Découverte de la vérité et nouvelle vie

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Bleach et ses personnages ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété de Tite Kubo. Seuls certains personnages et cette histoire m'appartiennent. J'espère que cette histoire vous plaira et je remercie ceux et celles qui m'ont inspiré. Enjoy !

Tout était pour le mieux jusqu'à ce que Renji fût appelé par la Soul Society pour une mission. Ils durent m'expliquer tout le fonctionnement de la Soul Society avant que j'accepte de le laisser partir : les 13 divisions, les capitaines, tout... Je ne savais même pas qu'il avait un supérieur ! Mais bon, ce qui me dérangeait le plus c'était de le savoir dans une autre dimension alors que moi je restais ici... Il me promit de revenir le plus vite possible, mais il devait d'abord faire sa mission et prévenir la Soul Society de mon existence avant de pouvoir m'y emmener.

Le lendemain matin, il était partit... Les jours passèrent et je continuais de faire semblant que tout allait bien mais les autres voyaient bien que je m'ennuyais et que je me sentais seule sans mon « frère ». Je m'entrainais et m'occupais comme je pouvais, me renfermant de jour en jour sur moi-même. Je ne m'inquiétais pas pour Renji, il était fort et je savais toujours quand il y avait un problème. Non je me sentais juste seule sans lui...

En ayant assez de ruminer toute seule dans mon lit, je sortis me promener dehors. L'air frais me faisait du bien. Je respirais un bon coup. Quand je sentis une pression spirituelle très forte, différente de toutes les autres. Je devais la retrouver ! Savoir d'où elle venait ! Je vis Rukia en plein combat et elle peinait sérieusement. Je dégainais mon zanpakuto et me préparais à venir à son secours quand son adversaire se tourna vers moi : il ressemblait à un humain mais avec une peau bien trop blanche, un habit blanc lui aussi qui le couvrait de la tête aux pieds sauf l'endroit où l'on pouvait voir le trou dans sa poitrine, l'autre signe distinctif des hollows. Mais le pire c'était ses yeux vert émeraude d'où semblaient couler deux larmes vertes le long de ses joues. Ses yeux verts je les connaissais ! Ils étaient semblables aux miens et pour cause ! Devant moi, se tenait mon frère jumeau : Ulquiorra Schieffer. C'était impossible ! J'étais figée d'horreur. Lui me dévisageait d'un air indifférent, seuls ses yeux montraient sa surprise. Ne sachant quoi faire, il disparut par un gargantua vers le hueco mundo.

- Yuna...

- Non Rukia ! Ne dis rien.

Avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, je disparus à mon tour. Je ne voulais voir personne ! Ils m'avaient tous mentit ! Pourquoi ? Mon frère était vivant ! Il était là ! Mais c'était un hollow, un de nos ennemis ! Et la réaction de Rukia me faisait penser qu'ils le savaient tous depuis longtemps. Bien décidé à avoir des réponses, je retournais à la boutique d'Urahara. Ils étaient tous déjà là, de dehors, je pouvais entendre leurs cris. Ils se disputaient pour savoir si rien me dire avait vraiment était la bonne solution ou si ils avaient fait une erreur dès le début. Ils regrettaient que Renji ne soit pas là pour me parler et me faire entendre raison.

J'en avais assez ! Sans entrer, je repartis et me rendis au bord du lac. Le seul qui connaissait cet endroit c'était Renji. C'était ici qu'on s'entrainait tous les deux, loin des autres. Vu qu'il n'était pas là, personne ne me trouverait ici. Pendant deux jours, je restais là à me torturer, à me poser tout un tas de question. Puis je voulus revoir Ulquiorra. Il fallait que je le revoie pour avoir des réponses ! Je passais des jours à l'appeler, à le chercher partout sans succès. Au bout du cinquième jour, un homme apparut en me disant d'arrêter... à mes risques et périls. La menace était très clair... Je finis par me retirer dans mutisme, en retournant au bord du lac. Sans nouvelle de Renji, rejeté par mon frère et trahis par mes amis. J'étais seule... Totalement seule... J'avais fichu en l'air ma vie pour les suivre alors qu'ils se fichaient de moi. Au bout d'une semaine sans manger, boire ou dormir, je commençais sérieusement à faiblir. C'est là que Renji me trouva : couchée à même le sol dans un « abri » improvisé, la fièvre avait fini par me gagner et me laissait à moitié délirante loin de toute civilisation. Je le voyais à peine, mais son inquiétude était évidente. Nous nous regardâmes pendant de longues minutes sans rien dire, avant que je ne m'évanouisse dans ses bras à bout de force.

la vie maudite d'une shinigamie [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant