Contact

Deuxième contact

Deuxième chapitre ! Alors oui, les PDVs s'échangeront à chaque chapitre~ Le 2e sera donc sous le PDV de Sunggyu, et le 3e sous le PDV de Woohyun, et ainsi de suite :p Bonne lecture !

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Je pris mon café, savourant doucement cette pause avant d'aller au travail. Comme chaque matin, je venais ici pour prendre mon café. Il était onctueux et doux comme je les aimais. Il y avait cependant un café plus proche de mon lieu de travail, mais je n'y allais pas car j'allais risquer d'y croiser des collègues, et à part Myungsoo et Sungjong, je ne les aimais pas. Trop immatures et désagréables, à mon goût. C'était pourquoi je venais dans ce café. J'aimais bien leur café, et puis l'ambiance était bonne. On pouvait entendre le personnel parler entre eux, et cela animait ce petit café.

Parfois, Myungsoo venait avec moi. Sungjong préférait aller à l'autre café, et puis il avait des amis parmi ces collègues que je n'aimais pas. Cependant, Myungsoo était comme moi, et c'était pour ça que les jours où il voulait prendre un bon café, il venait avec moi. Mais vu qu'il était un gros dormeur, pour rien au monde il ne gâcherait dix minutes de sommeil pour boire un café. Il dormait tout le temps, c'était incroyable.

J'avais appris à le connaître depuis le temps qu'on se connaissait. Dans l'entreprise, il était moins expérimenté que moi et surtout plus jeune que moi. Mais ça n'avait pas empêché à notre relation de se former, et j'en étais plutôt heureux. Sungjong était un ami à Myungsoo, c'était ainsi que je l'avais connu. Mais il s'était peu à peu détaché de Myungsoo et avait préféré se lier d'amitié avec les gens de son âge. Je ne lui en voulais pas, et je le comprenais. Mais heureusement pour moi, Myungsoo avait préféré rester avec moi et depuis ce jour, nous étions meilleurs amis.

J'étais bien content de ma vie. Je n'avais pas eu de problèmes majeurs et j'avais réussi à aller dans l'entreprise que je voulais. Dommage que mon entourage n'était pas vraiment sympathique mais bon, je n'y pouvais rien. Tant que je travaillais bien, ils ne disaient rien. Tant que je me comportais bien, ils ne me punissaient pas. Et c'était parfait.

Ma famille m'avait toujours supporté dans mes choix, aussi. Mes parents tenaient un restaurant, et j'aurais dû prendre la suite de ce restaurant mais j'avais préféré aller dans cette entreprise, et ils m'avaient compris. Ma grande sœur avait donc repris le restaurant à ma place, et je la remerciais. Ce n'était pas comme si elle pouvait aller dans l'entreprise qu'elle voulait, car elle n'était pas faite pour les études contrairement à moi. J'avais toujours eu des bonnes notes sans problème, et j'en étais content.

J'entendis un rire général, et je me mis à sourire en les regardant rire. Le rire de ce patron était vraiment drôle et communicatif. Cela faisait parti des raisons pour lesquelles je venais dans ce café, aussi. Mais la raison principale n'était pas parce que le café était sympathique, ni que je ne voulais pas rencontrer mes collègues, ni que le café était vraiment délicieux - même si c'était le cas.

La raison principale était cet homme, juste devant la caisse. La première fois que je l'avais vu, j'avais été ébloui par sa prestance et sa beauté. On pouvait appeler ça le coup de foudre, en effet. Je ne connaissais pas son nom, ni son âge. Mais il m'avait tapé à l'œil. Il n'était pas particulièrement heureux de vivre, ni toujours triste. Cependant, il avait toujours cet air blasé sur le visage. Les seules fois où je pouvais admirer son sourire, c'était lorsque ce patron riait.

Au fil des jours, j'avais appris que cet homme s'appelait Woohyun, et qu'il ne pouvait pas ressentir les choses. Cela expliquait son air toujours blasé et sa distance à essayer à ne pas toucher les autres. Lorsqu'il me rendait la monnaie, c'était toujours en la posant sur la table et en me laissant la récupérer. Mais même si je savais qu'il ne ressentirait pas ce contact physique, moi je voulais le toucher. Juste pour savoir comment il réagirait. Je savais bien qu'il ne ressentirait rien, mais je voulais le toucher. Pour ressentir sa peau contre la mienne. Juste ça.