Troisième nuit

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Les deux exorcistes entrent dans la chambre de Cross.

-Papa, pourquoi on va être en surveillance et  je viens d'arriver.

- Maître, dit-le nous.

- Je vais vous le dire, mais avant assoyez-vous.

Alice et Allen assient dans le même sofa côte à côte en se tenant la main.  Cross étaient devant eux, sur un autre divan.

-En gros, Allen tu es soupçonné d'avoir des liens avec le 14ème, car tu as joué sa mélodie. Moi je suis soupçonné d'être ton complice et Alice... Tu n'a rien à voir, mais j'ai caché ton identité à la congrégation. C'est sûre que si tu serais arrivé plus tôt, ils auraient rien dit , mais maintenant tu es désigné comme suspect . J'ai accepté qu'ils nous mettent en surveillance. Au début , Malcolm c. Luberier, l'inspecteur général et légat de l'administration centrale voulait  te faire un procès d'hérésie. Komui et moi t'avons déffendu, la seule chose qui l'a fait changé d'idée est de le laisser nous interroger, ensuite je les laisse juger de notre sort et nous avons pas le droit de sortir de la congrégation maintenant.

Elle se lève et frappe plusieurs fois sur le mur, en pleurant. Puis elle s'arrête et met sa tête sur le mur.

-Papa, mais c'est affreux un procès d'hérésie, Allen ne mérite pas ça et en plus, il n'a rien fait de mal.

- C'est pas moi qui décide.

-Papa!!!

- Alice... Je ne risque rien, si je prouve que je ne suis pas un ennemi.

Elle se lève et met ses mains sur les épaules d'Allen, le regarde fixement en pleurant  avec  de la colère.

-Allen, bon sang! Dis moi pas qui vont tout faire pour te tuer, je suis que sûr c'est  ce qu'ils vont faire et toi... tu dis que ca te fait rien. Il a des personnes qui t'aime, pense a eux à quel point ils seront...

Allen se lève et serre très fort Alice dans ses bras et met sa tête sur son épaule.

-S'il vous plait, n'en rajoute pas, c'est déjà dure à encaisser tout ça, répond-il en larme.

-... Je suis désolée Allen.

Allen serre Alice plus fort et son coeur fait un marathon.

-...Maître, avez vous dit que vous vous inquiètez pour moi, finalement on dirait que vous avez un coeur.

-Mes bien sûr que je m'inquiètais sinon qui pourrais remboursée mes dettes.

-C'était donc pour ça...

-Allen ne rêve pas trop, mon père est comme ça.

-Bon vous devriez partir, si on reste trop longtemps ensemble, les dirigants vont se méfier.

- Bye Papa, viens Allen.

Allen et Alice marchent ensemble main dans la main dans les couloirs.

-Ok! Où veux-tu aller ?

- Dans ma chambre, j'aimerais que tu m'aides à la placer.

-D'accord!

Ils se dirigent vers la chambre d'Alice.

-Bon! Je pense que je devrais mettre mes livres là. Tu en penses quoi?

-Je trouve que ça va bien  là.

Alice range de son côté et  Allen  aussi.

Allen ouvre une nouvelle boîte et s'assied au millieu du lit d'Alice.

Tiens! Qu'est-ce qu'il y a l'intérieur?, pense Allen.

-Ah, des vêtement, s'exclame-t-il.

Alice se retourne avec un regard surpris.

-Non ne touche pas!

Allen ressort aussitôt sa main et il avait un soustien-george accroché à son bras.

Allen le fixe puis tourne son regard vers Alice. Un regard terrorisé fait surface sur son visage. Il tremble comme s'il avait un tremblement de terre.

-ALLENNN!

Alice s'approche à grande vitesse d'Allen. Il est à moitié couché sur son lit, Alice lui monte dessus. Ils sont tellement proche qu'on dirait qu'ils vont s'embrasser. Alice le fixe.- Je pourrais l'avoir.

-Heu... Oui, oui! Tiens!

Alice reste toujours sur Allen , elle fait juste lancé son soutien-george plus loin.

-Merci!

-Tu ne le ranges pas?

-Tout de suite ou plus tard qu'elle est la différence, tu l'as déjà vu.

-Pourquoi  n'es-tu pas fachée?

- Je le suis, mais je suis tellement contente de te revoir que j'ai pas envie de te frapper. Tout ce que j'ai envie,c'est de te prendre dans mes bras et ne plus jamais te quitter... Pour voir si ce n'est pas un rêve, tu sais pas à quel point je t'ai recherché?

En pleurant de joie et d'inquiétude, Alice s'assied sur ses genoux et serre Allen très fort dans ses bras. Allen n'a eu que le réflexe de faire la même chose.

-Moi aussi, Alice ! Tu sais pas à quel point je t'ai recherché... J'étais tellement inquièt, j'avais peur qu'il t'arrive quelque chose et que  je n'aurais pas pu te protéger.

Alice se mit à rougir. Allen fixe son visage, il se retenait, mais il n'en pouvait plus. Il a poussé Alice sur le côté, puis il se leva.

-Qu'est-qu'il y a  Allen?

Il ne répond pas, il se met devant Alice, monte sur le lit et se couche sur Alice.  Alice se met encore à rougir de plus en plus.

-Allen que fais-tu?

Il lève sa tête puis il approche un peu plus vers la sienne. Vu la situation Allen ne pouvait plus  se contrôler. Une nouvelle rencontre s'est faite, tête à tête, yeux qui se ferment, lèvre sur lèvre...En revenant de la lune, Alice et Allen se regardent les yeux, ils voyaient leurs reflets dans les yeux de l'autre. Alice lève son dos et pousse Allen d'un côté. Il n'ose pas bougé. Elle met sa tête  près de la sienne sans mettre son corps sur le sien. Elle montre un des plus beau sourire qu'Allen n'a jamais vu.

-Je déteste ça, quand c'est pas moi qui a le contrôle.

Elle prend ces mains très fort dans les siennes. Les douces lèvres d'Alice touchent le front d'Allen.

Allen fixe Alice dans ses beaux yeux.

-Alice, je t'aime!

Alice était plus rouge que rouge.

- Allen, je... je t'aime aussi.

Tout à coup,le ventre d'Allen se met à gargoullier. Allen est très gêné, son ventre lui réclame de la bouffe au mauvais moment.

- Ahhh, on dirait que ton ventre te réclame lui aussi, on va manger?

-Bonne idée, en plus c'est l'heure du souper.

Les deux amoureux  sortent du lit et se dirigent vers la salle à manger, main dans la main, comme un couple.

Coeur CombattantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant