Contact

Premier contact

Me voilà avec une nouvelle fic ! Je sais, je vous fais plaisir aujourd'hui hehe~ C'est un petit woogyu, et je vous laisse découvrir l'histoire ! Bonne lecture ewe

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C'était un jour d'hiver. Les arbres avaient perdu leurs feuilles, et le sol était recouvert de neige. Le ciel était rempli de nuages gris, annonçant sûrement une nouvelle couche de neige pour demain. Les autres grelottaient de froid, et se précipitaient pour rentrer chez eux. De plus, la nuit était déjà tombée, faisant presser le pas de toutes les personnes que je voyais dans la rue.

Mais moi, je ne me pressais pas. Au contraire, je marchais tranquillement. Mais ce n'était pas parce que j'aimais être dans le froid ou simplement rester dehors. Je n'aimais pas rester à l'extérieur ni à l'intérieur. Enfin, je me fichais simplement pas mal de rester dehors ou à l'intérieur. Cela paraissait bizarre, pas vrai ? Mais ce n'était pas étrange en réalité. Je n'avais strictement rien à faire de la neige. Du froid, du vent, du sol, de la température... Pourquoi ? Car j'étais tout simplement insensible à tout cela.

J'étais atteint de l'anesthésie. Cela voulait dire que j'étais incapable de ressentir le moindre contact contre ma peau. Je n'avais pas mal, je n'avais pas chaud, je n'avais aucune sensation étrangère qui venait sur ma peau. Je ne ressentais rien. Certaines personnes me disaient qu'elles m'enviaient. "Qu'est-ce que ce serait bien de ne plus ressentir la chaleur !". Je ne les comprenais pas. Moi, j'avais juste envie de ressentir la chaleur. Qu'est-ce que c'était d'avoir chaud jusqu'à vouloir s'enfermer dans un frigo, qu'est-ce que c'était de vouloir s'asperger d'eau froide, qu'est-ce que c'était de vouloir se mettre complétement nu pour ne plus avoir chaud. Je ne savais pas. Ils me disaient que c'était désagréable, et que j'avais de la chance. Non, je n'étais pas chanceux. Parce que j'étais obligé de voir comment les autres s'habillaient pour m'habiller comme eux. Étant donné que je ne ressentais aucune chaleur, je ne pouvais pas m'habiller correctement pour la saison. J'aurais très bien pu m'habiller en t-shirt et en short aujourd'hui, mais je savais bien que j'allais tomber malade. Pourtant, je n'avais pas froid, je n'avais pas chaud. Je ne ressentais juste rien.

Il m'arrivait même de me demander quelle texture avait la neige. Douce ? Dure ? Tendre ? J'étais incapable de le dire. Je ne savais même pas que voulait dire doux, que voulait dire dur. Je ne comprenais pas ces sensations. J'aurais bien voulu les comprendre. C'était un réel handicap pour moi. C'était dur.

C'était pourquoi les gens avaient du mal avec moi. Ils ne pouvaient pas démarrer la conversation en disant "Il fait froid, aujourd'hui !" car je répondrais que je ne pouvais pas ressentir la température et il y aurait un malaise entre nous. Les gens avaient tout simplement du mal avec moi. Comme les gens le disaient, l'être humain avait besoin de contacts physiques pour se sentir mieux. C'était pour ça que les autres avaient du mal avec moi. Car j'étais incapable de ressentir leur toucher comme j'étais incapable de les toucher sans me dire que c'était bizarre.

Ma famille ne m'appréciait pas trop non plus. Après tout, c'était dur de s'occuper d'un enfant qui ne pouvait rien ressentir. J'étais incapable de m'habiller correctement pour la température du jour, j'étais incapable de me blottir dans leurs bras, j'étais incapable de ressentir leur chaleur. Alors à l'âge adulte, on m'avait simplement éjecté de la maison. Ils disaient que c'était trop dur de s'occuper d'un enfant handicapé comme moi.

Alors j'avais appris à me débrouiller seul. Chaque matin, je me levais en observant comment les autres s'habillaient. Et je m'habillais comme eux. Me vêtir était plus un automatisme qu'autre chose. Je pouvais très bien rester nu comme je pouvais très bien rester en grosse doudoune. Il n'y avait aucune différence pour moi. Sauf qu'évidemment, je risquais de tomber malade, et je n'avais pas envie de tomber malade.