Cinquième nuits

370 12 64
                                    

Allen serre fortement Alice contre lui et envoie un regard de haine à l'ombre.

-Tiens? Étrange... cette fille peut me voir.

-Ne lui fait rien! Et pourquoi je peux te voir?

-Drôle de garçon tu es Allen Walker. Tu te soucis plus de cette humaine que toi!

-Ferme-là!

-Tu es pathétique!

Il prend un objet à proximité et lui lance en pleine figure. Cela ne fait aucune effet à l'ombre qui se pretend être le quatorzième. Le miroir se brise en morceaux. Des éclats de mirroir se propagent dans la pièce, alors qu'un lourd silence apparait. Allen reprend son calme grâce à la douceur de Alice.

-Alice... comment peux-tu le voir, j'étais convaicu d'être le seul?

-Je l'ignore Allen... j'ai un mauvais pressentiment.

Elle se calle à son torse. Elle recherche de la chaleur rassurante.

-Alice...

-Qu'est qui a Allen?

-La chanson... comment la connais-tu?

-Je l'ai attendu dans un rêve... pourtant jamais dans la réalité. C'est étrange, très étrange...

-En effet...

-Il se fait tard, je crois qu'il sera préférable de dormir.

-Oui... tu as raison.

****

À la porte de la chambre d'Alice, Allen la sert très fort contre elle. Une douce chaleur les enveloppe de sa tendresse.

-Allen...

J'ai peur qu'il lui face du mal si je ne suis pas là, pense Allen.

Elle ébourrifle ses cheveux d'un aire décontractée. Pendant qu'il se décolle d'elle, celle-ci lui fait un sourire attachant.

-Ah non Allen! Si tu penses pouvoir dormir dans ma chambre, tu rêves en couleur.

Allen reste ahuri, ce n'est pas le message qui voulait passer.

-Hein?

Elle se met à dandiner sur elle-même, le rouge au visage.

-Parce que... si tu es là, je ne penses pas pouvoir dormir...

Il esquise un petit sourire.

-Tu es adorable Alice.

Il lui donne une bise sur la joue.

-Passe une merveilleuse nuit Alice!

-Toi aussi Allen!

Elle renferme sa porte à contre coeur. Alice glisse sur l'objet qui le sépare désormais de son chéri.

-J'aurais quand même voulu dormir à tes côtés.

Elle se reprend en main et farfouille dans son amoire. Elle prend son pyjama et le dépose sur le lit. Son uniforme glisse sur la peau comme une goûte d'eau sur un rocher. Elle pense à la mélodie.

-... <<S'il te plaît, délivre ce message d'amour

Joignons nos mains et embrassons-nous >>

Coeur CombattantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant