1933
Dans le grand parc des Ursulines, mon père m'y emmenait souvent. Il y avait un grand carousel ou des cheveaux blancs trônaient. Le mercredi après-midi, il me payait toujours un tours. Je me souvient qu'il me disait:
- Choisit le plus beau cheval du carrousel. Celui qui courre le plus vite!
Puis il me tendait le ticket.
J'aimais beaucoup le moment où mon chevale me faisait voler dans les airs parmis d'autres annimaux touts aussi originaux les uns que les autres.
Après mon tours de carousel mon père me payait le plus souvent une pâte d'amende.Nous discutions souvent sur un des bancs qui jonchait le brin de rivière. Et nos discutions variaient, mais le plus souvent nous parlions de tous et de rien. Nous parlions de la forme des nuages, du caractère de maman, des souvenirs qu'il possédait.
En rentrant a la maison maman avait préparée le repas. À la maison c'était toujours de la soupe. Papa me disait qu'avec de la soupe à la carotte je pouvais avoir un magnifique teint et qu'avec de la soupe au chou, je pouvait avoire une silhouette de star holliwoodienne.
Maman ne parlait pas beaucoup à papa à cette époque. Elle le regardait, même, avec des gros yeux noirs.
À chaques fin de repas, maman m'emenait dans ma chambre pour me coiffer et me lire une histoire. J'adorais celle de cendrillon. Maman racontait les histoire si bien. papa, lui, pendant ce temps , écoutait la radio, les informations plus précisément.Un jour, quand maman finissait sa fantastique histoire d'on je ne me rappelle juste de quelques détails. j'eusse entendus papa crier.
-"Chérie, Hitler est passé au pouvoir!"
Et maman accourut jusqu'à lui. À cette époque je me demandait qui était Hitler. J'imaginait un roi comme dans les contes, passer au pouvoir. J'imaginais aussi une princesse a ses côtés. J'imaginais pleins de choses à l'époque... Je n'avais que cinq ans.
Quelques jours plus tard maman se disputa avec papa. J'eusse entendus des insultes fusée comme "bougre" ou "imbécile" ou encore "chèvre lorainaise".
Papa avait même finis, un jour, par partir dormire à l'hotel. Ce jour là, j'étais descendue voir ma maman qui pleurait sur la table de la cuisine. Je l'avais prise dans mes bras, elle était frêle et ses larmes dégoulinaient sur ses joues.
Mon père était revenue le lendemain avec une robe en velour bleu pour ma mère.
-Gus! Pourquoi m'as tu offert cette belle robe? J'ai été horribles avec toi!
-C'est par ce que je t'aime voyons, je veux qu'ont oublient cette dispute et que l'ont fasses comme si rien ne s'étais passé.
Puis ils s'embrassèrent.
J'étais si heureuse! Un an passa et ma joie disparu quand j'eusse appris que mon père devait partir pour Londres, travailler pour un certains Churchill.
-Papa nous laisse pas! Criais-je quand je vis la malle dans le coffre de la voiture.
-Je n'ais pas le choix Marie. C'est une occasion en or! Peu de personne ont eu cette occasion. Je serais protégé par l'Angleterre et vous aussi vous serez protégés..
Ma mère le suivait tout autant que moi, les yeux remplis de larmes.
-Mais qu'est ce que je vais faire sans toi? Dis-je en la direction de mon père.
Il se baissa et il me regarda dans les yeux.
-Tu vois ce médaillon?
-oui papa.
-A l'intérieur il y a une photo de toi et de maman.
J'ouvrit le médaillon et je vis éffectivement une photo de moi et de ma mère souriantes comme jamais.
-Hé bien ce médaillon je ne césserais de le porter. Nuit et jours je l'aurais toujours à mon cou.
Puis il m'eu donner un baiser sur le front. Je le vis ensuite monter dans la voiture et partir. Laissant ma mère et moi devant la maison. J'eu, de justesse, le temps de lui crier:
-Je t'aime papa!
Avant que la voiture ne disparaisse dans un coin d'une rue.
Les jours qui ont suivis son départ je n'eus d'autres pensées que celle qu'il nous avaient abandonnées.
Maman avait trouvé un petit travaille dans une épicerie pour que l'on puisse avoir une vie plus stable. Elle m'expliquait que beaucoup d'homme était partits en Angleterre et que les femmes pouvaient les remplacer.
J'imaginais maman dans tout pleins de métiers différents. Coiffeuse, astronaute, agent secret...
C'était une toute nouvelle vie qui commençait.
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Marie de France
Ficción históricaCette histoire retrace la fabuleuse épopée d'une petite française lors de la première guerre mondiale.