1942
Nous avions assez les moyens pour faire tout un tas de choses. Des achats de vêtements, de vaisselles, de jouets pour moi et de tissus pour ma mère.
Un soir en écoutant un spectacle de danse j'eu dis à ma mère que celà était si magnifique que ça me donnait envie de faire pareil. Nis une nis deux, ma mère m'avait inscrite à l'école de Mme rigden's en angleterre. Une école connue pour ses cours de danses et réputée pour être prestigieuse.Quand j'y est mis les pieds pour la toute première fois il y avait des petites filles habillées de la tête au pieds en bleu foncés. Madame Rigden's, elle, était en train d'afficher une banderole ou il y était écrit " ici trône les heureuses gagnante du concours de la plus grandes accadémie de danse d'angleterre."
Ma mère était si fière que j'intègre l'école en septembre.
-Tu vas voire Marie, cette école est faite pour toi, tu vas te faire pleins de camarades géniaux qui auront le même talent que toi pour la danse.
Je ne pouvais pas répondre à ses propos car je voulais lui faire plaisir. Mais je n'avais en réaliter jamais fais de danse et encore moins dans une école comme celle-çi.
Le premier cour s'était très bien passé. Nôtre proffeseur s'appellait Adélaïde Rigden's. C'était la fille de Mme rigden's, la directrice de l'établissement. Elle même avait remporter le prix de meilleure danseuse de l'année 1940 (en pleine seconde guerre mondiale). Elle était blonde, gracieuse et fine, quand elle danse sa grâce et sa légèreté pourrait être comparable à celle d'un cygne. Sa mère, quand à elle, nous donnait les cours généraux et dès fois quand Adélaïde s'absentait pour des répétions c'était elle qui nous donnait les cours de pratique en danse. Elle s'énervait beaucoup sur nous, comme si nous étions des bonnes à rien. J'avais beaucoup de mal avec la directrice. Elle me paraissait froide et avait des airs hautains par moments.
-Monte plus haut tes jambe Martine! Il faut être plus droite Anne! Respecte les consignes Jeanne, même un hipopotame serait plus gracieux dans cet enchainement.
Bizarement, elle ne m'avait jamais dit quelques chose de mal à mon sujet. Mais j'appréhendais qu'elle le fasse. Une quelquonc reflection sur ma danse et je me mettrais à pleurer sans savoir vraiment pourquoi.
Plusieurs mois passèrent. Les internats étaient lugubres et suintait une odeur nauséabonde vaguement caché par les diffuseurs à parfums que Mme Rigden's accrochait aux rebords des fenêtres.
-Que fais tu à errer dans les couloirs Marie? Me demanda alors Adélaïde qui s'apprêtait à sortir de l'internat.
- Je ne fais qu'apprécier ce magnifique soleil qui rayonne jusqu'à nos fenêtres!
Adélaïde semblait préoccupé par quelques chose.
-Quelque chose ne va pas Madame ?
Adélaïde tourna les talons puis revînt avec un châle et une broche un peu spéciale. Une croix étrange qui semblait s'échapper aux extrémités.
- Qu'est-ce donc? Demandais je à Adélaïde.
Celle-ci me regarda avec un air un peu perdue et gênée à la fois et elle me répondit juste:
- Oui il est vrai que c'est un temps radieux. Pourquoi ne sors tu pas avec quelques filles de l'internat? Vous pourriez prendre le thé ensembles, je veux bien te prêter mon set de quand j'étais un peu plus jeune. Il faudra juste demander à ma mère ou est ce qu'elle l'a rangé.Je n'eus le temps de répondre qu'elle s'empressa de sortir par la porte du fond. Un homme l'attendait, il portait un uniforme vert et portait quelques galons à ses manches. Il portait aussi la même croix fuyante sur son couvre-chef.
Un étrange frisson me parcouru le corps.
Ma nouvelle mission était de trouver ce fameux set à thé pour que l'on puisse toutes ensembles profiter de cette belle journée.
À peine arrivée devant le bureau de Mme Rigden's mère, une douce mélodie parvient à mes oreilles.
Mme Rigden's jouait à merveille du piano. Je n'osais pas la déranger dans ses notes si parfaites les unes aux autres.
- Entre ma petite!
Je me suis approchée du piano.
- Veux tu essayer de me jouer quelques notes? Me demanda t'elle en souriant. J'étais quelques peu choquée de cette demande. Je n'avais jamais touchée un piano de toute ma vie, pourtant je m'y installa et commença à jouer quelques notes.
-Attends un peu, ne sois pas pressée, joue à ton rythme! Regarde je vais t'apprendre si tu veux.Mme Rigden's me montra sa partition et les notes qui correspondait à celle-ci. J'appris très vite à faire quelques musiques et Mme Rigden's semblait heureuse de cette progression.
-Tu es vraiment douée Marie! S'exclafa t'elle en chantant sur mes musiques.Après cet événement je n'eus plus peur des cours de Mme Rigden's (mère). Je l'appréciais tellement que je pris aussi des cours de piano avec elle. Nous étions devenues inséparables. Bizarrement je penses qu'elle me considérait comme sa fille.
Quand Adélaïde rentrait et qu'elle nous surprenait sur le piano elle ne pouvait jamais s'arrêter de danser pour (sûrement) attirer l'attention de sa mère. Mais celle-ci ne se préoccupait guère d'elle et préférait chanter à tue-tête.
Un soir de juin 1944, un soir où Adélaïde n'étais pas là, Mme Rigden's entra dans la salle en boitant, elle avait les yeux rougeâtres et le visage pâle. Ce jour là Mme Rigden's nous annonca que la France s'était révoltée et qu'il y avait eu un débarquement en Normandie et que les françaises pouvaient retournée chez elles car ils n'y avait plus rien a craindre. Ce soir là j'eu compris que ma mère m'avait envoyer ici pour me protéger de la guerre et non pas par ce que j'avais "un talent pour la danse".
Je l'eût appelé le soir même:
-Bonjour Mme est ce que je pourrais avoir Charlotte Maréchale du 29 rue Lafayette s'il vous plaît?
-Bonjour oui bien sur.
Un long silence s'installât entre les deux personnes puis la dame à l'autre bout du fil rompat le silence.
-Il n'y a plus personne a cette adresse madame.
-Comment ça, il n'y a plus personne?
-Écoutez madame renseignez vous avec vos proches mais Madame Maréchale n'habite plus a cette adresse.
-Vous devez faire érreure! Ma mère vie encore là! Je veux parler à ma maman!
-Je suis sincèrement désolée madame mais je vous assure qu'il n'y a plus personne...
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Marie de France
Historical FictionCette histoire retrace la fabuleuse épopée d'une petite française lors de la première guerre mondiale.