chapitre 5 : Funérailles

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Un jet d'acide partir vers le roi elfe, mais il l'évita de justesse.
"Archers !"
Une vingtaine d'elfe survivants se postèrent.
"Tirez !"
Les vingt flèches partirent en direction de la bête, la touchèrent, mais ricochèrent sur ses écailles blanches. Le dragon, dans un rugissement de colère, monta vers le ciel, et piqua vers le sol en rétractant ses ailes contre son corps. Il redressa légèrement à une centaine de mètres du sol, ouvrit la gueule au moment où Thranduil partit en courant, et il cracha des flammes rouges foncées sur le sol, calcinant sans partage orques et elfes. Thranduil ne tenait plus. Il saisit une lance entièrement en métal elfique. Il se posta au milieu des cadavres encore fumants, mais le dragon ne le voyais pas. Il prit donc sa dague et la lança sur la bête volante. Le dragon, sentant une touche sur ses écailles, détourna la tête vers Thranduil. Il grogna, se retourna vers Thranduil et vola à toute vitesse vers le roi. L'elfe saisit la lance, se prépara, et lorsque le dragon ouvrit la gueule, il lança l'arme de toutes ses forces dans la bouche du monstre et se poussa. Avant de pouvoir cracher, le dragon sentit un objet pénétrer dans sa gorge. La lance passa dans l'œsophage de la bête, et lui transperça le gosier. Le dragon poussa un rugissement et tomba sur le sol, mort.
Thranduil avait tout vu. Mais ce qu'il ne voyait pas en revanche, c'était Saroumane et le Balrog. Il les cherchait du regard quand il vit une explosion de feu au loin, puis il vit la créature bondir et arriver directement sur le champ de bataille. Il fit apparaître une épée et une hache dans ses mains et commença à abattre les orques et les trolls. A ce moment, l'Istaris apparu à côté de Thranduil. Il le dévisagea longuement. Sa blessure n'était pas belle à voir. Il tapa de sons bâton au sol et le visage de Thranduil se reconstitua progressivement jusqu'à ce que l'on ne vu plus la différence.
"Vous vous êtes bien battu, roi elfe. Vous méritez cette récompense."
Le roi le remercia d'un signe de tête. Ils ne bougeait pas et regardaient. Le Balrog piétinait et massacrait les orques. Tous, jusqu'au dernier. Après avoir eu finis son œuvre, il s'approcha de Thranduil et de l'Istaris. L'elfe dégaina un sabre, mais Saroumane ne broncha pas. La créature s'arrêta a qualités mètres d'eux, et tout à coup, explosa en un bruit de pierres et retomba en cendres.
"Je l'avais envoûté, s'explique Saroumane, et lorsque l'on prend le contrôle d'un être, il devient aussi vulnérable par son enchanteur qu'une fleur ne l'est vis à vis de l'hiver."
- Vous êtes magicien, déclara Thranduil
- Non, je suis Saroumane le blanc. Si vous me cherchez, vous me trouverez à la lisière du bois de Fangorn. N'hésitez pas."
Et il disparut dans un éclat de clarté. Les elfes restants de la bataille se rassemblèrent en lignes a deux cents mètres des murs de la forteresse entre les deux falaises. Les archers se postèrent, et tirèrent, abattant les derniers orques gardes qui retient encore postés la haut. Il enfoncèrent les portes, guidés par leur roi. Ils ravagèrent l'intérieur, entassèrent tout et brûlèrent les décombres. Puis ils s'en allèrent, emportant les blessés et les morts. Le roi, tout le long du voyage, chérissait une dernière fois le corps de sa bien aimée. Ils firent un détour par le Long Lac. Là, des dizaines d'embarcations furent mises à l'eau. La reine en tête, elle les guiderait dans l'au delà. Thranduil prépara un feu avec l'aide de ses sujets, puis se munis d'un arc, alla sur un rocher. Le reste de son Armée était à ses pieds. "Elfes ! Nous avons vaincus ! aucune réaction de la part de ses hommes. Ce soir, nous rentrons à Mirkwood triomphants ! toujours rien. Mais nous avons également perdu des êtres chers. J'ai moi même perdu ma femme, la mère de mon enfant, et vous avez perdu votre reine. Nous nous en sortirons. Mais dorénavant, nous serons méfiants. Nous n'accueillerons plus les étrangers, nous fermerons les frontières. Mais ce soir, rendons hommage à ceux qui ont donné leur vie pour un idéal de paix et d'abondance. Ce soir, ni festin, ni chants pour célébrer la victoire. Nous sommes trop peu. Faites attention à vous..."
A ce moment, la petit barque dans laquelle était mise sa femme s'enfuie sur l'eau. Thranduil saisit une flèches, l'enflamma et la décocha. Elle se planta dans la barque qui prit feu instantanément. Tous les autres elfes firent de même, pour enflammer les autres barques dans lesquels étaient les corps des soldats. De Dale ou de Lacville, on aurait pu croire à une invasion. Une pluie de feu montant vers le ciel, et redescendant. On pouvait voir le lac s'enflammer. Aussi les cloches retentirent. Les elfes prirent cela comme un soutien et un hommage, alors que les hommes prévenaient la guerre, qu'ils croyaient approcher. Aussi plus tard, accusèrent ils les elfes d'avoir tenté de les envahir, ce que le roi Thranduil leur fit comprendre. Le roi monta sur son cerf, jeta un dernier regard en arrière, et dirigea son armee qui s'enfonça dans la forêt. Arrivés au royale, les elfes regagnèrent leurs logis. Le roi alla voir son fils. Lorsqu'il entra, les enfants (Tauriel et Legolas) pleuraient. Comme s'ils sentaient ce qu'il se passait. Le roi prit Legolas contre lui et le bébé râla.
"Mama..."prononça-t-il
Le roi le regarda les taux pleins de larmes et de stupéfaction.
"Mama ! insista l'enfant
- maman n'est plus..." ternis le père.
Et il pleura, en chœur avec son fils. La nuit passa, sans sommeil pour les deux Vertefeuille. Au matin, le roi remarqua que la petit Tauriel était toujours dans la chambre. Étrange. Il interrogea une sage femme qui venait la prendre.
"Où son ses parents ?
- Où est votre femme ?"
Thranduil fut bouche bé du ton qu'elle prit. Mais il la reconnu. C'est la femme qui avait essayé de le convaincre de faire rester les parents de Tauriel. Oui. Ses parents étaient morts.
"Laissée la, ordonna le roi
- Pardon ?! s'étouffa la dame
- Je l'élèverai. En gage de dette envers vous et de reconnaissance envers ses parents. Elle sera ma pupille, comme ma fille. Tauriel..."
Le roi prit cette enfant dans ses bras. De fins cheveux roux sortaient déjà de son crâne tout doux.
"Tauriel..."répéta le roi.

Thranduil [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant