Chap.11: Le pardon, Un Don.

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"Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis .- Victor Hugo.
Chap.11: Le pardon, un don .

Je pensais tomber, mourir et aller au paradis , mais je me retrouvais dans un endroit pire que l'enfer . Entre les bras d'un ignoble homme, dont la mer dans ses yeux m'a noyé . Une mèche de ses cheveux blond frôlait mon front. Pourquoi fallait-il que je tombe toujours sur lui? Cet Emile est partout . Ne devait-il pas être au commissariat? Je tremblais de peur malgré le regard chaleureux qu'il m'offrit . Mais Comment lui faire confiance ? Je pensais à ce qu'il allait faire, deux violes en un jour, n'est ce pas trop? Trop fatiguée, je n'arrivais pas à riposter, même réfléchir me faisait un mal de fou au crâne, alors mon âme décida de me laisser, mes yeux aussi . Je quittais ce monde de désastres ...
En effet, tomber dans les pommes et les poires était un de mes meilleurs talents, je me suis réveillée dans un lit confortable toujours secouée, en mettant ma main sur la tête, je remarquais que j'avais un gros ruban , surement à cause de ma blessure .
J'étais entrain de bailler, quand quelqu'un toussa . En regardant au coin, j'aperçus sur deux chaises, Emile et Christiano. Deux traitres complices, je soupirais voulant m'effondrer de nouveau mais je n'y arrivais pas. J'en avais marre des problèmes. Que pouvait il m'arriver de pire? Voulaient ils me tuer? Dernier de mes soucis, j'en avais ras le bol !
"Vous faîtes quoi là ? Maudits hommes! Vous êtes inhumains et sadiques! Vous voulez me faire quoi maintenant? Me kidnapper ? Me violer? Me battre ? Me tuer? Allez-y! Je m'en fou! " Balbutiais je en laissant tomber des cordes de perles transparentes, mon frère Enzo nommait mes larmes des "perles". Ce dernier me manquait, j'aurai aimé qu'il soit là et me sauve de ce pétrin.
Les deux diables se levèrent en se frottant le menton, les yeux de Christ débordaient de larmes, et ceux d'Emile étaient mouillés .
Je soupirais fort en croisant les doigts puis en faisant la signe de la croix étant Chrétienne . Je n'avais que mon bon Dieu pour m'aider, littéralement .
Alors que j'attendais qu'un miracle ou un ange tombant du ciel, les deux hommes s'agenouillèrent devant moi . Soumis ou quoi? Est ce une plaisanterie?
"Nat, donnes nous la chance de tout t'expliquer ." Murmura Christ honteux .
"Je ne veux pas d'explication, je veux que vous me laissiez seule !" Lançais je d'un ton plus élevé .
"Bon, je vais commencer, nous nous sommes mal-connus, et je me suis très mal comporter avec vous, je vous ai causer des soucis, et j'en suis désolé. Vous allez biensur dire que c'est trop tard, mais j'ai une raison. Quand j'étais en ville, je suis allé à des soirées et on m'a donné de la drogue en grande quantité ce qui me rendit inconscient, je croyais que ce n'était qu'une simple boisson, alors j'ai perdu tout contrôle. Au commissariat, on m'a fait des tests et c'est comme cela que j'ai appris. Avec l'aide de ta grand-mère, Gloria; on m'a fait sortir, j'évite les détails. Je sais que je viens te parler au mauvais moment et que je t'ai causé des problèmes, je m'excuse infiniment . " expliqua Emile, avec un regard honteux .
"Et tu veux que j'en fasse quoi de ton histoire débile? Que je te pardonne? " rétorquais-je d'un ton rebelle .
"Que tu me pardonnes serait mon plus grand bonheur, mais je ne peux pas t'obliger à le faire, je sais que tu me hais, et je sais que je viens de m'excuser, et que je ne peux rien faire d'autre. D'autre part, je t'ai sauvé la vie, sans moi tu serais sans doute morte ." Poursuit-il.
"Je m'en fou! Personne ne t'as demandé de me sauver! T'avais qu'à ne pas t'incrusté dans MA vie." Lâchais-je avec orgueil. Quoi qu'il fasse ou qu'il dise, il me dégoûtera toujours .
Christ s'approcha de moi, et il mit sa main froide sur ma joue, immédiatement je l'ai giflé.
"Nat, s'il te plait écoutes moi , je sais que même si je t'écris un livre, ou 10 livres pour exprimer combien je suis désolé, cela ne suffira pas . Je t'ai blessé, mais tu dois comprendre que je t'aime et que je voudrais jamais te faire du mal . Hier, j'ai perdu ma mère, aujourd'hui je ne veux pas perdre ma lune. Tu dois penser à mon état!" Dénonça t-il en pleurant .
"Ah bon? Et moi tu dois pas penser à mon état? J'allais être violer par Emile et puis littéralement tu m'as violer !" Psalmodiais je en laissant la pluie dominer ma pupille .
"Natalya, j'ai perdu ma mère , tu t'en rends compte ou pas? J'ai perdu avec elle, mes rêves. Plus besoin de trouver un remède, ma mère est morte, mes recherches étaient inutiles...comme moi. Mon rêve de revoir ma mère et mon père ensemble s'est évadé. Je pourrais juste mettre leur photos ensembles . Je pensais que ma mère vivra encore des années, mais elle est décédée, je pensais te garder et te protéger, mais moi même je t'ai blessé,et je pensais que je reverrai mon père, hélas en conclusion mes pensées son fausses. Je ne sais pas quoi dire, j'ai perdu tout le monde, je ne veux pas te perdre mon amour."
Je ne voulais rien dire, je ne fis que soupirer . Alors il continua son discours:
"Malheur à moi!

L'ÉclipseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant