france- la rescapée

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Fin 1944.

Je fus heureuse d'arriver sur les champs Élisée, trophée en main. Mais il fallut bien vite que je me rende a l'apartement familial.

Entre temps j'eu ouvert le paquet d'Audrey. Il y avait une flûte en bois. Avec un petit mot.
" pour t'apprendre les bases, il te faut le minimum." Audrey.H
Je me suis faites alors fait la promesse de lui jouer un petit aire de flûte chaques soirs ou je me sentirais mal.

Paris - appartement.

Celui ci était vide et sans vie. Quand je fus entrée j'entendis le tonnerre résonner dans la pièce. Un éclaire vennait de frapper près de l'appartement. Était-ce réellement un éclaire?
Je me suis mise a courir dehors sous une pluie battante.
Là, un camion nazis. À l'intérieur il y avait une petite fille accompagnée d'une jeune femme. La pauvre petite mourait de froid, ses mains était bleuâtre et semblait n'avoir rien mangée depuis longtemps. Puis un autre coup de tonnerre se fit entendre.
La petite fille se mit a pleurer.
Un homme criait:
-vive la france, vive la liberté, les balles allemandes ne nous arrêterons pas.

Il fût tué.

Je suis rentrée chez moi, encore frêle de l'horible scène a laquelle je venait d'assister. Puis, allongée sur le fauteuil, j'attendais ma mère avec impatience.
L'orage ne scessait de frapper dehors.
Vers les minuit une ombres fit apparition dans le salon. Ce n'était pas ma mère, ni quelqun que je connaissait. Ce fut une fillette d'à peu près mon âge qui avait vus que la porte était ouverte.
Elle avait un couteau dans sa main droite et voulait frapper avec. Je pris peur.
- que...qui es tu?
- tu es revenus...
- il fallait bien que je revienne un jour, c'est chez moi ici.
- non, ce n'est plus chez toi.
- quoi? Mais qui es tu, répond moi?
- rien qu'as mon nom tu pourrais me trahir.
Elle s'approcha de moi. Je me suis levée, je lui ais arrachée le couteau des mains.
-Ce n'est pas un jouet, tu peu blaisser quelqu'un avec ça.
- je ne connais plus "personne".
Un long silence s'installa entre nous.
-tu n'as plus de famille?
- non... Je me suis enfuite de chez moi hier soir et aujourd'hui, en fin de soirée, j'ai voulus rentrée, il n'y avait personne.
Elle avait de beaux yeux bleus, elle était un peu crasseuse, mais c'était une très belle enfant.
- moi c'est Marie, ou habite tes parents ?
- juste a côté.
Pendant une fraction de seconde, je revis la scène de la petite fille et la jeune femme dans le camion ainsi que l'exécution du père de famille qui criait son amour a la France.
J'avais les larmes aux yeux.
- dis moi ton nom je t'ens supplie.
- je m'appelle Sarah et je suis fière d'être une petite fille juive.

Anna resta "dormir" auprès de moi.
- tu as quel âge Marie?
- j'ai onze ans. Et toi?
- moi j'en ais dix.
- tu as peur du tonnerre Sarah?
- oui, depuis le début de la guerre. Je crois à chaque fois que se sont des bombes.
- tu sais si ma mère habite encore ici?
- non, je n'ai vus personne ici. Pourtant je suis restée cachée dans ton chez toi toute une journée.
- j'espérais qu'elle revienne cette nuit.
- je peux rester chez toi pour l'instant?
- tu vas rester chez moi jusqu'à ce que tout s'arrange et que ta famille reviennent.

Sarah s'endormie moi. Et moi je fûs restée passive un bon moment avant de la porte jusqu'à ma chambre.

Je comprends maintenant pourquoi m'avoir envoyé dans cette école si loins de la réalitée parisienne.


Marie de FranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant