« chapitre quarante-sept »

1.5K 95 55
                                    

Après les doubles portes, ils la font monter un long escalier pour l'enfermer dans une chambre avec le fameux Jay. Ils les ont enfermé de l'extérieur, sa seule porte de sortie doit être cachée dans les fringues de ce petit con. Il lui ordonne de se déshabiller, parce qu'elle doit aller prendre une douche pour être propre et apprêtée, comme les autres membres de son groupe. La brune refuse toute forme de coopération. Elle se tient droite comme un piquet, les yeux rivés sur un point invisible. Avant d'entrer de la chambre, ils l'ont intégralement fouillé et ont littéralement trouvé toutes ses armes, jusqu'à la plus petite de ses lames. Ce serait au corps à corps. Cela dit, lui a quand-même quelques armes à sa disposition. Un faux pas et il l'abat probablement sans réfléchir. Sauvant sa peau.

Face à cette obstination, il braque son flingue devant son visage et sans qu'elle ne le voit, elle sent une fine aiguille transpercer la fine peau de son cou. Son corps tout entier réagit à la substance qu'il vient de lui injecter de force. Ses muscles deviennent coton et il doit la retenir pour ne pas qu'elle s'écroule directement.

Il ricane perversement, fier de la puissance de ce simple liquide qui facilite grandement ses projets. Il la conduit jusqu'au lit sur lequel elle se laisse tomber et ne peut que se laisser faire lorsqu'il entreprend d'enlever ses chaussures. Elle voit tout, elle entend tout, elle sent tout, mais ne peut rien faire. Contrairement à son esprit, son corps tout entier est anesthésié.

Elle se retrouve bien vite nue. Son regard ne quitte pas l'homme devant elle. Et au final, elle est d'autant plus effrayée face à son comportement. Il aurait pu laisser son regard se balader sur l'intégralité de son corps, il est vrai qu'elle est plutôt bien foutue, il aurait carrément pu en profiter pour se rincer l'oeil. Mais il ne l'a pas fait. Et l'unique chose qu'elle en déduit c'est qu'il a peut-être déjà vu trop de corps. Combien d'autres femmes sont passées avant elle ?

L'homme ressort de la salle de bain adjacente après avoir ouvert le robinet de la baignoire et revient devant elle. Cette fois, il la regarde intensément.

«-C'est qu't'es sacrément bonne en plus, réplique-t-il en déboutonnant son pantalon, y'a tellement d'choses que j'aimerai t'faire, là, maintenant, avoue-t-il alors qu'il ne porte plus qu'un t-shirt, c'est pas tous les jours qu'on a l'droit à un véritable corps de déesse comme le tien. »

Il se retrouve à son tour nu. Il se place à quatre pattes au-dessus d'elle, venant déposer ses lèvres dans son cou, laissant le bout de sa langue glisser sur sa peau. Et même si elle ne peut pas bouger, un énorme frisson parcourt toute son échine. Le faisant sourire davantage. Il place un bras en-dessous de son dos et la redresse, collant sa poitrine contre son torse, ne pouvant retenir une érection venant durcir son membre. La soutenant, il la conduit jusque dans la salle de bain. Il grimpe dans la baignoire et l'aide à en faire autant. Il s'allonge et allonge la femme contre lui.

Il lui met la tête sous l'eau pour mouiller ses cheveux et les lui lave par la suite. Il se saisit d'un gant de toilette et lui lave le corps, intensifiant ses caresses lorsqu'il passe sur ses seins, sur ses fesses et sur son intimité. Une fois qu'il a fini de la rincer, il la porte pour aller la rallonger sur le lit.

Il l'allonge sur le dos, écartant volontairement quelque peu ses jambes et ses bras pour, cette fois-ci, profiter entièrement de ce qu'il a sous le nez. Il va récupérer deux serviettes et revient devant elle, en déposant une près de la femme et s'essuyant avec la seconde. Se saisissant de la première et se mettant à genoux sur le lit, surplombant le corps de la femme dont le regard ne le quitte pas. Il essuie son corps avec énormément de délicatesse, prenant tout son temps, savourant chaque seconde passée en sa compagnie.

Et une fois qu'elle est sèche, il croise ses deux jambes, lui faisant quelque peu tourner le bassin pour faire ressortir ses fesses. Il laisse sa langue courir sur sa peau de son genou jusqu'à ses reins et, dans un rire moqueur, lui assène une violente claque sur la fesse gauche.

«Un nouveau monde»  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant