Dépravés...

Chapitre 7

Mick Sonna de nouveau. Aucune réponse. Le jeu de rôle avait-il déjà commencé? se demanda-t-il. Il sonna une troisième fois et il n'eut toujours aucune réponse. Mick essaya donc d'empoigner la porte et elle s'ouvrit. Il pénétra et referma derrière lui. La grande pièce était plongée dans le noir. Il n'y voyait presque rien et n'avait aucune idée de ce qui se passait. Mais à présent, il était sûr que le jeu de rôle avait définitivement commencé. Il entreprit de chercher l'interrupteur pour illuminer la pièce. Mais c'était à tâtons qu'il y allait. Il entendit un bruit derrière lui et avant qu'il eût le temps de se retourner il sentit une main le saisir violemment et le plaquer de face contre le mûr, les deux bras derrière le dos. Il essayait de se débattre en bougeant violemment mais la prise de son agresseur ne lui permettait pas de se dégager. Il commençait à avoir peur. Son agresseur ne disait pas un mot et écrasait presque son visage contre le mur en ramenant son bassin en arrière et il lui écarta les jambes. Mick poussa un cri de douleur. Il n'avait aucun moyen de voir son agresseur ce qui l'angoissait davantage. Ce dernier commençait à frotter son sexe contre les fesses de Mick tout en le gardant bien bloqué contre le mur. Puis il saisit les mains de Mick, les souleva et les menota à une barre située au-dessus de sa tête. Mick ne s'était même pas rendu compte de la présence de cette barre et encore moins de la provenance des menottes tant il faisait noir. Il sentit les mains de son agresseur descendre le long de chacune de ses jambes écartées, jusqu'aux pieds, et les nouer chacun à quelque chose qu'il ne pouvait pas identifier.

L'agresseur remonta avec ses mains de bas en haut le long des jambes de Mick, mais s'arrêta cette fois au niveau des fesses et se mit à frotter avec insistance. Mick sentait à présent la chaleur de ces frottements. L'excitation l'envahissait complètement. L'obscurité, son immobilité, la violence et la brutalité de son agresseur qu'il ne pouvait pas voir le rendaient fou de plaisir. Ensuite Mick sentit une lame glisser sur son pantalon au niveau de la raie des fesses. C'était un couteau suisse lui sembla-t-il. Qu' allait faire son agresseur avec ce couteau? se demanda-t-il in petto. A peine il eut le temps de se poser la question que celui-ci fit une petite ouverture au niveau des fesses et agrandit l'orifice avec ses mains. Ensuite, il s'en prit au caleçon de Mick qui subit également le même sort que le pantalon. Maintenant, il touchait ses fesses avec la lame du couteau suisse. C'était tellement excitant que Mick en gémissait de plaisir. Il avait oublié l'angoisse et la peur. L'inconnu ramena violemment à nouveau le bassin de Mick contre le sien et Mick sentit sa virilité contre la peau et la raie de ses fesses et ne put s'empêcher de pousser un cri sourd. L'inconnu se dégagea de son bassin un court instant avant d'entrer entièrement en lui et Mick poussait des gémissements de plaisir alors que l'inconnu allait et venait violemment en lui. Le rythme de ses va-et-vient était si vigoureux que Mick arrivait à peine à suivre ce rythme. Alors que l'inconnu continuait sa danse endiablée, il déchira le polo de Mick et le reste de son pantalon. Maintenant il s'accrochait à la ceinture de Mick pour accélérer davantage ses va-et-vient tout en maintenant la tête de Mick en arrière, le tenant par les cheveux. A présent il hurlait de plaisir. Il était dans un état second. Il atteignit l'extase le premier alors que son agresseur allait et venait encore en lui. Puis au bout d'un moment il le sentit se retirer en lui, enlever le préservatif et répandre sa semence sur ses fesses cambrées. Mick était épuisé mais soulagé d'avoir donné entière satisfaction à son agresseur.

Cette situation était particulière. Il n'y avait aucune comparaison avec sa première fois avec Rufus. Il était encore enchaîné alors qu'il sentait l'inconnu s'éloigner. Il aurait voulu voir son visage ou encore entendre sa voix. La fatigue l'envahissait et ses paupières devenaient de plus en plus lourdes. Il allait s'endormir malgré la position inconfortable dans laquelle il se trouvait...

L'obscurité régnait toujours dans la pièce quand Rufus entreprit de passer au second round. Le premier round, il l'avait voulu brutal, bestial. Pour le second il y irait avec tendresse pour montrer à son client un autre aspect de son personnage. Il lui semblait effectivement que ce dernier émergeait de son sommeil. Rufus retira entièrement ses vêtement et s'approcha de lui. Il lui enleva la ceinture qui était encore nouée à sa taille et commença à le caresser lentement en embrassant chaque partie de ce corps qu'il caressait. Ce dernier se tordait déjà de plaisir et Rufus libéra ses pieds qu'il avait noués, et le serra dans ses bras, son corps contre le sien, sa peau contre sa peau. Il ramena sa tête en arrière et l'embrassa langoureusement tout en libérant ses mains des menottes. Subitement il sentit son client se crisper et prononcer son nom.