Chapitre 28: voyage scolaire

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Je cours le pus vite possible après Marine, qui ne veut pas s'arrêter.

Moi : (criant) – Marine ! Arrête toi !

Soudain, ma cousine trébuche sur une racine dépassant du sol et tombe à terre. Je la rejoins.

Moi : (posant ma main sur son épaule) - Ça va ?
Marine : (me rejetant) – Lâche moi !

Elle tente de se relever, mais je la plaque contre le sol pour qu'elle arrete de bouger.

Moi : - C'est quoi ce délire ?
Marine : (se débattant) – Laisse moi putain !
Moi : - C'est pour ça que tu voulais de l'argent ? Pour t'acheter de la drogue ?
Marine : - C'est pas tes affaires !
Moi : - Bien sur que si ! T'es ma cousine !

Je laisse Marine se relever un peu, pour qu'elle puisse s'assoir.

Moi : - Comment c'est arrivé ?
Marine : - Mauvaises fréquentations.
Moi : - Je vois ...
Marine : - Mais j'étais aussi jalouse.
Moi : - Jalouse ?
Marine : Il n'y en a toujours eu que pour toi ... Tout le monde voulait faire attention à toi, te protéger, être là pour toi. Tout le monde s'en fout de moi.
Moi : - Mais Marine ... Ne dis pas ça, c'est faux.
Marine : - Je le sais Rose ... Je le vois dans les yeux de la famille, dans ceux de tes amis ... Tu es si importante ...

Je sers ma cousine dans mes bras.

Moi : - Moi je suis là pour toi. Comme tu l'as été pour moi. Je vais te sortir de cette merde, et tout ira bien, comme avant.
Je prends le sachet de drogue et le range dans mon sac. Marine ne dit rien. Je l'aide à se relever, puis nous partons toutes les deux.

Plus tard, je rentre chez moi. Ce soir, je pars en voyage scolaire en Italie avec toute ma classe. Ça va être génial.
Je prépare donc ma valise, et la remplie de toutes mes affaires qui pourraient m'être utiles durant le séjour. Paul m'emmène au lieu du départ du bus. Tous les élèves montent dans celui-ci, puis nous partons. Nous allons rouler toute la nuit. Je suis à coté de Panda, et dès les premières minutes, je me rends compte que le trajet va être long.

Panda : -J'ai vu un reportage sur les rayons lasers l'autre jour ! Tu sais que c'est super complexe comme lumière en fait ? Je crois, enfin si j'ai bien compris, que c'est des photons qui percutent des électrons et du coup ça ...

Je ne l'écoute plus. Je pose ma tête sur la vitre et regarde la route. Je finis par m'endormir. Je me fais réveiller par des caresses sur la joue. C'est Alpha qui me fait un large sourire. Nous faisons un premier arrêt sur une aire d'autoroute pour prendre le petit-déjeuner. Tout le monde descend du bus, les profs nous sortent des biscuits, gâteaux et autres nourritures sucrées.
Un peu plus tard, nous arrivons enfin à Naples, là où nous allons prendre le bateau pour atteindre les petites iles sur lesquelles nous allons passer la majorité du séjour.
C'est la première fois que je vais dormir dans un grand bateau comme celui-là. Je n'ai jamais tellement voyager. Mais j'ai vraiment apprécié le peu de voyages que j'ai eu la chance de faire.
Dans le bateau, ce sont des cabines de deux. Je suis encore avec Panda. Nous posons vite nos valises, puis je vais explorer le bateau. Il est super grand ! Enfin, plein de personnes disent qu'ils en ont déjà pris des plus grands lors de longues croisières, mais ce n'est pas mon cas. Donc je suis vraiment impressionnée. J'arrive à atteindre le pont. Je monte plusieurs escaliers et parviens enfin au sommet.
A ce même moment, le bateau commence à quitter le port. C'est beau. Je prends quelques photos, puis vient le moment où le bateau et au milieu de la mer. A droite comme à gauche, il n'y a rien. Juste l'horizon. C'est magique.
Soudain, j'entends quelqu'un monter les escaliers. C'est Alpha qui me rejoint.

Alpha : - T'as le droit d'être là ?
Moi : - Je ne sais pas.

Je suis appuyée sur la barrière, Alpha se colle derrière moi et m'enlace. On se croirait dans un espèce de film romantique, ça me fait rire. Après quelques minutes passées dehors à contempler le paysage, nous rentrons. Je me dirige vers ma cabine pour aller me chercher une veste, Alpha m'accompagne. J'attrape mon gilet sur le lit, puis suit Alpha pour sortir. Il pose sa main sur la poignée, mais il n'ouvre pas la porte.

chronique de roseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant