Chapitre 6 : Affaire Washovsky

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Quelques minutes plus tard

POLICIERS : Quelques policiers vinrent chercher les agents du terrain. "Nous avons réussi à voir les messages dans son téléphone."
Tous se lèvent et vont devant l'ordi avec les messages de cet homme devant les yeux.

MIKE : Je suivis la foule. Je tendis mon cou pour essayer de lire par-dessus les épaules. Jacob lut à haute voix :
"Alors, Washovsky dit à 0:37 : « J'ai décidé, je suis prêt. » La fille n'a que son numéro affiché. On a déjà essayé d'appeler, ça ne marche pas. Donc la fille dit : « On fait ça cette nuit ? Je propose 2h. » Puis Washovsky..: « C'est parfait. Je serai à l'heure, à l'endroit qu'on avait prévu. N'oublie pas ton matos. » Et le dernier message de la fille : « Je ne risque pas. »

POLICIERS : L'un des policiers dit, en rigolant : "Ce serait tellement plus simple si quelqu'un avait ce numéro dans son répertoire : on saurait sur qui mettre la main plus rapidement."

MIKE : Je m'exclamai en rigolant: "Franchement ! Qui aurait dans son répertoire une psychopathe meurtrière ?"
Les gens se regardèrent entre eux en haussant les épaules et levant les sourcils. Je rajoutai :
"Et... Rappelez-moi pourquoi on est sûr que c'est une femme ?"

POLICIERS : "On suppose que c'en est une parce que sa femme a dit qu'il était sorti avec une fille qui a à peine la vingtaine."
L'un s'exclama : "Dites, vous savez qu'on peut savoir à qui appartient ce numéro. Enfin, on à 50% de chance de savoir qui c'est."
"Et comment ?"
"En allant sur Pages Blanches, dans la catégorie "À qui est ce numéro."
"Pas con."

MIKE : "Bonne idée !" m'exclamai-je. "Jacob, toi qui est sur l'ordi, va vite chercher!"
Jacob s'exécuta. Il tapa rapidement le nom du site et puis le numéro. Premier essai : « Erreur de chargement... »
"Réessaie."
Il presse là touche « Enter » une seconde fois et cette fois, quatre résultats:

>Lisa Gardner, 17 Rue Salieri

>Mathilda Gordon, 2 Chemin des Rossignols

>Fabrice Müller, 3 Rue des Prés

>Johanna Steiner, 36 Avenue Centrale

"On peut déjà éliminer Müller vu qu'on sait que c'est une fille." dit Jacob.
"Non, attend." répliquai-je. "On n'est pas à 100% sûr que c'est une femme et en plus, le numéro peut toujours être intéressant."

POLICIERS : "Bon, quelle heure il est ?"
"17h."
"Très bien, on va aller rendre visite à ses personnes."
6 policiers se dévouèrent pour y aller. Ce serait par binôme qu'ils frapperaient aux maisons indiquées.

MIKE : J'étais avec Joe. Heureusement que c'est un ami très proche avec qui je m'entends bien ; je n'aurais pas apprécié travailler sur cette affaire avec une personne que je ne supporte pas...
Bref. Nous partîmes rapidement, arpentant les rues de la ville, que ça soit à pied ou en bus.
On alla directement chez Lisa Gardner; la première de la liste.

LISA : Quand on frappa à sa porte, Lisa se hâta d'aller ouvrir. Elle devait avoir 30 ans. Quand elle vit la police, elle se demanda ce qui se passait : "Bonjour. Puis-je vous aider ?"

MIKE : "Bonsoir !" commençai-je simplement. "Nous sommes de la police, on aimerait vous poser quelques questions, ça ne devrait pas prendre trop de temps !... J'espère qu'on ne vous dérange pas ?"

LISA : "Pas du tout, entrez."
Elle ouvrit un peu plus grand la porte et les laissa rentrer, puis referma derrière eux et les conduisit jusque dans la cuisine où elle leur montra deux sièges et elle s'assit en face.

MIKE : Nous nous installâmes et sortîmes nos documents d'une pochette A4. Je fis signe à Joe de commencer. Il se lança:
"- Je vous explique pour commencer la situation: un homme du nom de Frederik Washovsky a été retrouvé mort sur la rive ce matin très tôt, une balle dans la tête. Nous enquêtons sur le meurtrier ou la meurtrière. Nous avons retrouvé dans son portable un numéro avec qui il communiquait avant son décès. Les discussions qu'il avait avec cette personne pourraient indiquer qu'il ou elle serait le coupable. Grâce à un logiciel, le numéro nous a indiqué votre adresse et quelques autres encore. C'est pourquoi nous sommes maintenant ici.
- Merci Joe. Vous avez des questions?"

LISA : Elle porta sa main à sa bouche lorsqu'elle entendit le décès de cet homme, qu'elle ne connaissait. N'ayant absolument rien à se reprocher, elle se permit juste de dire : "Je n'ai pas de questions et je peux vous affirmer que je ne connais pas cet homme."

MIKE : "Bien." continuai-je."- Nous avons encore besoin de quelques renseignements ; c'est les demandes de la maison."
LISA : "Bien sûr. "
MIKE : "Alors: connaissez-vous des personnes du nom de Frederik Washovsky, Viviane Washovsky, Victor Washovsky ou Gabriel Washovsky? "
LISA : "Euh... Je crois que non. "
MIKE : "Je suis désolé, mais la réponse doit être plus claire que ça. "
LISA : "Alors non. Je ne les connais pas."
MIKE : "D'accord, merci."

POLICIERS : Du coup, ils la laissèrent tranquille et retournèrent à la base pour parler avec les autres de leur "interrogatoire".
"Alors ? Un peu plus d'indice ?"
"Du côté de Mathilda, rien. Elle doit être nouvelle dans la région."
"Et de votre côté Joe et Mike ?"

MIKE : "Pareil; pas grand-chose." déclare Joe. "Elle affirme ne connaître personne chez les Washovsky."
Le lieutenant Ripley entre dans la pièce où nous nous trouvions et clame:
"- Je viens de recevoir un coup de fil de l'équipe de Winchester et Baldwin, ils me disent qu'ils ont peut-être une piste.
- Chez Johanna?
- Bien évidemment; chez Johanna Steiner. Ils m'ont dit qu'ils viendraient au plus vite et qu'ils nous raconteraient tout en détails."
Tout le monde se regardait, une lueur d'espoir dans le regard.

POLICIERS : Après une attente d'une dizaine de minutes qui parut une éternité pour les policiers, ceux tant attendues entrent dans la salle.
Tous n'attendent qu'une chose : le ou les indices.


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