper un soupir de soulagement.
Bones est assit sur le gazon, visiblement content, un long filet de bave coule de sa gueule. À ses côtés se tient Iris, grattant ses oreilles.
