une nouvelle amie

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1942 ( suite)

Je me me rappelle que je m'étais jettée sur mon lit, pleurant à chaude larmes. Je m'inquietais beaucoup pour ma mère et des souvenirs vagues de mon père faisaient surfaces. J'allais mal. Je ne voulais pour rien au monde être orpheline et je priaient pour que ma mère aille bien. À la fin de ma prière, deux petite couettes dépassererent de mon lit:
-toi aussi tu espére que ta maman aille bien?
-...
-moi, ma maman, elle vit au Luxembourg, elle m'a fait venir ici par ce qu'elle avait peur pour moi.
-...
-moi je m'appelle Audrey.
-enchantée Audrey.
-Et toi c'est quoi ton nom?
-Marie.
-Ha, toi tu es française, je me trompe?

J'avais discutée avec Audrey pendant une bonne partie de la soirée, elle m'avais raconter pleins d'anecdote sur le Luxembourg et m'avais donner un bout de frangipane quelle avait acheter l'après-midi d'avant. Elle parlait surprenament bien le français et souriait sans arrêt. Pendant que tout le monde dormais à l'interna, elle finis par dire:
-si tu as besoins de quoi que ce sois, je serai toujours positionner au bas de ton lit superposé.
pour la première fois de ma vie, j'étais arrivée à me faire une vrai amie qui de plus ne me voulait aucun mal.

Le jour suivant j'etais tombée malade et je ne pouvait pas assister au cours de danse de Mme Rigden's, j'avais dormis toute l'après midi en pensant à ma mère et à mon père. Le soir je fus réveillée par le jolie son d'une flûte traversière.

C'était Audrey, elle savait jouer de la flûte comme personne. Je l'ecoutais le soir de temps en temps avant de m'endormir, ça m'aidais à penser à autres choses.

Nous dormions dans un grand dortoirs avec plusieurs lits superposés. Les murs était blancs et le sol d'un parquet marron foncé. Après l'annonce de la fin de la guerre, beaucoup d'entre-nous sont retournés dans les bras de leurs parents. Nous n'étions plus que six ou sept à vivre encore entre nous.
Il y avait Audrey qui dormait dans le même lit que moi. Clarisse et Meryle qui était deux sœurs toutes deux rousses et très timides. Elle dormait aussi toutes deux dans un lit superposé. Il y avait Jeanne qui était une fille assez imposante mais qui souriait tout le temps et qui dormait dans l'un des coins de la pièce près d'un évier. Il y avait Josèpha qui éternuait souvent par ce qu'elle était située sous la fenêtre là où il y à la lavande. Audrey et moi on se disait que peu être elle serait allergique à ces plantes. C'était mes seules camarades de cours pendant un certains temps.

Je sortit enfin de mon lit une semaine après les faits. La directrice avait demandé à me voir dans son bureaux. Chose que je fît. Audrey m'avait confiée confié qu'elle voulait que je sois bien apprêtée. Je ne sais pour quelle occasion. Je demanda alors si l'une des filles avait une jolie robe à me prêter pour l'occasion.
-Oui moi j'ai pris toutes mes robes avant de venir ici! S'exclafa Josepha.
Tu dois sûrement faire la même taille que moi.
Celle-ci s'empara d'une robe bleu qui me taillait parfaitement.
- Tu es magnifique dans cette robe! On dirait une princesse ! Me chuchota Clarisse qui venait de se réveiller.
Deux, trois coups de peigne et me voilà partit dans le bureau de la directrice.
J'ouvris la porte du bureau et là sous mes yeux, je vis un homme qui semblait apeurée.
-Marie c'est bien toi?
-Bonjour c'est bien mon prénom mais qui vous êtes ?
Mme Rigden's ne compris la situation et moi non plus. Nous nous lancions des regards complices.
Mme Rigden's continua la conversation.
- Ce monsieur affirme qu'il est de votre famille.
Il me regarda intensément de tout ses yeux. Ce qui me fît très peur.
- Mme Rigden's je n'eus connu que mes parents biologiques. Si ce monsieur affirme qu'il est de ma famille j'aimerais bien savoir de quelle branche.
-Coté maternelle.
Mme Rigden's vérifia les papiers.
-Je suis le frère caché de ta maman ma chérie. S'exclafa t'il en essayant de me prendre par la main.
Je recula d'un pas.
-N'ais pas peur je ne te veux aucun mal!
Mme Rigden's demanda alors.
-Vous êtes vennus voir Marie dans quel but ?
-Dans le but de l'élever!
-Seuls les parents de cette demoiselle peuvent venir la chercher.
-Et si ils sont morts ?
Cette phrase résonna dans ma tête encore et encore.
-Mes parents ne sont pas morts ! Criais-je vers cet homme.
Mme Rigden's arrêta net la conversation.
- De toute manière Marie doit se concentrer sur ses cours de musiques !
L'homme partit et Mme Rigden's regarda longuement Marie.
-Je ne suis pas dupe !

Elle s'installa dans son bureau et commença à chanter. Elle s'arrêta net lorsque que l'on entendirent des coups de feux.
-reste dans mon bureau Marie je vais voir ce qu'il se passe.
Elle n'eu le temps de sortir de son bureau que sa fille accourue vers elle en lui chuchotant:
-ils sont dehors et ils veulent ma peau!
Mme rigden's mère me regarda désolée de la situation puis elle prit la main de sa fille et s'est mise à courir vers un autre endroit.

Je suis restée dans le bureau attendant patiament qu'elles reviennent. Je me suis penchée par la fenêtre pour entrevoir la situation de dehors. C'était des français avec une roulotte remplis de femmes aux crânes rasés. Qui étaient apparement rentrés dans le bâtiment.

Marie de FranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant