"Everyone Wears Masks" Tome 1

CHAPITRE 13

Je me lève lentement pour aller ouvrir.

Et si c'était l'homme ? Ou un des dealers qui voudrait se venger de Niall en passant par moi ? Et si ... Je suis tellement paniquée que je m'imagine plusieurs scénarios.

Je déverrouille la porte et l'ouvre lentement car malheureusement pour moi, il n'y a pas de petits trous pour savoir qui est de l'autre côté de la porte sans avoir besoin de l'ouvrir. À mon grand étonnement, le scénario qui se déroule sous mes yeux n'était pas dans mes plans.

- Je disais, tant pis, je prends quand même le risque vu que je suis devant ton immeuble. Me sourit Niall. Bon, là, ce n'est plus tout à fait vrai vu que je suis devant toi mais ce n'est pas grave. Ajoute-t-il toujours en souriant.

L'air bloqué dans mes poumons s'échappe enfin de mes lèvres et je pousse un long soupir de soulagement.

- Putain ! Tu m'as fais peur ! Le réprimandais-je en lui donnant une tape sur l'épaule. J'ai cru que c'était mon agresseur ou encore les dealers qui venaient finir le travail !

- Désolé ... S'excuse-t-il en baissant la tête.

- Ce n'est pas ta faute, entre. Dis-je en posant l'une de mes mains sous son menton pour lui faire relever la tête.

Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Je me décale afin de le laisser rentrer puis je referme la porte derrière lui et l'invite à s'asseoir sur le canapé.

- Alors, tu faisais quoi de beau avant que j'arrive ? Me demande-t-il en remarquant que la télévision est éteinte.

- Et bien, comme je t'ai dis au téléphone, j'ai voulu aller en boîte et finalement, je me suis dis qu'une bonne nuit de sommeil me ferait du bien pour une fois. Mentais-je en espérant qu'il me croit.

- C'est vrai que ça ne fait pas de mal. Me lance-t-il avec un clin d'œil. Au faite, tu te souviens de ce que tu m'as dis tout à l'heure avant notre petite ballade ? Ajoute-t-il en reprenant son sérieux.

- Ta bagarre avec mon agresseur ? Proposais-je un peu perdue.

- Non. Tu m'as dis que les jolies filles avaient des secrets et qu'il ne fallait jamais croire une jolie fille avec un vilain secret. Récite-t-il en se rappelant de ma phrase mot pour mot. Je voulais savoir si tu pouvais me le dire désormais ce fameux vilain secret. Me sourit-il.

- Toujours pas, désolé. Répondis-je en souriant à mon tour.

- Et si je te dis que moi aussi, j'ai un vilain secret mais que je suis prêt à te le dire en échange du tien. Tu ne veux toujours pas me le dire ? Insiste-t-il.

- En réalité, ce n'est pas que je ne veux pas, c'est plutôt que je ne peux pas. Lui avouais-je un peu mal à l'aise. Mais quel secret pourrais-tu avoir ? Mis à part si tu me dis que tu es un agent de la mafia russe et que tu es venu me tuer, je ne vois pas. Plaisantais-je en commençant à rire.

- Pourquoi la mafia russe ? Me questionne-t-il en riant également.

- Je ne sais pas, c'est la première chose qui m'est venue en tête.

- Plus sérieusement, le monde est rempli de gens faux qui cachent pleins de choses et personne n'est à cent pourcent honnête. Me dit-il en s'arrêtant de rire.

- Je sais. Soupirais-je en ayant l'impression d'entendre mon père. Seulement, parfois les secrets ne sont pas si horribles que ça.

- Tu as raison.