CHAPITRE 7 : Début de tensions.

22 4 0
                                    

Grâce à Nathaniel j'en savais davantage sur mes amis, même s'il me restait quand même beaucoup beaucoup de zones d'ombres. Mais pour la première fois depuis mon réveil à l'hôpital je me sentais mieux, vraiment mieux. J'avais cette impression que maintenant j'allais pouvoir recommencer à vivre ma vie normalement. Et je savais, enfin je pensais plutôt, qu'au fil du temps j'allais finir par me souvenir de quelque chose et que toutes ces zones d'ombres auraient disparues pour de bon.

Mais pour l'instant il me restait une chose que je voulais à tout prix savoir avant de pouvoir vivre normalement. Il fallait que je sache où était mon père. Et aussi pourquoi Nathaniel avait un accent différent du nôtre, parce que cela m'intriguait vraiment.

Je sorti donc de ma chambre pour aller voir ma mère. Elle était dans la cuisine entrain de faire des crêpes. Je m'avançai doucement vers elle. Elle sursauta ce qui me fit légérement rire.

-Oh Camilia je t'avais pas entendu arrivée. sourit-elle.

-J'avais rémarqué.

-Tout va bien ?

-Oui oui, mais je pourrais te parler ?

-Ouais bien sûr. Je finis juste ça et après je suis à toi.

-D'accord.

Je me dirigeai vers le salon en attendant que ma mère finisse de faire ses crêpes. Mais j'entendis quelqu'un frappé à la porte d'entrée. Voyant qu'il n'y avait personne d'autre que moi dans les parages, j'allais donc ouvrir.

Et là, je me retrouvais nez à nez avec un homme, que je connaissais pas, bien évidemment. Il était quand même assez jeune, il devait avoir l'âge de Nathaniel à mon avis. Il était grand, avec des cheveux châtins coiffé en brosse. Ses yeux étaient noissette. Son regard avec quelque chose de mystérieux, profond et même attirant. Il y avait qulque chose dans ses yeux qui faisait que je me sentais un quelque peu intimidé. Il était également grand et plutôt bien bâtit. Il portait un tee-shirt blanc cassé avec un jean noir. Il avait quelques tatouages sur ses bras. Notamment quatres flèches dirigeaient dans le même sens sur son avant-bras.

-Euh salut. dit-il

-Tu es ? J'étais peut-être un peu direct mais bon je ne le connaissais pas non plus.

-Oh oui c'est vrai... dit-il en secouant la tête. Je suis Loris, un ami de Nathaniel.

-Ah... ben va s'y rentre, il est dans sa chambre... Enfin je crois.

-Cool, merci. dit-il en partant vers l'escalier sans trop me prêter attention.

Je me contentai simplement de regarder cet inconn partir. C'était bizarre, je n'aimais pas être confronter aux gens. Surtout avec ma perte de mémoire. Je soupirai et allai dans le salon. Ma mère arriva quelques instants après. Elle prit place dans un grand fauteuil en cuir blanc situé en face de moi.

-Alors de quoi voulais-tu parler ?

-Enfait, je voudrais en savoir un peu plus sur mon père... Parce que j'ai rien trouvé dans cette maison qui pourrait se raccrocher à lui.

-Oh... Euh... Je voyais que ce sujet la touché et je ne voulais pas l'embarasser mais bon j'avais besoin de savoir. Savoir d'où je venais été très important pour moi.

-Vous... Vous vous êtes séparés c'est ça ?

-Non... Enfin si. dit ma mère confuse. Avec ton père tout a toujours été très compliqué, il m'a très souvent trompé. Mais je refusais de le quitter, pour Nate, pour toi. Il fallait que votre situation familiale soit du mieux possible pour votre bonheur. Alors je n'ai jamais rien dit... Je fais comme si de rien était et j'ai continué à être présente pour lui, pour vous. Mais une fois que vous aviez atteint un certain âge je me suis dit que vous seriez capable de comprendre. De ce fait quand tu as eu 15 ans et que ton frère allait en avoir 18 j'ai décidé de tout vous dire. Au début ça a été très difficile, mais au final tout le monde a reussi à se faire à l'idée que ton père et moi allions nous séparer. C'est ce que nous avons fait. Et là ton père a commencé à un peu dérailler, il faisait n'importe quoi, il trainait avec les mauvaises personnes. Et au final il est tombé gravement malade à cause de toutes ses conneries... Elle ne put s'empêcher de laisser couler une petite larme. Malgré tout cela je l'aimais toujours, ton père c'était toute ma vie. Alors quand on a appris pour sa maladie, on l'a soutenu à 100 %. Et il est parti dans le bonheur et entouré de sa petite famille... Sa voix devenait de moins en moins audible, je savais qu'elle était à deux doigts de craquer. Mais elle n'en fit rien.

White ShadowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant