Love me Harder - Larry Stylinson

14eme Chapitre.

- Qui êtes-vous ?

L'homme se tenait droit, à l'embrasure de ma porte en bois. Il était grand et avait une carrure imposante. Je n'avais pas peur, mais je n'étais pas en confiance non plus.

- T'as pas besoin de le savoir, gamin.

- Sortez de chez moi ! Hurlais-je.

Il ne bougea pas une seconde. La situation devait bien le faire rire, car un rictus se forma au coin de ses lèvres, et l'amusement se laissait percevoir dans ses yeux.

- Et sinon quoi ? Tu es tout seul, Louis. Il n'est pas là pour te protéger.

Et ses paroles me figèrent. Peu de personnes connaissaient l'existence d'Harry dans ma vie. Instinctivement, je plaçais ma main sur mon téléphone, posé sur le coin de ma table de chevet.
"Reste calme Louis. ". Étions-nous surveillé ? Ça veut dire qu'il connaissait l'existence de ma sœur également.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

- Je ne te le dirais qu'une fois. Reste loin d'Harry.

J'avalais difficilement ma salive. Jamais je ne m'éloignerais d'Harry, jamais. Peu importe les conséquences.

- Un accident est vite arrivé, Louis. Ajouta t-il.

- Si tu le touche une seule fois, je te tue. C'est clair ?

Son rire se répandit fortement dans la pièce. Le ton que j'avais employé n'avait pas été convainquant. Je venais de me ridiculiser mais je m'en foutais. Je le tuerais s'il le fallait.

- Moi ? Bravo Louis, tu m'as bien fais rire. Je n'aurais même pas besoin de lui faire du mal, et j'ai besoin de lui.

- Qu'est-ce que vous voulez dire ? Qu'est ce que j'ai à voir là-dedans alors ? Dis-je totalement perdu.

- Tu lui fait perdre son temps. On a trop besoin de lui pour se permettre cela. Mais qu'est ce que tu croyais ? Avoir une vie parfaite avec un des plus grand du business de la drogue ? Tu planes totalement. Vous ne faites pas parti du même monde, tu n'es qu'un passe temps pour lui, rentre toi bien ça dans le crâne. Alors je te le re-dis une dernière fois. Oubli le.

J'étais scotché à mon lit. Mon cœur s'était comprimé à un point pas possible, je pense même que ma respiration s'était bloqué. L'homme me toisa encore quelques secondes, attendant une quelconque réaction, mais j'en étais incapable.
Le pire de tout ça, c'est qu'il avait raison.

- Dis toi, que je te rends service. Si tu ne le quitte pas maintenant, il le fera de toute façon. Une fois qu'il a eu ce qu'il voulait, il passe à autre chose.

Et cette chose, il l'a eu, quand il a réussis à me mettre dans son putain de lit.
L'homme n'ajouta rien, et partit.
La porte d'entrée claqua, et je jetais avec rage mon coussin et ma lampe posé quelques secondes avant, sur ma table de chevet, au sol.
Je devenais fou. Il se jouait de moi depuis le début, et moi, je n'y voyais rien.
Je crois que ma colère à été au summum quand j'ai reçu un message de lui, me disant qu'il était arrivé et que je lui manquais déjà.

- C'est mon cul et ma bite qui te manque , oui ! Criais-je.

J'étais totalement vidé de force.
Les paroles de l'inconnu revenaient sans cesse en boucle. " Vous n'êtes pas du même monde."
" Tu n'es qu'un passe temps pour lui."
" Une fois qu'il a eu ce qu'il voulait, il passe à autre chose."

J'attrapais mon portable et cherchais dans les contacts.

À : Zayn :

" J'arrêtes de bosser pour vous. Désoler mais j'ai trouvé un autre boulot, et plus simple pour moi."