Untitled part

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Juste avant de commencer ce nouveau chapitre, je veux juste m'excuser pour le changement de temps, mais je préfère écrire au présent et je viens de m'en rendre compte!;) j'espère que ça ne va pas trop vous pertuber et désolé d'avance.
30 août 1959

12H00

C'est la voix de mon père au rez de chaussé qui me réveille.

-Hé les garçons vous ne deviez pas sortir ce midi?

Encore un peu endormi, je prends quelques minutes pour remettre de l'ordre dans ma tête.
Combien de temps était passé depuis que nous nous étions endormis?

Je me frotte les yeux en grommelant et je sens John remuer contre moi.

Meeeerde, ça y est, je me rappelle. On avait rendez-vous avec les gars à 11h45.

Je jette un rapide coup d'œil à mon réveil: 12h?!!!!!

Après m'être levé précipitement, je cherche mon sac tout en enfilant une chaussette.

-Putain John, faut qu'on s'bouge il est 12h00!!

-Huuuuuuuuumm...

Sa tête émerge de dessous ma couette. Ses yeux sont encore bouffis de sommeil et les plis du coussin sont encrés sur sa joue.

- John, allez, on doit y aller, lui dis-je, un peu plus doucement cette fois.

Mon ami se redresse dans le lit et reste me fixer avec un air bougon.

- Je suis fatigué.

-Je me doute, mais on a promis à George et Stu de venir parce qu'on doit décider de la possibilité que Pete devienne notre batteur. C'est vraiment important pour l'avenir du groupe, John.

Mon argument ne laisse place à aucune contradiction, John sait bien qu'il n'a pas le choix.

Je prends ma veste et trouve par la même occasion le pantalon de John roulé en boule dans un coin de ma chambre.

-Ok, tu t'es bien mis à l'aise toi hein, lui  dis-je en balançant son pantalon sur le lit.

Je dois avouer que l'idée d'un John en caleçon dans mon lit me perturbe assez. Heureusement que je ne le sais que maintenant parceque sinon je pense que j'aurais été carrément mal à l'aise.

John me répond une nouvelle fois par un grognant et entreprend de mettre son pantalon tout en restant sous la couette pour garder encore un peu de la chaleur que nous avions produit.

Pendant qu'il termine de se préparer, je descends les escalier quatre à quatre et je mets mes chaussures

Mon père me lançe un regard amusé.

- Comment vous avez fait pour ne pas voir l'heure?

-On dormait, lui répondis-je précipitement.

Il fronçe les sourcils, perplexe, mais n'insiste pas.

John rejoint, complétement débraillé.

-John, ta braguette est ouverte, je lui signale avec un petit sourire amusé.

Avec un air un peu benêt, il baisse la tête.

-Ah merde.

J'entends mon père pouffer discretement dans mon dos et je ne peux m'empêcher de ressentir de l'attendrissement devant le comportement un peu enfantin de mon ami.

10 minutes après, on peut enfin partir.

Une fois au resto', nous rejoignons nos amis à une table au fond de la salle où nous sommes acceuillis par des grognements et des soupirs exaspérés.

-Et ben dis donc, c'est pas trop tôt! nous lançe Stuart.

-Désolé les gars, on a pas vu l'heure passer.

John et moi nous installons et essayons de suivre ce que George est en train de dire.
- Bon, pour Pete, je pense que comme batteur y a mieux, mais on a pas l'embarras du choix, et puis c'est un mec sympa...
- On va pas engager un type juste parcequ'il t'a sourit ou t'a fait une blague George, grogne John.
- Ferme-là John, c'est pas ce que j'ai dis. Je voulais juste souligner le fait que ce n'était pas un crétin finit, et qu'on pouvait avoir des discussions constructives avec lui.
-Pour moi, intervient Stuart, le bon point c'est qu'en l'ayant dans le groupe, on pourra avoir plus de verres gratuits au bar...
Sa remarque nous fait tous sourire. Selon Stu, on doit engager un type non pas pour son talent, mais parce que cela peut nous apporter de l'alcool gratuitement. Je pense que c'est ce que tout le monde pensait tout bas mais n'osait pas dire...
-Bon allez, on vote, lançe John, que ceux qui sont pour lèves la main.
Nous levons tout les 4 le bras..
- Ok, je vais prévenir Pete, je dis en me levant.



McLennonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant