Chapitre 9 : La clairière des vérités

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ROXANNE : J'avais fini mon café.
Moi aussi, j'avais besoin de changer de sujet. Mon audace reprit le dessus et, de manière innocente, je lui demandais :
"Dis, t'as déjà eu une copine ?"

MIKE : Je rigolai. "Haha, oui j'en ai déjà eu mais jamais rien de sérieux. Et toi ? Un copain ?"
« Pourquoi elle me demande ça? »

ROXANNE : "Un copain ? Hm. J'ai déjà eu le genre d'amourette de primaire, tu vois le genre, mais sinon jamais."

MIKE : "Oui, pareil ! Les copains, copines du collège... Que de souvenirs !" Je terminé aussi ma boisson et reposai la tasse. Un court instant passa et je remarquai que j'avais les yeux rivés sur Roxanne.

ROXANNE : Je le regardais finir sa boisson en souriant.
Je détournais un instant le regard et puis : "J'ai un point sur le front ?" Demandais-je en y passant ma main. Il me fixait. Je ne sais si c'était gênant ou pas.

MIKE : Je papillonnai des paupières. Arrête de la fixer comme ça! Je souris bêtement et détournai le regard.

ROXANNE : "Je suppose que ta journée a dû être fatigante. Je ne vais pas prendre plus de ton temps."

MIKE : Elle veut partir ? "Attends, tu dois partir ?"
Je ne devrais pas la retenir si elle doit s'en aller. Mais je n'en ai pas envie ! Je suis bien avec elle ; discuter, rien que discuter. Elle m'écoute, elle.

ROXANNE : "Je ne dois pas, je pense que tu es fatigué."

MIKE : "Effectivement, je suis fatigué. Mais ça vaut pas la peine qu'on rentre maintenant si c'est juste pour ça..."

ROXANNE : "D'accord" dis-je en souriant. "Dans ces cas-là, on a qu'à marcher ?"

Mike : Je retrouvai mon sourire. "Ça me va comme ça ^^"

ROXANNE : Nous nous levâmes et sortîmes. La nuit avait déjà bien avancé. "Bon, je pense qu'il n'y a pas vraiment d'endroit précis où l'on doit aller, non ?"

MIKE : Je la suivi dehors. Je regardai en l'air pour admirer les étoiles, ce que je ne fais pas souvent. "Pas vraiment... Mais je connais un endroit très tranquille et qui serait agréable pour se poser un moment."

ROXANNE : "Je te suis dans ces cas-là."
Tous les doutes que ses potes m'avaient mis en tête s'étaient envolés.

MIKE : On commence donc à marcher. Une petite promenade nocturne, ça ne peut pas faire de mal.
Côte à côte, on avance sur le trottoir. Peu à peu on sort du centre-ville et on sort de la ville. Un sentier qui serpente jusqu'à ce qui paraîtrait être une petite forêt; en tout cas, plusieurs arbres.

ROXANNE : Je ne suis pas du genre à avoir des pensées tordues ou bizarres, mais le voir nous éloigner de la ville me mettait quelque peu mal à l'aise et ça ne faisait qu'accroître en avançant.
Ce n'est pas que c'était moche. Non. Le paysage était très beau, surtout de nuit, c'est de me balader avec quelqu'un de nuit aussi loin qui me faisait limite peur.

MIKE : Devinant l'inquiétude de Roxanne qui me suivait depuis un bout de temps, je me retournai avec un sourire rassurant et dis : "Ne t'inquiètes pas, tu risques rien ! On y arrive bientôt..."

ROXANNE : Bientôt ? Mais bientôt où ? Je n'ai pas envie de me faire enfermer pour aller en prison !!!
Je soufflais un peu pour calmer les battements rapides de mon cœur. Si tu oses faire quoi que ce soit d'étrange, tu ne le recommenceras pas de si vite... pensais-je en le regardant.

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