chapitre 8 : Saroumane le noir

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Quelques jours plus tard. Thranduil était arrivé en Isengard. L'imposante tour noire trônait au milieu d'un cercle parfait des murailles, entourée d'un partie de la forêt de Fangorn. De là, l'Istaris voyait tout : le bien, le mal, ce qui allait être bien, et ce qui sera mal. Thranduil arriva aux portes de la muraille. Ouvertes, colle à leur habitude. Le roi allait entrer lorsqu'il remarqua que tôt était calme au tour de lui, et il entendit quelques grognements et les fourrés qui remuaient. Il s'approcha doucement des plantes, toujours sur son cerf. Tout à coup, un orque jaillit du grand buisson, une épée improvisée à la main (une sorte de machette rouillée). La monture du roi de cabra en un bramement de terreur, l'orque donna un coup d'épée dans l'air en grognant. Le cerf l'évita et envoya ses grands sabots poilus en arrière sur l'orque. Celui ci se retrouva expulsé par terre. L'animal se cabra à nouveau, et son sabot antérieur retomba sur le crâne de l'orque ce qui pulvérisa en une giclée de sang et de cervelle. L'elfe n'avait absolument rien vu venir. Son cerf l'avais sauvé. Il se pencha au dessus de la tête de sa monture, encore essoufflée, et lui caressa le nez, tout en le remerciant. Il dit avancée son cerf et pénétra dans l'enceinte des murailles de l'Isengard. Les arbres en fleurs dégageaient une odeur sucrée. Les amandiers, les cerisiers, les plackminiers, les pêchers, tous étaient fleuris. Des boules de couleurs printanières. Thranduil respirait l'odeur a plein poumons. Sé rassasiant de cette air si pur, si bien que la traversée des murailles à la tour centrale de l'Isengard parut longue au roi elfe, tant l'air ambiant des arbres était envoûtant. Même quatre Ent étaient dans le rond central dépourvu de forêts. Les quatre créatures s'avancèrent devant l'elfe, lui barrant le passage.
"Je viens rencontrer Saroumane" Sé défendit d'avance Thranduil.
Bougaroumm ! Dit l'un d'eux.
Oui, il s'agit du jeune Sylvebarbe. Les Ent s'écartèrent du chemin de Thranduil, qui trotta vigoureusement  vers l'entrée. Il descendit de son cerf et se dirigea vers les portes. La tour, garnie de gargouilles et vêtue d'une architecture extravagante, avait été construite avec les roches du sommet des montagnes voisines et bordée par la grande forêt de Fangorn. L'Istaris l'avait faite lui même a l'aide de magie. Le roi poussa les portes noires du bâtiment et entra. Il se retrouva dans une grande salle avec le sol marbré et les murs tout aussi beaux et noir, avec les même motifs architecturaux qu'à l'extérieur. Saroumane était la, trônant au dessus de toute cette vaste salle. Un autre homme, un vieillard, appuyé sur un bâton, les cheveux longs et grisonnants, tout comme sa barbe, et les chauve un bleus clairs, sortait d'un pas pressé de la salle. Il jeta un coup d'oeil furtif vers Thranduil, le toisa un moment. Puis tout à coup, il le saisit par le col et amena l'elfe à sa taille pour lui susurrer ces mots : "le loup est dans la bergerie." Puis il quitta hâtivement les lieux. Thranduil restait dubitatif et observait la porte.
"Gandalf le Gris, ou mithrandir, (une voix le sortit de ses pensées), le quatrième Istaris."
Saroumane était toujours assis sur son trône noir. Thranduil s'avança, s'inclina, et parla.
"Monseigneur, comment se fait il que des orques soient à vos portes ?
- des orques ?
- oui, à votre portail.
- que n'ont-ils point le droit de faire du tourisme ! clama le magicien
- excusez moi, mon ami, mais...
- qui appelez vous "ami" ?! le coupe l'Israris, vous êtes indigne de me regarder !"
Saroumane avait lâché ces paroles comme un cheveux sur la soupe. Aucun propos de Thranduil n'avait mérite de tels mots. Les yeux gris et bleus de l'elfe reflétaient l'incompréhension. Soudain, les paroles de Gandalf prirent tout leur sens. "Le loup est dans la bergerie." Le loup est Saroumane, la bergerie et les moutons, le Bien. Saroumane le blanc. Saroumane le blanc. Saroumane le blanc. Saroumane le noir. Thranduil décocha une flèche dans l'épaule du magicien qui tout à coup, se tordit de douleur en un cri rauque et assourdissant.
"Et vous vous êtes indigne de vivre," cracha Thranduil.
Il quitta en toute hâte la tour, enfourcha son cerf et hurla à tout rompre :
"Ent ! Vous avez été dupés ! Ce n'est pas le Bien, mais l'Obscur a l'état pur ! Partez de l'Isengard ! Maintenant !"
Thranduil galopa vers la sortie, suivi des quartes Ent et de quelques arbres en fleur qui couraient en dehors des murs le L'Isengard. Au même moment, un onde se propagea de la tour, desséchant et rendant les fleurs grises de tous les arbres qu'elle touchait, les faisant agoniser. Cette onde s'arrêta aux murailles. Elle aura tué trois Ent et des dizaines de vies de la nature. Le dernier arbre restant poussa un petit "Bougaroumm !" plaintif.
L'elfe jeta un regard sur la tour, et, tout en maudissant cette terre, pris le chemin du retour. Il devait rentrer. Les Nains allaient bientôt entre la aussi. Une nouvelle armée, une nouvelle guerre, de nouvelles morts

Thranduil [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant