retour à la 10ème division

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Après une longue semaine de rééducation vu que je n'arrivais toujours pas à marcher correctement... Le capitaine était venu me voir à trois reprises cette semaine-là alors qu'il venait tous les soirs avant... Le capitaine Kyoraku m'avait rassuré en m'expliquant que c'était sûrement ces remords qui le bloquaient et il redoutait chaque conversation que nous aurions. Lui aussi s'excusa de la tournure qu'avait pris cette mission qui s'est révélé être un vrai fiasco.

« Comment va la vice capitaine Nanao ? C'est ma faute si elle a été blessée... Ne la réprimandez pas je vous en prie. »

« Ne t'en fait pas pour elle. Elle va très bien, et elle a fait son devoir. Je n'ai rien à lui reprocher. »

Je soupirais de soulagement. Au moins, elle allait bien et ne risquait rien. Le capitaine était resté encore un bon moment avec moi, parlant dans les jardins de la 4ème division.

« Bon je dois rentrer sinon c'est elle qui va m'en vouloir. C'est un plaisir de parler avec toi, Schieffer. »

« Oh ... Est-ce qu'on peut éviter de m'appeler par mon nom de famille ? Ça me rappelle trop, Ulquiorra. »

« Et comment tu veux qu'on t'appelle ? »

« Juste Yuna. Si ça ne dérange pas... »

« ça me va moi. Allez repose toi et bientôt tu seras rentrée. »

« Enfin! »

« Tu pourras venir voir mes cerisiers si tu veux. Passes quand tu en as envie. »

« Merci beaucoup, capitaine Kyoraku. »

Il disparut avec son mythique kimono à fleur et une infirmière vint me chercher pour me ramener à l'intérieur.

Deux jours plus tard, je pus enfin retourner à la dixième division avec béquilles obligatoires (de la part de la Capitaine Unohana qui pouvait être effrayante quand elle le voulait). Tout le monde m'attendait et m'encercla avec des accolades et des poignées de mains pour ceux qui avaient encore du mal à accepter ma présence dans la division. Quels machos !

« Ah ! Enfin revenue la petite ! Comment tu vas ? »

« Bah ça va... »

« C'est quoi ça ?, demanda l'un d'eux en montrant les béquilles. Tu ne peux toujours pas marcher ? »

« Ça va revenir d'après la capitaine Unohana. »

« Mais elle ne doit pas forcer alors ne la déranger pas pour les entraînements. Je compte sur vous tous pour la surveiller. »

« Quoiii ? »

« Comptez sur nous, capitaine. »

« Je n'ai pas besoin qu'on me surveille ! »

« Bien sûr que si. Tu devrais déjà être couchée. Je te dispense des tours de garde et des entraînements. »

« Capitaine ! Je ne peux pas rien faire ! S'il vous plait !»

Il me jaugea du regard et me demanda de le suivre dans son bureau. Surpris par sa réponse, les autres s'éloignèrent et retournèrent à leurs occupations en chuchotant. Pour ma part, je le suivis simplement alors qu'il s'installait derrière son bureau.

« Alors ? Que voudrais-tu faire ? »

« N'importe quoi. Ne me laissez pas sur la touche juste a cause de ma jambe. Je ne suis pas une handicapée. »

« Mais tu es bel et bien blessée. Je fais ça pour toi, Schieffer. »

« Appelez-moi par mon prénom s'il vous plait... Je ne veux pas qu'on me rappelle mon frère tous les jours... »

la vie maudite d'une shinigamie [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant