♠ Chapitre 34-

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// Vous connaissez Harry à force, donc, dans la situation actuelle, vous savez bien qu'il ne tiendra pas sa langue :3 Je vous prie alors de voire au delà des insultes et du language familier que je vais utiliser dans ses dialogues et ses pensées. Je pense que ça lui colle assez bien à la peau. ;) Merci :D



* PDV D'Harry *

Merde, merde, merde. Qu'est-ce qu'il avait à foutre là ? Il ne savait pas se prendre un café ? À manger? Discuter? Comme la plupart de ses collègues?

Je serrais les mâchoires échangeant un regard complice en coin au blondinet. Il avait hoché simplement la tête serrant ses poings. 

Cette sensation d'être totalement mis à nu me dérangeait tout autant que lui. Dans ce genre de cas on ne sait que faire et que dire, mise à part fixer bêtement cet homme qui arboraut un sourire carnassier. En cet instant mon envie de lui mettre mon poing dans sa face fourmillait dans la paume de mes mains. Mais mes jambes restaient immobiles. Heureusement..

Je relevais le menton souhaitant malgré tout garder toute dignité. Sam restait des plus stoïques. Je ne voyais même pas les muscles de sa mâchoires se contracter. J'admirais presque cette retenue et son sang froid quasiment omniprésent. Ça avait été d'ailleurs toujours une qualité que j'enviais chez ce Stevens. Julia était l'inverse total de son frère. 

Blondie avait tendance à s'énerver pour peu, envenimer les choses sans y réfléchir, s'exciter comme une puce et crier haut et fort toutes les émotions qui lui passent par la tête. Discrétion n'était pas non plus son fort, mais toujours mieux que garder son calme... C'était ironique de me faire cette réflexion quand on sait que... Je suis comme elle au final, dans l'impulsivité du moins.

Je voyais mon ami se mordre la lèvre inférieure. Il réfléchissait. Il songeait à un plan. Sûrement un mensonge pour s'en sortir d'ici sans aucune conséquence, un bobard très crédible et impossible à détourner. Je lui faisais confiance et tandis que je dirigeais mes yeux vers cette saloperie de policier, je savais pertinemment que Sam allait nous faire sortir.

Cependant, alors que ce dernier comptait parler, Dough lui coupait la parole et Sam dû se renfrogner.
Les mains derrière le dos, l'homme au badge entreprenait de mettre en place ce que nous avions déplacé dans notre recherche précipitée. Il se stoppait auprès d'une statuette et un grand sourire nostalgique lui étirait les lèvres. L'inspecteur prenait cet objet brillant. Un trophée je pense. Il levait les yeux clairs vers nous, toujours avec ce stupide rictus qui lui collait au visage. J'étouffais un grognement de frustration, l'envie de lui faire mal grandissante. 

- J'ai eu ce premier trophée avec mon fils lors d'épreuves père et fils. Vous savez? Ces petites activités anodines que l'on organise souvent pour le village où parents et enfants participent. commençait à énoncer le poulet. C'est du toc. Total. Mais ça a plus de valeur que n'importe quel vrai trophée.

Je levais les yeux au ciel faisant un geste vaste de la main afin de balayer ces mots.

- Ouais ouais. L'amour d'un père et son fils, le visage rayonnant et souriant. Je t'aime papa. Je t'aime aussi mon fils. Bla bla bla. Votre cliché à deux balles vous nous en passerez les détails OK? Je tiens à retenir mon dîner dans mon estomac. m'emportais-je. Bon, on y va? ajoutais-je ensuite aussitôt profitant d'un rebondissement. 

Mais Sam ne bougeait pas et fixait cet homme comme intrigué, les yeux plissés. Que se passait-il dans sa tête à l'instant? À peine ma phrase sortie et mon premier pas de fait que Monsieur Dough m'arrêtait. 

- Si vous passez cette porte, l'effraction sera transformée en cambriolage ou bien encore fraude de preuves, vol, etc. Mais je vous en prie, allez-y, faites moi ce plaisir. me coupait l'homme, son éternel sourire béa collé aux lèvres. 

Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant