chapitre 2 : prélude de.

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Les soldats elfes étaient vêtus d'une armure dorée. Scintillantes, éblouissantes à la lumière du soleil. Par rangés de cent, l'es trois milles guerriers elfes étaient parfaitement alignés. Ils attendaient, face à une sorte de balcon naturel, la venue du roi, pour leur discours de motivation. Mais les jeunes étaient déjà prêts : cinq cents ans qu'il n'y avait plus eu de guerre. Dans une vie d'elfe qui elle, dure éternellement, c'est.... Non, ça paraît petit. Mais ils s'ennuient.
Dans son appartement, le roi enfilait sa propre armure. Une armure de couleur argentée, rappelant la lune. Un diadème assortie pour montrer qu'il commandait mais pour également ne pas le gêner dans la bataille. A sa taille, on trouvait un fourreau pour une longue épée, et un autre identique dans son dos, et enfin une dague en cas d'urgence. On apporta les armes du seigneur à leur propriétaire. Il les rangea et attendit sa femme. Elle allait l'accompagner, a son plus grand malheur. Il avait peur pour elle. Elle se présenta, dans une armure telle que celle de son roi, mais était Armée comme les éclaireurs à une exception près : deux dagues. Chez les elfes, il n'y a pas déception : hommes et femmes confondus sont sur le champ de bataille. C'est pour cela que avant que le roi n'aille sur le balcon, une sage femme accouru, et l'entraîna dans une chambre ou le roi trouva un autre bébé. La femme lui expliqua que c'était l'enfant de deux guerriers dans ses rangs, et qu'il faudrait les laisser ici pour ne pas que l'enfant devienne orphelin. C'est à ce moment que Thranduil eu peur. Lui aussi avait un fils, et lui aussi ses deux parents partaient à la guerre.
"Mettez la avec Legolas, ordonna le roi
- Bien, Mon Seigneur.
- Au fait, quel est son nom ?
- Tauriel, Mon Seigneur."
Le roi s'empressa de rejoindre le balcon, et avec sa femme, se tenant par la main, ils entamèrent leur discours. A la fin, tous les elfes crièrent, en signe d'approbation. Le roi descendit en courant, pour être dans la joie de ses soldats, lorsqu'il sortit, monta sur sa monture, un immense cerf a poils longs, dégaina l'une de ses épée et la pointa vers le ciel en criant :
"A la guerre !
- A la guerre !", répondirent ses soldats en chœur
Il galopa en tête de ses troupes, avec sa femme qui elle, montait un cheval blanc, et ils partirent en direction de Gundabad (qui est l'autre nom du Royaume d'Angmar).
En quelques jours seulement, ils contournèrent la forêt pour ne pas disperser l'armée et un jour, a l'aube, ils atteignirent leur but : Angmar. A peine eurent-ils été en vue qu'un cor* retentit, des hordes d'orques, la plus horrible des races de la Terre du Milieu, et les plus grands ennemis communs, sortirent des murs rougeâtres de la forteresse. Une dizaine de trolls, et même un Balrog de Morgoth** sorti. Dans ses yeux verts baignés de larmes, Thranduil savait, que bien plus d'un enfant sera orphelin aujourd'hui.
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Annexes :
* : est une sorte de trompe que l'on utilise dans la guerre pour rappeler où ordonner à son armée
**: à cette époque, ce n'est pas le règne de Sauron, mais de Morgoth. Et les Balrogs sont quelques-uns de ses pires soldats : des Demons quasi-indestructibles. C'est pour cela que Thranduil est inquiet. Comment vont ils arriver à se débarrasser du Balrog ? Réponse en bas...

Thranduil [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant