5 allumettes en un quart d'heure et 30 minutes de râleries incessantes. Oui nous avions passé beauocup de temps à essayer d'ouvrir cette foutue plaque d'égout. J'avais abandonné les allumettes quelques instants pour aider le jeune homme à l'ôter de toute cette boue séchée et accumulée depuis des années entières. J'avais émis plusieurs commentaires dérisoires et blagueurs à l'attention du bouclé qui, lui, ne les prenait pas sous cet angle.
" Femmelette" ; "Tu veux un muscle? " ; '' Dame nature ne t'aime pas. Elle a pas voulu te donner l'étoffe d'un homme. Un vrai. " ; "Je crois même avoir plus de muscles que toi."
Voilà ce que je radotais depuis tout ce temps, les yeux posés sur le jeune homme. Mais le tout était dit avec une telle légèreté sans en penser un mot. Je m'étais adossée à une paroisse froide de la cave. Et bien évidemment j'avais pris soin de vérifier si aucune bestiole n'avait élu domicile sur ce mur ou de simples toiles d'araignées. Ça avait même arraché des jurons de la bouche d'Harry se plaignant ne rien voir dans ce noir et sans mon aide.
Après ces remarques négligeantes, le garçon s'était relevé en colère, me priant de le faire moi même si je ne le pensais pas capable.
J'avais regretté rapidement en voyant cette boue mélangée aux déchets et autres crasses dont je voulais éviter d'en connaître l'existence et la composition. J'avais enfui mes doigts dans les deux trous du métal et tiré de toutes mes forces à de nombreuss reprises. Je sentais ma tête tourner. Enfin j'en avais la sentation vu que l'on était plongés dans la noirceur totale. Mais je n'y parvenais guère.
Je n'avais rien dit, me taisant simplement par fièrté et avais tenté encore et encore sous les rires moqueur d'Harry qui avait pris ma place et ma position de quelques minutes avant.- Oh ça va hein! grommelais-jede mauvaise foi, Tu n'as pas autant réussi que moi alors ravales tes moqueries.
- Ah tiens. me lançait ce dernier en se séparant du mur de terre. C'est moins drôle quand c'est de toi que l'on rit, mh?Je levais les yeux au ciel en reprenant mon "exercice".
- J'ai été habituée d'être sous les moqueries à cause de tes bêtises et tes remarques à deux balles. grinçais-je et y mettant un peu plus de force dans mes bras, prise de souvenirs et de colère.
Harry ne répondait rien, il s'était contenté de racler sa gorge et de s'avancer avant de s'agenouiller pour m'aider.
Et là, en 30 secondes à peine, nous nous sommes écroulés au sol, fesses contre terre comme de vulgaires personnes balancées sans scrupule au sol. Nous enlacions notre tête quelques instants, avec nos bras, jusqu'à entendre retentir le bruit du métal contre le sol.La plaque d'égout venait enfin de céder.
Lorsque je me relavais, je sentais mes mains collantes, avec une drôle de substance sur ma peau. Mes vêtements aussi, d'ailleurs. Mes jambes étaient recouvertes de boue dégoutante. Je grimaçais alors que j'essayais de retirer tout ça. Lorsque j'agrippais les alumettes pour en allumer une, je voyais Harry dans le même état. De la boue partout même sur le visage, dans les cheveux. Je voyais son visage se déformer par le dégout et je ne pu m'empêcher d'étouffer mon rire. Je pouffais.
Lorsque ce dernier m'entendait glousser plus loin, il plissait les yeux en grommelant.- Un vrai éboueur. lançais-je, hilare.
- Eh! Toi aussi t'es couverte de boue! se défendait ce dernier.
-Oui mais moi je ne me vois pas. Je suis sûre que je suis encore classe même recouverte de boue. Alors que toi... commençais-je avant de reprendre mon rire.Et en trente secondes, je me retrouvais à nouveau plongée dans la boue, dos contre le sol froid de ce sous-sol. Harry s'était jeté sur moi , feignant être sérieux, voire en colère. Mais je le voyais lutter pour ne pas rire. Ses fossettes trahissaient son rictus qui naissait sur ses fines lèvres. Ce qui m'amusait encore plus, de telle sorte que je ne râlais pas pour être à nouveau dans la boue. En plus difficile de râler lorsque l'on me chatouille.
Le jeune homme m'avait bloquée et s'amusait à me chatouiller, riant en me voyant me tortiller dans tous les sens, le suppliant d'arrêter.
Mais il n'arrêtait pas. Évidemment...
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Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture]
Roman pour AdolescentsNous sommes en 2013, Julia Stevens a 16 ans à cette époque, l'aube de sa 17e année se profile en cette fin d'année scolaire. Cette jeune demoiselle au caractère marqué est arrivée au lycée McCraw il y a trois ans de cela. Harry Jons, 17 ans. Le pro...