Après avoir attendue plus d'une heure elle décida de régler ses boissons et de partir. Elle était énervé mais intérieurement elle était entrain de lui chercher une excuse. Elle se dit qu'il devait faire une grasse matinée ou que son portable n'avait plus de batterie. Sur ses idées elle décida d'aller se poser dans le parc le plus proche.Elle aimait bien ces couleurs, douces d'automne. Elle trouvait cela reposant.
Elle se posa sur un banc et laissa ses pensées se perdre. Elle fut rappelé à elle même lorsqu'une magnifique petite fille lui tendit une fleur.
-Bonjour madame, vous êtes très belle.
Dit la petite fille avec un grand sourire.
-Ho merci, mais pas autant que toi petite princesse. C'est pour moi cette fleure ?
-Oui je l'ai prise là bas, il n'y en a plein donc on me dira rien.
-Et bien merci elle est très jolie. Lui dit-elle avec un grand sourire.
Puis la petite fille partie. Émilie avait ce lien avec les enfants. C'était les seuls êtres qu'elle pouvait approcher avec un dégoût peu important. Après ça elle décida de marcher un peu, son skate board en main. Elle avait pas l'air trop malheureuse.
Une fois arrivée dans un des nombreux skate parc de la ville, elle décida de sauter sur sa planche. Elle allait à toute vitesse et les garçons la regardaient comme si c'était une étrangère. Parce que dans cette ville ce n'est pas souvent qu'on voit une fille faire ce qu'ils appellent « des sports de mecs ». Je suis sérieuse, c'est comme ça qu'ils appellent le foot, le rugby, le skate, et tout ça.
Bref,ils étaient bouche-bée du spectacle auquel ils assistaient. Elle se débrouillait vraiment bien. Après sa petite démonstration elle décida de s'arrêter un peu. Et c'est là... C'est là qu'elle le vit main dans la main avec une fille. C'est à ce moment là qu'elle vit le garçon qui l'avait fait attendre pendant plus d'une heure,embrasser une fille. Elle était triste, choquée et complètement déboussolée. Elle savait très bien quoi penser. Elle remonta sur son skate et partie en vitesse. Il n'eut le temps que de voir sa magnifique silhouette s'éloigner. Il n'avait pas vue ses larmes tomber.
Une fois arrivée chez elle, elle couru dans son lit et pleura. Dans sa tête une question se repassait en boucle « pourquoi s'être attacher à un type comme lui ? ».
Elle repassa une soirée avec ses médicaments, sa haine et sa colère.Elle savait que ça n'arrangerait rien, mais elle en avait marre de faire en sorte que tout s'arrange comme dans un conte de fée. Elle ne voulait plus croire aux « Et ils vécurent heureux et eurent plein d'enfant. ». Elle sa vision de la vie était plutôt genre « Et elle creva comme elle avait vécue, seule et triste. ». Ça représentait plutôt bien sa vie.
Elle s'entraîna une nuit entière. Lorsque le soleil se levait elle ne pouvait même plus se mettre de bout. Elle était définitivement à terre. Elle n'avait plus force à rien. Elle décida donc des'endormir à même le sol. Elle « relativisait » en se disant que c'est l'endroit le plus accueillant de toutes ces dernières années.
Il était trois heures de l'après-midi, elle se réveillait doucement.Elle alluma son téléphone.
« Connard :14 appels manqués. 3 Messages vocaux. 10 messages. »
Juste voir son pseudo la faisait pleurer, elle se leva tant bien que mal et partie prendre une douche. Elle n'avait plus de force. Elle descendit de sa salle de bain puis partie dans sa salle. Elle prit une double dose de médicament. Elle se sentait vraiment pas bien,que ce soit mentalement ou physiquement. Mais elle devait se préparer car ce jour là elle devait rendre visite aux enfants malades. Elle était née avait la bonté ancrée dans le cœur.
Elle partie donc devant chez elle pour attendre la voiture d'un des infirmiers. Elle regarda son téléphone en hésitant de lire ses messages. Trouvant le temps long elle finit par regarder.
«11:55 : J'espère que tu te fais pas d'idée. »
« 12:30 :Tu m'en veux ? »
« 13:45 :Tu fais ta gamine là ! »
« 14:00 :Excuse moi c'est pas ce que je voulais dire... Je t'aime. »
« 15:30 :Réponds moi s'il te plaît. Je savais pas que tu serais là-bas. »
«16:34 : C'est qu'une amie. »
« 19:48 :C'est toi que j'aime, réponds moi. »
« 20:00 :J'aime pas attendre alors ouvre la porte. »
« 21:00 :T'es là ? Je suis vraiment désolé. »
« 00:39 :Vas-y tu me saouls, viens plus me parler t'es pas mature. Tu fais une crise pour ça. Laura elle au moins elle me fait pas des trucs dans le genre. Alors ouais c'est ma copine et alors ? Jalouse ?Connasse ! »
Ce dernier message lui arracha le cœur d'une telle violence qu'elle en avait souffle coupé.
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Apprends moi à vivre. Apprends moi à voler.
Ficção AdolescenteVivre c'est avant tout avoir peur. Et si un jour nous décidions de vivre sans cette peur? Elle était unique à avoir ce pouvoir, mais elle aussi avait peur. Voilà l'histoire de deux adolescents qui décident d'apprendre à ne plus voir le monde comme a...