Perrie fut la première à réagir.
Elle saisit l'objet le plus proche, qui se trouvait être un oreiller qui était à peu près de la longueur de son bras, et le plus mou. Elle se leva du canapé, le tenant comme si c'était une sorte d'épée. Lorsque que Louis vit le mouvement de Perrie, ses yeux se fixèrent immédiatement sur elle, son corps entier ne bougeait pas, il semblait essayer de comprendre ce qu'elle faisait.
Mais quand il la vit brandissant un oreiller, il commença à raire, en secouant la tête et marmonnant. "Pathétique, absolument pathétique."
"Dégage," Dit Perrie, la voix tremblante, mais surtout forte et menaçante. "De notre appartement, bâtard."
"Perrie," Murmura Fran, son visage tordu dans une profonde inquiétude. Je baissai mon regard, les émotions de tout à l'heure s'envolèrent en quelques secondes. À ce moment, j'étais totalement concentrée, l'adrénaline coulait dans mes veines, éclaircissant mon esprit et me laissant agir par instinct. Je cherchai une quelconque arme sur Louis, mais n'en trouvai pas. Il semblait n'y avoir que lui, et ses vêtements étaient en fait un peu froissés, presque comme s'il les portaient depuis plusieurs jours ou plus.
Mais la première chose que je me demandais fut où se trouve sa veste en cuir ?
Louis faisait partie des One Direction, la gang le plus connu à Londres. Les membres élevés de la bande étaient connus pour porter des vestes en cuir, donc c'était une énorme surprise de voir qu'il ne la portait pas.
"Penses-tu honnêtement qu'un oreiller va - PUTAIN !" Louis jura quand Perrie balança l'oreiller fortement, le frappant en plein visage. Il n'eut effectivement pas le temps de riposter avant qu'elle ne le fasse de nouveau, fouettant sa joue dans l'autre sens. Je me figeai, sous le choc, moi aussi. Je pensais qu'un oreiller serait inutile. Mais apparemment, Perrie savait assez bien surprendre son adversaire.
Je commençai à avoir une emprise sur la situation quand Perrie pilonna littéralement Louis avec l'oreiller. Il en était arrivé au point où son dos était collé au mur, ses mains protégeant son visage des attaques de Perrie. Et au milieu de tout ça, Perrie balançait à Louis de toutes les insultes possibles et imaginables.
Louis était vivant.
Il était... vivant. Il n'était pas mort.
Donc, cela signifiait...?
"Attendez !" Criai-je d'un coup, jaillissant du canapé pour me diriger vers Louis et Perrie. Quand je me rapprochai d'eux, Louis put attraper l'oreille de Perrie. Soufflant, il la jeta au sol, ses yeux bleus furieux.
"Salope." Cracha-t-il en colère, ses mains serrées en poings, tendu à ses côtés alors qu'il se rapprochait de Perrie. Elle attrapa de nouveau l'oreiller mais je me mis entre eux, regardant Louis.
Son visage était taché de multiples bleus, le plus grand était sur son menton, et il avait une cicatrice le long du sourcil, mais ce n'était pas voyant à moins de se tenir juste en face de lui comme je l'étais.
Ses yeux bleus lançaient des éclairs et étaient furieux d'avoir été attaqué par un oreiller. Je passai ma langue sur mes lèvres nerveusement, la question que je voulais désespérément poser me tordait estomac.
"Comment ça se fait que tu es en vie ?" Demandai-je, dans un faible murmure, mes lèvres bougeant à peine. .
"Il ne devrait pas être en vie." Explosa Perrie derrière moi, en essayant de se mettre devant moi pour le battre de nouveau avec l'oreiller.
"Attends," Lui dis-je, en tendant mon bras pour la maintenir loin de lui. La mâchoire de Louis était contractée en me regardant, voyant mon visage sain et sauf, le comparant silencieusement au sien.
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Twisted 1 et 2
RomanceTome1 Jamais une femme n'avait balancé des objets sur moi." Dit-Harry de l'autre bout de la pièce. Il semblait ne rien ressentir à présent. "Jamais un homme n'avait levé la main sur moi." Répondis-je doucement. "Si tu continues à me défier, ça arri...